Galium verum / Geel walstro

Antioxidant properties of Galium verum L. (Rubiaceae) extracts

Neda Lakić

/ Neda Mimica-Dukić

/ Jelena Isak

/ Biljana Božin

Published Online: 2010-04-08 |

The antioxidant properties of methanol extracts of Lady’s Bedstraw (Galium verum L., Rubiaceae) herb from two different localities in Serbia were evaluated. Antioxidant activity was assessed in four different model systems. Free radical scavenging capacity (RSC) was examined by measuring the scavenging activity of extracts on 2,2-diphenyl-1-pycrylhydrazil (DPPH) and hydroxyl radical (OH), as well as on hydrogen peroxide. In addition, the protective effects of lipid peroxidation (LP) in corn oil were evaluated by the TBA-assay using the Fe2+/ascorbate system of induction. The amount of dried extract, the content of total phenolics, flavonoids and chlorophylls was also determined. Extracts from both locations expressed very strong scavenger activity, reducing the DPPH⊙ (IC50=3.10 µg/mland 8.04 µg/ml) and OH radical formation (IC50=0.05 µg/ml and 0.54 µg/ml) and neutralising H2O2 (IC50=4.98 µg/ml and 3.80 µg/ml), in a dose dependant manner. Also, examined extracts showed notable inhibition of LP (IC50=11.69 µg/ml and 19.47 µg/ml). The observed differences in antioxidant activity could be partially explained by the levels of phenolics (2.44–4.65 mg and 4.57–5.16 mg gallic acid equivalents/g dry extract), flavonoids (6.38–10.70 µg and 15.56–17.96 µg quercetin equivalents/g dry extract) and chlorophylls in the investigated Lady’s Bedstraw extracts.

Oncol Rep. 2014 Sep;32(3):1296-302. doi: 10.3892/or.2014.3316. Epub 2014 Jul 9.

Galium verum aqueous extract strongly inhibits the motility of head and neck cancer cell lines and protects mucosal keratinocytes against toxic DNA damage. Schmidt M1, Polednik C1, Roller J1, Hagen R1.

Galium verum, also known as Lady's Bedstraw, is an herbaceous plant native to Europe and Asia, and has been used in traditional medicine as an anticancer medicine applied in most cases as a decoction. The influence of a Galium verum decoction on the head and neck cancer cell lines HLaC78 and FADU was analyzed and proved to be toxic in high doses on both cell lines. Cytotoxicity appeared to be influenced by expression of p-glycoprotein (MDR-1) in the carcinoma cell lines. Mucosal keratinocytes, although void of MDR-1 expression, showed only low sensitivity against high Galium concentrations. Sublethal doses of Galium extract acted as strong inhibitors of motility, as shown by a spheroid-based invasion analysis on Matrigel-coated surfaces. Inhibition of invasion was significantly more pronounced in the invasive HLaC78 cell line. mRNA expression analysis of matrix metalloproteinases MMP-2 and MMP-9 and their inhibitors TIMP-1/-2 revealed significant TIMP-1 upregulation after an 8-h Galium exposition in FADU cells. Gelatinolytic activity, however, was not influenced by Galium extract in HLaC78, in the FADU cells MMP-2/-9 activity was slightly increased after incubation with Galium extract. In primary mucosal keratinocytes, Galium decoction protected DNA against benz[a]pyrene, one of the most DNA toxic agents in cigarette smoke. In conclusion Galium extract may be useful as a preventive and/or a concomitant therapeutic approach in head and neck cancer.

Galium verum

Propriétés thérapeutiques

    • Sédatif, antispasmodique

    • Sudorifique, dépuratif rénal et hépatique, diurétique léger

    • Galactogène (?)

Usages thérapeutiques

    • Troubles de la sphère hépatobiliaire : obstruction du foie, lithiase biliaire

    • Troubles de la sphère vésico-rénale : lithiase urinaire et rénale, cystite, rétention d’urine, hydropisie, oligurie

    • Affections cutanées : plaie, plaie cancéreuse, ulcère rebelle, ulcère d’aspect cancéreux, dartre invétérée, eczéma, psoriasis, dermatose rebelle, gale, tumeur ganglionnaire ulcérée, autres inflammations et éruptions cutanées

    • Obstruction des glandes mésentériques

    • Troubles du système nerveux : nervosité, irritabilité, angoisse, palpitations, insomnie légère, migraine et/ou gastralgie d’origine nerveuse, hystérie (plus précisément : « petits accidents de l’hystérie » selon Leclerc), épilepsie (?) : le gaillet jaune possède une longue et très ancienne réputation d’anti-épileptique, mais il a été plus souvent en usage à travers les affections nerveuses mineures en général. Dans ces cas-là, on ne le considère nullement comme une panacée, tout juste comme un auxiliaire.

