Atriplex hortensis / Tuinmelde

Tuinmelde is een eenjarige plant, afkomstig uit Zuid-Europa. Er zijn varianten met heldergroene, geelgroene of dieprode bladeren. Je komt ze dan ook wel eens als sierplant tegen. Melde kan één tot anderhalve meter hoog worden. Als groente kan je best blaadjes van niet doorgeschoten planten plukken. In de Middeleeuwen was dit een populaire groente, die nu vrijwel overal verdrongen is door spinazie. Bereiding en gebruik zijn dan ook analoog. Het plukseizoen is wel heel wat langer dan spinazie, want je kan melde het hele jaar door plukken. zolang de blaadjes niet verkleurd of verdord zijn. De plant is ook niet kieskeurig wat standplaats en bodem betreft, waardoor hij zelfs door iemand zonder groene vingers met veel succes kan gekweekt worden. Nogal wat leden van de Atriplex familie lijken sterk op mekaar, maar ze zijn dan ook allemaal eetbaar. Zo kom je ook wel eens Atriplex patula, uitstaande melde tegen of A. nitens, wat de oervorm van de tuinmelde zou kunnen zijn. Atriplex halinus is een mediterrane variant die ook gewoon melde genoemd wordt. Dit familielid bevat veel chroom en mangaan. Atriplex bevat weinig oxaalzuur, daardoor is de smaak fijner dan van spinazie of spinaziezuring. Het bevat 5 % eiwitten en tot 7% sacchariden en is verder rijk aan mineralen (Ca, Mg, P, Fe) en vitamine C. Het bevat ook nog caroteen en anthocyaan, de kleurstof die rode melde rood maakt.Hierbij een Franstalig artikel van Dr. Leclerc over L 'Arroche', de Tuinmelde, gepubliceerd in 1932 in het boek 'Les Legumes de France'. De boeken van Leclerc zijn juweeltje op gebied van de kruidengeneeskunde. Ze zijn mooi, literair en poëtisch geschreven met toch nuchtere wetenschappelijke en geschiedkundige informatie over groenten, fruit en kruiden. Hij wordt met recht de vader van de moderne fytotherapie genoemd, al leefde hij in het begin van de 20ste eeuw.

L' ARROCHE

(Atriplex hortensis L.), Chénopodiacées. Les Legumes de France. Henri Leclerc. Amedee Legrand Ed. Paris 1934?

C'est à Plancy, pendant la retraite de la Marne, que je fis connaissance avec l'arroche dont j'avais récolté plusieurs touffes auprès du presbytère. Comme je remplis­sais: alors les fonctions de chef de popote, je remis ma cueillette au poilu qui nous servait de cuisinier et lui donnai l'ordre d'accommoder ce végétal selon les préceptes de l'art culinaire : « C'est de la Bonne Dame, me dit-il avec une moue très expressive ; chez nous, on la donne à manger aux cochons. » Celte phrase, dans sa concision, reprodui­sait le dédain que professaient les Grecs pour une plante qu'ils avaient nommée à-rpà^a^-ç, mot qui signifie, suivant les étymologistes, plante non comestible (de à privatif et Tpétpw nourrir). Une telle origine, il est vrai, ne peut s'expli­quer que par un de ces euphémismes familiers aux Hellènes, car, de toutes les herbes potagères, l'arroche est une ce celles dont la culture remonte à la plus haute antiquité ; elle était pour les anciens ce que sont pour nous les épinards, se prêtait aux mêmes usages et avait la réputation de posséder les mêmes vertus.

Employée comme médica­ment par Hippocrate qui prescrivait sa graine, « lorsque la semence de l'homme se putréfie dans l'utérus » ou contre les douleurs de cet organe, elle est citée par Dioscoride parmi les légumes qui relâchent le ventre ; le même auteur nous apprend qu'on en préparait un breuvage salutaire aux épileptiques. Elle était encore très appréciée au Moyen-Age et à la Renaissance, surtout en Italie : « Les Italiens, dit Ch. Estienne, font une sorte de tartre des arroches ; ils hachent menu leurs feuilles, les pislent avec fourmage, beurre frais et jaune d'œufs, puis avec paste les incorporent et font cuire au four. » Sainte Hildegarde attribue à l'arroche des propriétés digestives et vante son usage interne et externe chez les malades atteints de scrofule ; sa semence, associée à la racine de rave et à la catapuce entre dans la /composition d'un sirop indiqué par Platearius contre « coté-\liane de saxe flame (fièvre quotidienne causée par un flegme salé) ». D'après Thibault Lespleigney, nul remède ne convient mieux

Aux cueurs des délicates filles

Quand elles sont de langueur débilles ;

toutefois le bon apothicaire tourangeau, connaît une théra­peutique plus efficace ; sans doute

Ceste lierbe est de valleur :

Mays quant une fille passe aage

Rien ne luy est que mariage (3).

