Reseda luteola / Wouw

Wouw! Wel ja, ook dat is de naam van een plant. Op een regenachtige Meidag in mijn "Jardin de Simples' probeer ik de jonge wouwplanten, die liever op het pad groeiden dan in de border, dan maar over te planten. Lees verder: Wouw of Reseda luteola | Dier en natuur: Natuur

Internetlinks Reseda

Phytother Res. 2010 Jul;24(7):1033-6. doi: 10.1002/ptr.3069.

Reseda luteola L. extract displays antiproliferative and pro-apoptotic activities that are related to its major flavonoids.

Woelfle U1, Simon-Haarhaus B, Merfort I, Schempp CM.

Reseda luteola L. has been used as a dye due to its high luteolin content since ancient times. However, no pharmacological studies have been performed with Reseda extracts so far. Here, we have assessed antiproliferative and apoptosis-inducing effects of the Reseda extract RF-40. It contains 40% flavonoids, primarily luteolin, but also luteolin-7-O-glucoside and apigenin. RF-40 and the isolated flavonoids dose-dependently inhibited cell proliferation and induced apoptotic oligonucleosomes in PHA-stimulated peripheral blood mononuclar cells. These effects were not due to cytotoxicity as shown with a luminometric ATP assay. Dose-response curves of RF-40 and the isolated flavonoids were similar, with luteolin being the most effective isolated flavonoid. Comparison of RF-40 to its major flavonoids revealed that the pharmacological effects of the extract can mostly be attributed to luteolin. We conclude that Reseda extract is an interesting raw material not only for dyeing purposes but also for further pharmacological investigation.

La gaude

Une plante tinctoriale importante de l’époque médiévale et du début de la période moderne

La gaude (Reseda luteola  L. ; en anglais : weld, en allemand : wau) a été une plante tinctoriale importante durant les périodes médiévale et Renaissance (Edelstein 1963 ; Legget 1944 ; Ploss 1962 ; Priest-Dorman 2001 ; Schweppe 1992 ; Wiethold 2006). Son usage pour teindre la soie en jaune – et, en combinaison avec le pastel obtenu à partir de la guède, aussi en vert – est bien documenté par les textes mais beaucoup plus rarement par l’archéologie et l’archéobotanique, de sorte que les détails relatifs à sa production et à son exploitation dans l’artisanat textile sont beaucoup moins connus. Le manque de témoignages archéobotaniques est dû à la quasi-absence de sédiments humides offrant des conditions de préservation adéquates dans beaucoup de sites médiévaux et modernes, en France et dans d’autres régions d’Europe centrale et occidentale.

2De plus, l’échantillonnage archéobotanique en contexte urbain est privilégié sur les puits et les latrines, au détriment des fosses et ateliers évoquant des activités de mordançage et foulage, rarement fouillés et prélevés. Il en résulte que les observations actuelles reposent sur des découvertes fortuites et sur des effectifs pauvres, notamment en graines. Quelques semences au sein d’un assemblage carpologique peuvent résulter de la présence de la gaude dans des groupements rudéraux, communs au voisinage des sites, ou évoquer une naturalisation de la plante, issue d’introductions antérieures à sa mise en culture durant les époques qui nous concernent.

3Cet article a pour objectif de présenter les principaux caractères botaniques et les attestations archéobotaniques de la gaude, en posant les limites des interprétations relatives à son utilisation comme espèce tinctoriale.

Caractéristiques botaniques et principes tinctoriaux de la gaude

4La gaude (Reseda luteola L.), plante biennale d’1,50 m de haut, appartient à la famille des Résédas, ou Resedaceae (fig. 1). La plante herbacée se distingue des autres espèces de résédas (Reseda lutea L., Reseda phyteuma L.) par ses feuilles lancéolées non divisées, entièrement ou pratiquement dépourvues de pédoncule (fig. 1 et 1b).

5Au cours de la première année, la plante ne développe qu’une rosette basale de feuilles. Durant la seconde, apparaissent de longues tiges portant à leur extrémité un grand nombre de fleurs jaune pâle regroupées en grappes denses (fig. 2). Les capsules qui se développent ensuite contiennent des petites graines réniformes d’un noir brillant. Elles poussent la plupart du temps dans des sols calcaires sableux ou limoneux, riches en nutriments, ou dans des sols crayeux (Hegi 1958 : 521).

