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Immunschwäche oder Immunsuppression uit http://www.drugbase.de/de/datenbanken/arzneipflanzen

Die Ursachen für eine Immunschwäche oder Immunsuppression können mannigfaltig sein: Eine falsche Ernährung oder Lebensstil (zu wenig oder zu viel Nahrung, Bewegungsmangel, exzessive Sportausübung, schwerer Alkohol- oder Nicotinabusus), und Umwelteinflüsse (Klimaänderungen; UV-Licht; Gifte) können genauso dazu beitragen wie schwere Verbrennungen, Krankheiten (Diabetes, Urämie, Tumore, schwere Allergien), medizinische Behandlungen (Chemotherapie, Antibiotikagabe) und psychosomatische Faktoren. Eine Minderung oder Unterdrückung der zellulären und humoralen Immunantwort kann vermehrt Infektionen und Entzündungen zur Folge haben.

Behandlung

Ist eine Immunschwäche erkannt, so kann man sie therapieren, indem man das zelluläre und humorale Immunsystem aktiviert. Da es sich um komplexe Zusammenhänge handelt und da Patienten individuelle Variationen aufweisen, lässt sich ein überzeugender pharmakologischer Wirksamkeitsnachweis für eine adäquate Phytotherapie kaum erbringen. Vermutlich immunstimulierende Sekundärstoffe findet man in der Klasse der Polysaccharide, Alkylamide, Phenole, Triterpene und nichtproteinogenen Aminosäuren. Kontrollierte klinische Studien wurden mit Echinacea und Eleutherococcus durchgeführt, die eine gewisse positive Wirkung bei Infektionen und Erkältungskrankheiten zeigten. Die Reizkörper- oder Counterirritans-Therapie setzt Drogen mit scharfen, hyperämischen, entzündungserregenden oder zytotoxischen Inhaltsstoffen ein, um das Immunsystem zu stimulieren.

Wichtige Arzneipflanzen

Baptisia tinctoria, Echinacea purpurea, E. pallida, E. angustifolia, Eleutherococcus senticosus, medizinische Hefen (Saccharomyces cerevisiae), Sutherlandia frutescens, Tabebuia impetiginosa, Thuja occidentalis, Viscum album. Pflanzen der Volksmedizin: Achyrocline satureoides, Arnica montana, Calendula officinalis, Eupatorium perfoliatum, E. cannabinum (Achtung; enthält karzinogene PAs!), Matricaria recutita. Reizkörpertherapie: Capsicum annuum, Croton tiglium (Achtung, kokarzinogene Phorbolester!); Daphne mezereum, Euphorbia-Arten (Achtung, kokarzinogene Phorbolester!); Rhus toxicodendron, Sinapis nigra, Terpentin aus Pinus (und Tiergifte, wie Apis, Lachesis und Lytta vesicatoria).

EXEMPLES DE PLANTES MEDICINALES STIMULANT L'IMMUNITE (IMMUNOSTIMULANTE)

Les médecines traditionnelles d'Asie ont de tous temps favorisé la prévention des maladies, on ne s'étonnera pas que leur pharmacopée soit riche en plantes ou mélange de plantes immunostimulantes.

La tradition hippocratique insistait également sur l'importance du "terrain" et la nécessité de le renforcer.

La médecine occidentale moderne est plus centrée sur les soins "curatifs" que préventifs car on connaît mieux les agents pathogènes et l'on dispose d'un arsenal thérapeutique puissant et diversifié. Mais cette façon de soigner atteint ses limites et la nécessité de la prévention est maintenant bien admise surtout pour prévenir les maladies dégénératives dont les cancers.

Voici quelques plantes et extraits de plantes connus traditionnellement ou à la suite d'essais pharmacologiques pour leur pouvoir immunostimulant.

Cette page n'a aucun caractère exhaustif, les plantes protectrices sont heureusement très nombreuses.

Les plantes fortement immunostimulantes sont à éviter quand on subit les effets d'une maladie auto-immune et à proscrire en cas de transplantation d'organe ou de greffe.

CHAMPIGNONS : le polypore versicolor (Coriolus-Trametes versicolor) reishi (Ganoderma lucidum) shiitake (Lentinula edodes) maitake (Grifola frondosa)

Ces champignons très utilisés en Asie sont riches en élément minéraux, vitamines et polysaccharides. Certains de ces polysaccarides (beta glycanes) sont considérés comme très immunostimulants.

C'est le Coriolus versicolor qui semble le plus efficace, on peut l'employer pour accompagner un traitement anticancéreux moderne, il renforce l'effet du traitement, diminue le temps de convalescence.

Les extraits de Trametes-coriolus PSK (krestin) ou PSP sont en vente libre en Asie, pour la posologie se référer à la notice du laboratoire.