Avec les partisans de la doctrine des signatures, l'arroche devient une sorte de panacée ; sa feuille d'un vert jaunâtre augmente la bile ou la chasse à volonté et guérit la jaunisse ; taillée en forme de patte d'oie, elle possède les mêmes pro­priétés que la graisse de ce palmipède et, comme elle, exerce une action spécifique sur le mal sacré, les tumeurs, la goutte, les maladies de la vulve ; enfin la consistance ligneuse de sa racine est l'indice de son utilité pour con­solider les os (*).

Près de deux siècles plus tard, bien que les médecins eussent ramené à de justes proportions les vertus de l'arroche en la classant parmi les plantes simple­ment émollientes, on reconnaissait les vestiges d'éloges si pompeux à ce qu'elle faisait encore partie de deux prépara­tions du Codex réputées contre l'épilepsie, les vapeurs et les convulsions des enfants ; la poudre antispasmodique et la poudre de guttète. Mais si elle subsistait dans les bocaux, elle avait été, depuis longtemps, bannie des fourneaux, détrônée par l'épinard ; dans l'Ecole du Jardin potager publiée en 1780, de Combles, tout en concédant qu'elle est ' bonne pour amollir le ventre et pour faire couler les matières recuites', déclare qu'elle est « contraire aux esto­macs faibles et que l'on ne doit pas en mettre dans les aliments ». A l'ostracisme succéda l'oubli ; aujourd'hui, on ne pourrait en demander à un fruitier sans le voir aussitôt rouler des yeux ronds comme des billes ou prendre un air de dignité offensée, avec ce haussement de l'épaule qui, pour employer l'expression de Courteline, pardonne à l'inso­lence en faveur de la bêtise.

La seule mention dont l'arroche ait été l'objet à notre époque n'est pas faite pour la réha­biliter : M. Matignon a signalé, chez les Chinois qui en font usage, des accidents se traduisant par un œdème intense à début rapide avec formation de phlyctènes et par des troubles de la motilité, de la sensibilité et de la circulation ; mais la genèse de cette intoxication, qui reste assez obscure, paraît devoir être rattachée à la présence sur la plante de pucerons exerçant une action vésicante ('). Il serait donc injuste de charger l'arroche de méfaits dont elle est irres­ponsable et auxquels, d'ailleurs, sont seuls exposés les habi­tants du Céleste Empire. Tout ce que nous pouvons lui reprocher c'est d'être un légume résolument insignifiant, médiocrement nutritif et de saveur peu relevée. On peut, cependant, la rendre, sinon très savoureuse, du moins très acceptable en la combinant avec l'oseille dont elle corrige l'acidité et qui lui communique un peu de relief ; aiguisée de la sorte, elle exerce des effets rafraîchissant qui justi­fient le conseil que donnait Roques à la cuisinière « de ne jamais oublier la Belle-Dame, si son maître est mélanco­lique, emporté, s'il va dificilement à la garde-robe ».

Referenties Leclerc.

    • Hippocrate, De morbis mulierum, lib. I, sect. I et lib. II, sect. II.

    • Hildegardius, Physica, lib. I, De plantis, cap. CIV.

    • Thibault Lespleigney, Promptuaire des médecines simples en rithine joieuse, 1544.

    • J.-B. Porta, Phytognomonica octo libris contenta, 1583.

    • Matignon, De l'atriplicisme ou intoxication par l'arroche <C. R. Acad. de mêd., 1897).

Atriplex hortensis

Tuinmelde, tamme melde, hof-melde (Nederlands); orache, arrach, garden orache, red orache, mountain spinach, French spinach, butter leaves, sea purslane (Engels); Gartenmelde, Spanischer Salat, Spanischer Spinat, Orache (Duits); arroche jardins (Frans); armuelle, bledos molles (Spaans); Atriplice degli orti, armola, trapese (Italiaans)

Atriplex slaat op de driehoekige vorm van het blad en hortensis op het feit dat het in de tuin (hortus) wordt geteeld.

Ze lijkt ietwat op de melganzevoet (ook eetbaar) die smallere bladen geeft. Uiteindelijk zijn ze beide lid van de amaranthaceae, de amarantenfamilie, waartoe ook spinazie behoort.

Historie

Tuinmelde - een Blonde Belle DameHet is een oude, veelgebruikte groente in Midden-Europa die nu nog nauwelijks wordt gegeten. Men vermoedt dat deze melde uit Siberië stamt [19]. Archeologische vondsten tonen aan dat het al duizenden jaren wordt gecultiveerd. Het vermoeden bestaat dat Atriplex hortensis voortkomt uit de soort A. aucheri, die uit Midden-Azië stamt. In het standaardwerk van Hermann Meusel [7] wordt gesteld dat het voortkomt uit Atriplex nitens (syn: A. sagittata) en vanuit Oost-Europa is verspreid. Andere bronnen zeggen juist dat Atriplex hortensis van rond de Middellandse Zee komt en van daar via Midden-Azië tot in China is verbreidt.