6La gaude, qui serait originaire d’Asie orientale ou de Méditerranée, est considérée comme une archéophyte largement répandue dans les zones tempérées d’Europe centrale et d’Europe de l’Ouest. Plus récemment, elle a colonisé des régions plus septentrionales, comme l’Angleterre et la partie méridionale de la Suède. Vers l’est, son aire de répartition s’étend jusque la Vistule et la Baltique. Cette distribution actuelle inclut, pour une grande part, des plantes échappées de cultures modernes.

7Les différents résédas se distinguent par la forme et les dimensions de leurs graines. Les grains de pollen sont de type tricolpé et réticulé mais ne permettent pas la différenciation entre espèces sauvages ou cultivées (Punt et Marks 1995).

10Les agents tinctoriaux se trouvent dans toutes les parties de la plante, à l’exception des racines (Priest-Dorman 2001). Le principe tinctorial est la lutéoline (lutéolol) (3’,4’,7-trihydroxide-flavone ; C15H10O6), et ses variantes la luteoline 7-glycoside (C21H20O11) et la 3’7-diglycoside qui appartiennent à la famille chimique des flavones (Paris 1955 ; Schweppe 1992 : 346 ; Kaiser 1993 ; Andary, Prunac et Cardon 1995 ; Struckmeier 2003).

11Le réséda sauvage (Reseda lutea), dont l’utilisation tinctoriale est peu évoquée, contient les mêmes agents mais en concentrations beaucoup moins élevées (Do˘g an 2001; Schweppes 1992 : 347). La teneur en principes actifs des gaudes originaires de la Méditerranée et du Proche-Orient est nettement plus élevée que celle des exemplaires venant d’Europe du Nord.

12Des analyses effectuées en laboratoire selon les protocoles classiques en vigueur permettent de différencier par chromato-graphie et spectroscopie infrarouge plusieurs dérivés de la lutéoline (Saltzman 1978, 1986, 1992 ; Saltzman, Keay et Christensen 1963 ; Schweppe 1992 : 612-615).

La gaude comme teinture naturelle. De l’Antiquité à la production textile moderne

13Reseda luteola représentait la principale teinture naturelle pour la soie, car elle permettait d’obtenir un jaune chatoyant et durable (Legget 1944 ; Müller 2003 : 221 ; Schweppe 1992 : 346-347 ; Cardon 2003 : 2007). En associant ce coloris au bleu pastel de la guède (Isatis tinctoria L.), ou à l’indigo (Indigofera tinctoria L.) il était possible d’obtenir des tons verts. La gaude était toutefois moins indiquée pour teindre la laine ou le coton (Körber-Grohne 1987 : 417).

14La gaude fait partie des plantes tinctoriales qui requièrent un mordançage, traitement préalable à la teinture proprement dite, qui consiste à préparer la pièce de tissu à l’aide d’un mordant – par exemple l’alun, l’urine et la lessive de soude – à la fois pour fixer et absorber les couleurs.

15De nos jours, ces teintures naturelles sont fréquemment remplacées par des couleurs synthétiques. Mais certaines plantes, dont la gaude, sont encore cultivées dans le cadre d’une agriculture biologique (Hartl et Vogl 2003). La gaude n’a pas seulement été utilisée pour le textile (Neuburger 1938 ; Flury-Lemburg 1988 ; Walton 1988, 1989, 1997 ; Priest-Dorman 2001), mais aussi pour la tapisserie (Do˘g an 2001) et pour les pigments jaunes utilisés dans les enluminures médiévales et les illustrations des ouvrages de la Renaissance. Elle était alors mélangée avec des coquilles d’oeuf et du plomb (Groen et al. 1998).

16Les débuts de l’utilisation des jaunes à la gaude demeurent obscurs. Il est très probable que cette plante était déjà utilisée comme teinture naturelle par les Grecs et les Romains, mais les écrits classiques ne permettent pas de préciser quelle espèce de plante était en usage. On estime que la plante dénommée la Grande Sesamoeides dans le De materia medica de Dioscorides (Mat. med. IV, c. 150) pourrait désigner un réséda (Lenz 1859 : 626), plus vraisemblablement de l’espèce méditerranéenne Reseda undata L. et non de Reseda luteola. Vitruve fait référence dans son De architectura (VII, c. 14) à une plante herbacée qualifiée de luteum, que l’on associait à une teinture bleue pour créer un vert brillant. Pline (Hist. nat. XXVII, 131) mentionne une plante appelée reseda utilisée par les habitants d’Arimum [Rimini] pour guérir les inflammations. Virgile évoque une autre plante, du nom de croceum lutum (Bucol. IV, 44) à l’utilisation encore incertaine, mais contenant des flavonoïdes ou carotinoïdes nécessaires à la coloration jaune, comme c’est le cas pour le safran (Crocus sativus L.) autre teinture naturelle.

