Giuseppe Pino (1940) photographe italien, né à Milan, de parents d'origine française, suisse, et italienne.

  • En 1962, il commence la photographie en tant que photoreporter pour le magazine « Panorama », y travaille pendant sept ans, au sein duquel il réalise de nombreuses couvertures.

  • En 1973, il s'installe à New York et se consacre essentiellement aux portraits de jazzmen, travail qui le rend très vitre célèbre.

  • A la fin des année 1980, il retourne en Italie, se met à la photographie publicitaire ainsi qu’aux nus, sans pour autant abandonner les portraits qu’il élargit au monde du spectacle, de la mode et de la politique.

  • En 2002 il publie « Jazz my Love », regroupant les plus grands protagonistes de la scène musicale de la deuxième moitié du 20eme siècle.

Giuseppe Pino est reconnu pour son travail de portraitiste et d’observateur privilégié de l’univers du jazz, mais en quatre décennies, il a réussi à affirmer son style en explorant différents genre, le nu, la mode, la publicité et l’image produite au service des grandes marques. Dans ses photos et portraits, sa marque de fabrique est d’installer une bonne dose d’ironie associée à un certain naturel, parfois à la limite du surréalisme et avec petite une pointe de sarcasme dans son travail le plus récent. Le monde du jazz, il le célèbre en capturant des moments les plus intimes.

Voir le jazz est ce qu’il préfère et a toujours voulu faire. Pour des férus de Jazz, le centre de la capitale lombarde cache un trésor d’images précieuses, « la Pinocothèque » et les archives de Giuseppe Pino

Il ne veut pas catégoriser, il photographie pour mettre en avant la personnalité, ses images sont toujours soignées dans les moindres détails, loin de ceux qui prennent des snapshots, il a besoin de temps et de contrôle pour parvenir à une combinaison de spontanéité.

Tout les grands du jazz sont passés devant son objectif, de Louis Armstrong à Keith Jarrett, de Thelonious Monk à Ella Fitzgerald, et très souvent ils viennent avec leur instrument, avec lesquels ils ne forment plus qu’un, comme si il n’étaient pas eux même sans eux.

Miles Davis, New York, 1982