[3] Kiest de gulden middenweg houdt het er op dat het tijdens de opkomst van de beschavingen rond de Middellandse Zee aldaar dan ook in cultuur werd gebracht. Het werd in elk geval ook in Tibet en Bengalen geteeld. Daarover bestaat geen discussie.

De oudste beschrijving van tuinmelde is van de Griek Theophrastus van Eresus, die als de eerste botanicus – ‘Vader van de Plankunde’ – wordt beschouwd. Van hem zijn twee werken bewaard gebleven en in de vijftiende eeuw van het Grieks in het Latijn vertaald: historia plantarum (geschiedenis van planten) en de causis plantarum (over het ontstaan van planten). De Grieken noemden het atraphaxis [13]; ‘gouden groente’ dat niet alleen op de plant maar ook op de zaden slaat – je zou het zaad misschien als kleine gouden munten kunnen betitelen.

De Griekse arts en botanicus Pedanius Dioscorides geeft in zijn De Materia Medica (ca. 60 n Chr) aan dat tuinmelde gekookt wordt voor het eten.

Plinius de Oudere geeft het in zijn Naturalis Historia (77 n Chr) de naam atriplex en beschrijft het als een groente. Het waren dan ook de Romeinen die de tuinmelde naar het noorden, naar Midden-Europa, brachten.

Ze wordt als adripias vermeld in de zogeheten ‘capitulare de villis vel curtis imperii’ – kort: capitulare de villis – de landgoedverordening van Karel de Grote. Hierin staat gedetailleerd beschreven wat er op zijn kroondomeinen moest worden geteeld. Bij de Duitse stad Aken is een zogenaamde Karlsgarten aangelegd, met de planten uit de capitulare de villis. En die tuin kan worden bezocht.

Rond 1200 deed ook de teelt van spinazie haar opgang en nadien liep de teelt van tuinmelde als voedsel langzaam terug. Na de Tweede Wereldoorlog raakte het in de categorie ‘vergeten groenten’ [2].

Pas in 1548 is de tuinmelde in Engelse tuinen terecht gekomen. Maar daarvoor werd ze al beschreven door William Turner die het in zijn Libellus de re herbaria (1538 – een overzicht van planten en dieren in Engeland) overigens areche noemde.

Rembert Dodoens noemt het in zijn Cruydt-Boeck (1644) Tamme of Hof-Melde. Hij beschrijft met name de heilzame werking. Maar bedenk dat kennis over kruiden / groenten en geneeskunde toen eigenlijk hetzelfde waren.

J Sci Food Agric. 2012 Jan 30;92(2):336-42. doi: 10.1002/jsfa.4581. Epub 2011 Sep 20.

Accumulation of Cu, Pb, Ni and Zn in the halophyte plant Atriplex grown on polluted soil.

Kachout SS1, Mansoura AB, Mechergui R, Leclerc JC, Rejeb MN, Ouerghi Z.

Three annual Atriplex species-A. hortensis var. purpurea, A. hortensis var. rubra and A. rosea-growing on soil with various levels of the heavy metals copper, lead, nickel, and zinc, have been investigated.

RESULTS:

Metal accumulation by Atriplex plants differed among species, levels of polluted soil and tissues. Metals accumulated by Atriplex were mostly distributed in root tissues, suggesting that an exclusion strategy for metal tolerance widely exists in them. The increased concentration of heavy metals in soil led to increases in heavy metal shoot and root concentrations of Ni, Cu, Pb and Zn in plants as compared to those grown on unpolluted soil. Accumulation was higher in roots than shoots for all the heavy metals. None of the plants were suitable for phytoextraction because no hyperaccumulator was identified. However, plants with a high bioconcentration factor and low translocation factor have the potential for phytostabilization. Similarly, the correlation between metal concentrations and translocations in plants (BCFs and TFs) using a linear regression was also statistically significant.

CONCLUSION:

Among the plants studied, var. purpurea was the most efficient in accumulating Pb and Zn in its shoots, whereas var. rubra was most suitable for phytostabilization of sites contaminated with Cu and Ni.

A. laciniata (Chenopodiaceae), a halophyte, one of the salt bushes species of Atriplex. Commonly known by their English name cut-leaf saltbush, Belgian orach, four wings saltbush, frosted orache, frosted sea orach. The plant is native to Australia, North America, South America and Eurasia [30]. Ethno botanists have not indicated any traditional use of this plant in Pakistan. Though, no toxicological or pharmacological studies have been carried out in detail so far on this specie. However antimicrobial, antineoplastic, analgesic, antipyretic, anthelmintic, insecticidals, cytotoxic, antioxidants, anticholinesterase, gastro and hepatotoxic, antiparasites, laxative, sedative activities have already been reported in various species of Chenopodiaceae [31,32]. Research has been paying attention on the biological effects of plants which are traditionally used as cholinesterase inhibitors and radical scavenging in-vitro as well as in-vivo [33]. This study is also focused on preliminary anticholinestrase and antioxidant potential of A. laciniata.