17L’analyse de textiles coptes a révélé l’utilisation de la gaude comme colorant dès la fin de l’Antiquité (Schweppe 1992 : 60).

18Le premier témoignage écrit provient de recommandations destinées à des teinturiers du sud de l’Italie, consignées dans l’ouvrage bien connu Mappae Clavicula, un manuscrit d’époque carolingienne daté des alentours de 800 après J.-C. (Thomas 1847). Ces instructions ont été maintes fois recopiées et largement diffusées (Priest-Dorman 2001).

19Des textiles teints en jaune à la gaude furent découverts dans la fameuse tombe royale anglo-saxonne de Sutton Hoo en Angleterre (Crowfoot 1983) et aussi dans des contextes de l’âge Viking (Walton 1988, 1989, 1997). Les sources écrites attestent l’utilisation commune de la gaude et sa grande importance comme plante tinctoriale aux époques médiévale et moderne (Cardon 1994). Des recommandations très précises pour teindre à la gaude sont données dans le premier et très détaillé manuel italien à destination des teinturiers, qui fut publié en 1548, sous le titre Plictho de larte de Tentori. Au début de l’époque moderne, des plantations de gaude réservées spécifiquement à la teinture sont rapportées pour les provinces de Saxe, Thuringe, Bavière et Wurttemberg en Allemagne (Körber-Grohne 1987 : 418). Les quartiers de tanneries de la ville de Londres requéraient de grandes quantités de gaude. Au xviie siècle, des plantations s’étendaient dans le Kent.

20Pour la Renaissance, les tanneurs utilisaient toutes les parties de la plante, à l’exception des racines. Les plantes arrivées à maturité étaient récoltées peu de temps après la floraison, séchées et bottelées. Comme les capsules sont riches en flavones, on préférait les plantes élancées et bien fleuries. Les bottes séchées étaient fragmentées et emballées dans des sacs pour être transportées vers les ateliers de teinture de la ville. Le rendement actuel, calculé au poids sec, oscille entre 0,7 et 2,7 t/ha (Hartl et Vogl 2003). Dans les tanneries, les tiges de gaude séchées et coupées étaient chauffées jusqu’à ébullition. Puis, la soie ou la laine, préalablement mordancées à l’alun ou à l’urine, étaient immergées dans le bain de teinture. Ensuite, on ajoutait un peu de chaux pour intensifier la couleur.

21La culture de la gaude était simple et relativement peu onéreuse, puisqu’on la pratiquait sur les sols moins favorables à la culture des céréales. Par ailleurs, les feuilles et racines trouvaient une utilisation en pharmacopée. Les termes Herba et radix luteolae apparaissent dans les premiers inventaires pharmaceutiques de l’Époque moderne, comme calmants diurétiques et remèdes contre les parasites intestinaux (Hegi 1958 : 521).

Les témoins archéobotaniques

22Des graines isolées de Reseda luteola ne témoignent pas obligatoirement d’activités de teinture. Lorsqu’elle est cultivée, la récolte intervient avant que la plupart des graines ne soient mûres (fig. 3). Les occurrences archéobotaniques de graines proviennent, dans la plupart des cas, d’exemplaires non cultivés qui se maintiennent dans les communautés rudérales, à l’état sauvage ou à l’état sub-spontané. Il s’agit alors de plantes échappées de cultures anciennes.

23Il faut que les graines en concentration élevée soient associées à des bottes de plantes sèches ou à des feuilles compactées en « pains » pour indiquer une récolte pour la teinture. Même si le matériel végétal se réduit à des fragments, une identification reste possible par l’observation de l’anatomie des épidermes de feuilles, ou de l’agencement des éléments vasculaires (Gale et Cutler 2000 ; Tomlinson 1985). Dans ces conditions, les indices d’une exploitation de la gaude comme plante tinctoriale se restreignent aux contextes humides.

24Des découvertes de graines ont été faites dans plusieurs gisements suisses en contexte lacustre – à Robenhausen sur le lac de Pfäffik (Körber-Grohne 1987 : 417), à Brises-Lames/Auvernier, sur le lac de Neuchâtel (Lundström-Baudais 1978) – et aussi sur le site de Seefeld, sur le lac de Zurich dans des niveaux d’occupation du Néolithique final de la culture de Horgen et du groupe à céramique cordée (Schibler et al. 1997 : 290).