Exemple de posologie :

Poudre de Trametes-Coriolus versicolor :

3 à 10 g par jour de poudre de champignon deshydraté , ce qui correspond à environ 10 à 30 g de champignon frais (que l'on peut récolter dans la nature ou cultiver) .

On peut augmenter cette posologie, (la doubler par exemple), et il est bien évident que l'on arrête le traitement en cas d'effets secondaires qui signent une intolérance : urticaires, troubles digestifs, migraines ...

On peut faire des gélules de poudre de champignon deshydraté ou le consommé sous forme d'infusion prolongée, ou l'incorporer à la nourriture.

On peut récolter les champignons dans la nature mais certains sont très rares (reishi). Il existe maintenant des techniques de culture pour ces champignons qui sont pour la plupart lignivores.

Tous les champignons comestibles y compris ceux qui vivent en symbiose au pied des arbres contiennent des polysaccarides potentiellement immunostimulants (rappel : les champignons doivent être cuits pour éviter une contamination bactérienne et cueillis dans des zones éloignées de sites industriels surtout liés à l'industrie nucléaire ou pollués par des métaux "lourds").

ASTRAGALES : Astragalus membranaceus et Hedysarum polybotris

Il existe de nombreuses espèces d'astragales mais celles qui sont connues pour leur propriétés médicinales viennent d'Asie.

C'est la racine des plantes de 5 à 7 ans qui est séchée puis transformée en minces lamelles ou en poudre.

Elles entrent dans la composition de nombreux médicaments de la médecine traditionnelle chinoise mais sont aussi incorporées à la nourriture.

Hedysarum polybotris est plus souvent employée à Taiwan.

Des études pharmacologiques ont confirmées leur capacité à protéger le foie et à stimuler les défenses immunitaires.

Une posologie moyenne : 5 à 10 g de poudre par jour en 2 fois ou 10 à 30 g de racine en lamelles par litre d'eau (décoction) ou de soupe (1/4 à 1/2 litre par jour).

On trouve sur internet de nombreux compléments alimentaires en contenant mais le risque d'adultération est important.

Sur les marchés asiatiques ou internet on achète directement la racine en lamelles.

GINSENG Panax ginseg, ELEUTHEROCOQUE Eleutherococcus senticosus

Les ginseng et éleuthérocoques sont surtout connus pour leur pouvoir anti-stress, "adaptogène" et permettant une amélioration des performances tant physiques que psychiques.

Mais ce sont aussi des plantes qui stimulent le système immunitaire , participent à la régulation des processus inflammatoires et sont protecteurs tissulaires.

On cultive maintenent les ginseng autant en Asie qu'en Amérique du nord et il est parfaitement possible d'en faire pousser en France dans son propre jardin ou coin de forêt .

C'et la racine qui est médicinale sur des pieds qui ont au moins 3 à 4 ans.

On trouve de nombreuses préparations à base de ginseng, généralement sous forme de poudre de racine sèche conditionnée en gélules de 250-500 mg; une posologie moyenne serait 1 g de poudre de ginseng par jour avec la possibilité de doubler cette quantité (2 g par jour).

On limitera la durée de la cure à 3 mois au plus car, à plus long terme, on peut observer des effets secondaires indésirables du type imprégnation par les corticoïdes.

Les extraits de ginseng sont très souvent associés à d'autres phytomédicaments : antiasthéniques, antiartérioscléreux, antisénescence et aussi aux vitamines et oligo-éléments.

L'éleutherocoque sibérien s'utilise de la même façon.

LES ECHINACEES

Ces plantes des grandes plaines nord-américaines Echinacea angustifolia, Echinacea purpurea, Echinacea pallida, mais que l'on cultive très bien en Europe (le plus souvent comme plantes décoratives) sont utilisées depuis longtemps, à l'instigation des chercheurs allemands, pour renforcer l'immunité et mieux lutter contre les infections tant virales que bactériennes.

De nombreuses études cliniques et méta-analyses semblent conforter cette idée avec tout de même quelques bémols : les extraits d'Echinacea (racines ou parties aériennes selon les espèces) renforcent l'immunité des gens moyennement immunodéprimés mais n'augmentent pas significativement celle des bien portants, et le traitement doit être relativement court (quelques semaines) sans quoi un effet inverse peut s'observer.

Posologie

Il est recommandé de prendre l'équivalent d'un gramme de plante sèche 2 à 3 fois par jour pendant quelques jours (dose de charge) puis seulement 1g par jour mais attention, certaines personnes peuvent être allergiques aux échinacées.