Modes d’emploi

    • Infusion de sommités fleuries.

    • Décoction de sommités fleuries.

    • Poudre de feuilles sèches.

    • Suc frais de sommités fleuries.

    • Teinture-mère.

    • Feuilles froissées en application locale.

    • Onguent.

    • Eau distillée.

    • Précautions d’emploi, contre-indications, autres informations

Récolte et séchage : écoutons ce qu’en dit Cazin : « On doit le récolter lorsqu’il est en fleur et par un beau temps. Disposé en guirlandes, on le fait sécher promptement, pour le conserver ensuite dans des boîtes et à l’abri de la lumière. Ses fleurs noircissent, et il perd de ses propriétés en vieillissant. Comme on peut se le procurer facilement, on fera bien de ne pas le garder au-delà d’un an » (2), ce qui oblige de n’en pas cueillir plus qu’il est besoin. Alors qu’on considère généralement que les mois de récolte courent de juin à septembre, on préconise parfois de cueillir le gaillet jaune juste au moment où il fleurit, avant libération du pollen. Quand il s’agira de « s’enherber », on ramassera le gaillet jaune au printemps en compagnie d’autres plantes dépuratives, et les racines, si besoin est, à l’automne.

Note : le gaillet jaune, particulièrement odorant lorsqu’il est frais, prend, en séchant, un parfum peu avenant, contrairement à l’aspérule qui développe tous ses arômes grâce à la dessiccation.

Ferment lactique : pour Lieutaghi, la chose est simple : « Il suffit de faire infuser quelques sommités fraîches, contuses, dans le lait tiède qui ‘prend’ plus ou moins vite selon la température ambiante » (3). Plus précisément, il faut compter 15 à 20 g de ces sommités fleuries fraîches (ou 5 g à l’état sec) pour un litre de lait. Bien sûr, ce ferment lactique qui donne une teinte jaune et un arôme délicat au fromage, agit parfois de façon aléatoire, en premier lieu en fonction de sa concentration dans la plante utilisée.

Matière tinctoriale : le gaillet possède un point commun à de nombreuses Rubiacées : une racine tinctoriale permettant d’obtenir une teinture rouge orangé sur la laine. Abondant dans les espaces septentrionaux, le gaillet jaune y fut souvent utilisé dans ce but en lieu et place de la garance, non seulement absente de ces zones (Islande, Écosse, Laponie…), mais surtout hors de prix. Cependant, le pouvoir tinctorial de ce gaillet apparaît moindre que celui de la garance, à moins qu’il faille, là encore, compter sur une question de concentration et de mode opératoire. A ce titre, voici ce que suggère Cazin : « La racine, arrachée au printemps ou à l’automne, bien nettoyée et disposée en couche avec la laine filée, ensuite bouillie avec la petite bière, teint la laine en rouge » (4) Au tour de Thierry Thévenin de proposer dans un ouvrage plus récent (il a tout juste dix ans) un modus operandi différent : « Vous devez par exemple utiliser 500 grammes de cette racine finement moulue pour un petit litre de bain de teinture, orange saumoné, que vous pouvez toutefois renforcer, selon l’antique recette persane, avec… du yaourt séché » (5). C’est à croire que le gaillet jaune n’est pas prêt à nous voir changer de crèmerie !…

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1. Thierry Thévenin, Les plantes sauvages : connaître, cueillir et utiliser, p. 195.

2. François-Joseph Cazin, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, p. 217.

3. Pierre Lieutaghi, Le livre des bonnes herbes, p. 250.

4. François-Joseph Cazin, Traité pratique et raisonné des plantes médicinales indigènes, p. 217.

5. Thierry Thévenin, Les plantes sauvages : connaître, cueillir et utiliser, p. 195.