25Une autre découverte, cette fois en Hongrie, est citée par F. Gyulai (2003) à propos du groupe de Csepel, qui fait partie du complexe culturel campaniforme. En Angleterre, on signale aussi des découvertes protohistoriques de gaude, comme dans le site indigène et romain de Dragonby (Van der Veen 1996 : 202). Et en Allemagne, l’espèce est attestée à la fin du Hallstatt/début La Tène ancienne à Eberdingen-Hochdorf (Stika 1995) et dans l’enclos La Tène finale de Fellbach-Schmieden, Rems-Murr-Kreis (Körber-Grohne 2001).

26À Hochdorf, des vestiges d’une autre plante tinctoriale, la guède (Isatis tinctoria), ont été découverts. Son utilisation conjointe avec la gaude étant vraisemblable pour la période celtique, H.-P. Stika (1995) a émis l’hypothèse d’une spécialisation du site dans la production textile.

27Les découvertes de gaude se multiplient avec la période romaine. Des spécimens proviennent d’un puits de la Colonia Ulpia Traiana, ville actuelle de Xanten sur le Rhin inférieur (Knörzer, Meurers-Balke et Tegtmeier 1995). D’autres furent trouvés dans la Colonia Claudia Agrippina, c’est-à-dire Cologne (Knörzer 1987 : 297) et, dans un puits aussi, à Butzbach (Hesse, Allemagne) (Kreuz 1994/1995).

28En Grande-Bretagne, la découverte de graines a été signalée à York sur plusieurs fouilles d’époque anglo-saxonne. L’utilisation de la gaude pour la teinture y est plus que probable dès le début de l’époque médiévale (Hall 1996). Les attestations carpologiques sont fréquentes pour cette période mais seule la mise au jour d’une grande quantité comme celle trouvée dans un système de drainage à Dyer Lane (Beverley, Grande-Bretagne) atteste clairement de l’utilisation de l’espèce comme plante tinctoriale (Hall inédit, cité par Gale et Cutler 2000 : 214).

29D’autres restes carpologiques furent découverts dans des structures de quai à Redcliff (Bristol) (Gale et Cutler 2000 : 214), ou dans des latrines du xve siècle à Paisley Abbey en Écosse (Dickson 1996), et dans d’autres latrines et niveaux de circulation à Göttingen (Hellwig 1997), Aix-la-Chapelle (Knörzer 1984 : 230) et Cologne (Knörzer 1987 : 340).

30Une découverte remarquable concerne l’entassement en lits de tiges et de feuilles imbibées correspondant à la perte d’un stock destiné au commerce, dans un niveau gorgé d’eau daté des xiie-xiiie siècles, conservé au Korenmarkt à Gand (Belgique) (Bastiaens 1998).

31Le développement des activités de tannerie et l’essor de la culture de la gaude au Moyen Âge et à la Renaissance ont été favorisés par la prospérité de la production textile et l’accroissement des exportations. Dès lors, les plantes séchées représentaient un important produit d’échange à l’échelle régionale dans les villes commerçantes d’Europe de l’Ouest (Leix 1937a, 1937b, 1938).

32Le déclin de la culture de la gaude intervient au xixe siècle, quand les teintures naturelles furent de plus en plus souvent remplacées par des couleurs synthétiques et l’artisanat de teinture traditionnelle se terminerait avec le développement rapide d’industrie de teintures et colorants synthétiques (Fox et Nieto-Galan 1999 ; Morris et Travis 1992 ; Nieto-Galan 2001 ; Murmann 2000 ; Murmann et Homburg 2001). L’émergence du coton dans la production textile est une autre cause possible de cet abandon progressif, dans la mesure où la gaude « prend » moins bien sur cette matière.

33Ce rapide aperçu des documents qui illustrent une histoire de la gaude et montrent sa place importante dans le monde des teintures médiévales et modernes, la révision des indices archéobotaniques relatifs à sa culture, pourraient encourager les archéologues de ces périodes à s’intéresser de plus près aux structures témoignant de la production textile. L’échantillonnage des sites médiévaux et modernes conservant des traces d’activités artisanales telles que tanneries, ateliers de teinture et premières usines pourrait délivrer du matériel botanique tout à fait approprié pour l’étude détaillée des premiers savoir-faire techniques. L’archéobotanique contribuerait ainsi à parfaire nos connaissances en matière de techniques de teinture, de production et de commerce des plantes tinctoriales. Une fructueuse collaboration pourrait dès lors s’établir entre carpologues, archéologues, et spécialistes du textile et de la chimie des colorants.

Bibliographie

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Quelques sources historiques

On trouve des recommandations concernant la teinture des pièces d’étoffe, notamment à la gaude, dans les ouvrages ou les extraits suivants :

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