- sous fome de tisane

- sous forme de plante en poudre (en gélules)

- sous forme de préparation en pharmacie parfois associé à d'autres plantes immunostimulantes

- sous forme de teinture alcoolique, concentrée au 1/5 , de plante sèche entière( E. angustifolia) ou de racine : 30 à 100 gouttes par jour

LABIEES : SAUGE, THYM, ORIGAN, ROMARIN, BASILIC

Ces plantes "méditerranéennes" mais que l'on trouve maintenant dans le monde entier, sont utiles pour prévenir les infections virales et bactériennes.

Leur contenu en acides-phénol, phénols et flavonoïdes semble être à l'origine de ce pouvoir immunostimulant plus que la présence d'huiles essentielles.

Des recherches récentes montrent que le CARNOSOL est probablement un des composants de ces plantes qui possède le plus d'efficacité sur l'immunité et la prévention des cancers.

Il est particulièrement présent dans les feuilles de romarin et de sauge

Posologie

- Tisane régulière une ou deux fois par jour d'une labiée ou d'un mélange des parties aériennes fleuries de plusieurs espèces.

- Ajout régulier de ces plantes dans la nourriture (on peut utilisé le mélanges d'herbes de provence BIO)

- Teinture-mère de ces plantes en mélange égal 40 gouttes deux à trois fois par jour(on peut aussi ajouter la teinture mère de lavande aspic ou officinale)

ASHWAGANDHA : Withania somnifera

L'ashwagandha est une plante importante dans la médecine traditionnelle ayurvédique en Inde.

Elle est en général associée à d'autre plantes pour soigner aussi bien des douleurs articulaires qu'un état dépressif, mais aussi comme plante "adaptogène" à la manière du ginseng.

Elle augmenterait la résistance de l'organisme, permettrait d'éviter infections et maladies dégénératives.

C'est la racine de cette solanacée qui est utilisée, mais la pharmacopée Française ne recommande pas son usage, elle est sur la liste B des plantes dont les inconvénients potentiels (la présence d'alcaloïdes toxiques) sont supérieurs aux avantages.

Exemples de posologie : décoction (15 mn) de 1 à 2 g de racine sèche dans 1/2 litre d'eau à consommer dans la journée en cure de 2 à 4 semaines avec repos thérapeutique d'un mois.

BARDANE Arctium lappa

La bardane est une plante robuste pouvant atteindre 1,5 m présente en Eurasie et Amérique du nord et que l'on trouve un peu partout en Europe le long des chemins, près des décharges sauvages, dans les terrains abandonnés, le long des rivières sèches en été etc.

Elle est bisannuelle, très facile à reconnaitre par ces capitules floraux dont les bractéres sont couverts de petits appendices en forme de crochet, ce qui lui permet de s'accrocher sur les fourrures animales ou les vêtements des passants.

La racine (comestible et apprécié au japon) contient entre autre de l'inuline (diurétique dépurative) et des glucides immunostimulants.

On peut l'utiliser directement bien sèche et réduite en poudre ou sous forme d'extrait hydroalcoolique (teinture-mère, teinture alcoolique plus concentrée, extrait fluide).

Exemples de posologie :

- poudre de racine de bardane : 30 g de poudre dans 1 litre d'eau , décoction à feu doux pendant une dizaine de minutes. Filtrer, 1/2 litre par jour en 3 ou 4 fois. On peut aussi l'incorporer à la nourriture (soupe),

- teinture-mère (plante fraîche) : 100 gouttes par jour en deux fois.

REGLISSE

C'est une plante de l'Ancien Monde, dont on connait plusieurs espèces et variétés.

Celles qui sont le plus utilisées sont : Glycyrrhiza glabra en Europe et Moyen-Orient, Glycyrrhiza uralensis en Chine (l'orthographe compliquée de ce genre végétal est directement emprunté au grec ancien).

On trouve les réglisses à l'état sauvage et on les cultive aussi maintenant au Proche Orient, en Chine, en Russie, au Pakistan, au USA et en Espagne.

La racine et les stolons séchés constituent la réglisse proprement dite et sont les parties médicinales.

Les extraits de réglisse et l'acide glycyrrhétique qu'ils renferment sont faiblement antibactériens, antiviraux, cicatrisants et immunostimulants, apparemment sans effets toxiques ou mutagènes hormis des troubles métaboliques (hypertension et hypokaliémie) quand on dépasse la dose (150 mg de glycyrrhizine par jour) et en cas d'utilisation prolongée .

L'activité antivirale est connue par des études in vitro et par des résultats cliniques sur les lésions herpétiques notamment de la bouche.

On relève aussi dans la littérature scientifique la possibilité d'une action contre les virus très pathogènes du sida , du SARS, de la grippe A ou des hépatites, mais cela reste à confirmer.