Lycopus europaeus / Wolfspoot

Wolfspoot (Lycopus europaeus) staat op de lijst in het Warenwetbesluit Kruidenpreparaten en mag in Nederland dus niet worden gebruikt in gezondheidsproducten. In het Verenigd Koninkrijk staat het echter bekend als een antagonist van het thyroïdstimulerend hormoon (TSH) en mild sedativum [15]. Traditioneel wordt dit extract gebruikt voor patiënten met milde hyperthyreoïdie met vegetatieve verschijnselen alsmede bij pijn op de borst [28]. Een recente studie vond dat de excretie van thyroxine (T4) via de urine significant verhoogd was na toediening van wolfspoot [28]. Ook symptomen die specifiek gerelateerd waren aan de schildklier waren verminderd, zoals een verhoogde hartslag [28]. Daarnaast beschrijven Grünwald en medewerkers het gebruik van wolfspoot bij nervositeit en insomnia [7].

7 Grünwald J, Brendler T, Jaenicke C (redactie). PDR for herbal medicines (tweede druk). Medical Economics Company, Montvale 2002.

15 Mills S, Bone K. The essential guide to herbal safety. Churchill Livingstone, St. Louis 2005.

28 Beer AM, Wiebelitz KR, Schmidt-Gayk H. Lycopus europaeus (Gypsywort): effects on the thyroidal parameters and symptoms associated with thyroid function. Phytomedicine 2008;15:16-22.

Zoals beschreven in de Franse Farmacopee 1992

LYCOPUS POUR PRÉPARATIONS HOMÉOPATHIQUES

La drogue Lycopus est constituée par la partie aérienne fleurie fraîche de Lycopus europaeus L. ou de Lycopus virginicus L.

DESCRIPTION DE LA DROGUE

Lycopus europaeus L. et Lycopus virginicus L. sont des plantes vivaces, glabrescentes ou

pubescentes, à tiges dressées, quadrangulaires, sillonnées, de 30 cm à 1 m de hauteur. Les

feuilles opposées sont grandes, courtement pétiolées, ovales-lancéolées, dentées-incisées ; les

feuilles inférieures sont souvent pennatifides. Les fleurs blanches ponctuées de rouge sont petites,

disposées en verticilles axillaires serrés. Le calice, en cloche, pubescent, à 10 nervures peu

saillantes, possède 5 dents égales d'environ 1,5 mm à 2 mm de long, lancéolées, à pointe rigide ; la

corolle est évasée, quadrilobée, à lèvre supérieure échancrée au sommet. Sur les quatre étamines,

deux présentent des anthères avortées.

IDENTIFICATION

La drogue présente les caractères macroscopiques précédemment décrits.

SOUCHE

La teinture mère de Lycopus est préparée à la teneur en éthanol de 65 pour cent V/V, à partir de la partie aérienne fleurie fraîche de Lycopus europaeus L. ou de Lycopus virginicus L., selon la technique générale de préparation des teintures mères (voir la monographie Préparations homéopathiques (1038) et la Précision complémentaire de l’Autorité française de Pharmacopée).

CARACTÈRES

Aspect : liquide de couleur brun-vert.

IDENTIFICATION

A. À 1 mL de teinture mère de Lycopus, ajoutez 10 mL d'eau R. Agitez. Il se forme une mousse persistante (saponosides).

B. À 1 mL de teinture mère de Lycopus, ajoutez 0,1 mL de la solution de chlorure ferrique R1. Il apparaît une coloration vert sombre (polyphénols).

C. À 1 mL de teinture mère de Lycopus, ajoutez 1 mL de la solution cupritartrique R. Chauffez à ébullition. Il se forme un précipité brun-rouge.

ESSAI

Éthanol (2.9.10) : 60,0 pour cent V/V à 70,0 pour cent V/V.

Résidu sec (2.8.16) : au minimum 1,0 pour cent m/m.

Chromatographie. Opérez par chromatographie sur couche mince (2.2.27) en utilisant des plaques recouvertes de gel de silice G R.

Solution à examiner. Teinture mère de Lycopus à examiner.

Solution témoin. Dissolvez 10 mg de rutine R dans de l'alcool à 60 pour cent V/V et complétez à 10 mL avec le même solvant.

Déposez séparément sur la plaque, en bandes de 10 mm, 20 µL de la solution à examiner et 5 µL de la solution témoin. Développez sur un parcours de 10 cm avec un mélange de 2 volumes d'eau R, de 3 volumes de méthanol R, de 8 volumes d'acide acétique glacial R et de 15 volumes de chlorure de méthylène R. Laissez sécher la plaque à l'air. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une bande de fluorescence brune de Rf voisin de 0,35 semblable quant à sa position et sa fluorescence à la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également une bande de fluorescence bleu-vert de Rf voisin de 0,60, une bande de fluorescence bleue de Rf voisin de 0,85 et une bande de fluorescence rouge voisine du front du solvant. Pulvérisez une solution de diphénylborate d'aminoéthanol R à 1 pour cent m/V dans le méthanol R. Examinez en lumière ultraviolette à 365 nm. Le chromatogramme obtenu avec la solution à examiner présente une bande de fluorescence orange de Rf voisin de 0,35 semblable quant à sa position et sa fluorescence à la bande principale du chromatogramme obtenu avec la solution témoin. Il présente également 2 bandes de fluorescence jaune-vert de Rf voisin de 0,60 et 0,85 et une bande de fluorescence jaune de Rf voisin de 0,95.

Procédez à une deuxième chromatographie. Déposez sur la plaque 20 µL de la solution à examiner. Développez dans les mêmes conditions. Pulvérisez la solution d'aldéhyde anisique R et chauffez à 100-105 °C pendant 10 min

Examinez à la lumière du jour. Le chromatogramme présente 1 à 2 bandes gris-brun plus ou moins bien séparées de Rf voisin de 0,25, une bande jaune-vert clair de R voisin de 0,35, une bande rose de Rf voisin de 0,60, 2 bandes mauves de Rf voisin de 0,80 et 0,95 et une bande violet foncé voisine du front du solvant.