Robert Capa (1913-1954) photographe américain d’origine hongroise, né Endre Ernő Friedmann à Budapest. Son enfance se déroule sans histoire dans une famille aisée de juifs non pratiquants. Dès 1930, il se met à la photographie.

      • En 1931, âgé de seulement 17 ans, impliqué dans des manifestations contre le régime autoritaire de l'amiral Miklós Horthy, il est contraint de quitter sa ville natale et s’exile en Allemagne à Berlin, en ayant pour seul objectif, celui de faire carrière dans le journalisme, pour subvenir à ses besoins dans un premier temps, grâce à son amie d’enfance exilée la photographe Eva Besnyö, il trouve un emploi en tant qu'apprenti développeur au sein de l'agence photo berlinoise, « Dephot » fondée par un de ses compatriotes, Simon Gutmann où il apprend les rudiments du tirage, du développement et travaille pour les entreprises Ullstein, parallèlement, il suit des études de sciences politiques à la « Deutsche Hochschule für Politik ».

      • En 1932, Simon Gutman lui donne l’occasion de couvrir son premier reportage sur Léon Trotsky en exil, poursuivi par la police Stalinienne, Capa se rend à Copenhague pour photographier clandestinement un meeting du révolutionnaire, son reportage fait immédiatement sensation, composé d'images avec une intensité et une proximité qui ancre son style.

      • En 1933, avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir il doit de nouveau s'exiler et s'installe à Paris. Dés son arrivée, il francise son prénom et se fait connaître sous le nom d’André Friedmann, il fréquente les cafés de Montparnasse ou il rencontre David Seymour, Henri Cartier-Bresson et André Kertész.

      • En 1934, lors d’une séance photo avec son amie Ruth Cerf, il fait la connaissance d'une étudiante allemande juive et antifasciste, Gerda Pohorylle, avec laquelle il débute une liaison, travaillant ensemble, lui comme photographe, elle comme assistante.

      • En 1935, alors que ses photos ne se vendent pas, il crée en compagnie de Gerta, un subterfuge, en décidant de prendre un pseudonyme : « Robert Capa », nom proche du réalisateur Frank Capra et « cápa » signifiant en hongrois « requin ». Avec ce pseudonyme, il invente tout un personnage autour de lui, Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain, ainsi il gagne en notoriété. La même année, il participe à la création de l’agence Alliance-Photo aux côtés de Pierre Boucher et Maria Eisner, il se lance dans le reportage d’actualité.

      • En 1936, il se rend en Espagne avec Gerda, qui à son tour se forge un pseudonyme, « Gerda Taro », ensemble il couvrent la Guerre civile aux côtés de troupes républicaines, en publiant ses photographies au sein des magazines « Vu », « Regard », « Ce Soir », « Weekly Illustrated », « Picture Post » et « Life ». Des reportages avec lesquels il obtient la reconnaissance en tant que photoreporter, grâce à son cliché du 5 septembre 1936, intitulée « Mort d’un soldat républicain », représentant un soldat des forces républicaines, en chemise blanche, s’effondrant après avoir été touché par une balle. La même année, son frère Cornell Capa le rejoint à Paris et devient son assistant.

      • Le 24 juillet 1937, suite au couple distendu, Greta, retourne seule sur le front et meurt à Brunete, écrasée par un char, ses obsèques sont organisées par le Parti Communiste Français, rendant hommage à la photographe, une foule immense l'accompagnant le long du chemin vers le cimetière du Père Lachaise. Capa anéanti par sa disparition, ne retourne qu'un an après en Espagne.

      • En 1938, il est envoyé par le magazine LIFE avec le réalisateur néerlandais, Joris Ivens, pour couvrir la seconde guerre sino-japonaise, utilise pour la première fois les pellicules couleur, et réalise une photographie qui fait la couverture du revue, celle d’un enfant chinois, habillé en militaire, légendée « Un défenseur de la Chine ». Il est baptisé par le Picture Post, le « plus grand photographe de guerre du monde ».

      • En 1939, il photographie l’exil des républicains espagnols et les camps d'internement dans le sud de la France . Pour le compte de « Match » et « Paris-Soir », il couvre le Tour de France de 1939, en étant l'un des premiers à prendre des photographies sur le tansad d'une moto, il ne s’arrête pas uniquement sur la course et les concurrents, ce qui l’intéresse est ce qui se passe en marge de l'action, les spectateurs, allant jusqu'à photographier la famille d'un des célèbres coureurs du temps, Pierre Cloarec, dit « le Colosse de Pleyben ».

      • En Septembre 1939, à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il fuit la France, rejoint sa mère Julia et son frère Cornell à New York.

      • Aux États-Unis, en 1942, il est chargé par le magazine « Colliers » de couvrir le front d’Afrique du Nord, puis enchaine pour le « Life » se rendant en Sicile, lors du débarquement des troupes alliées en juillet 1943.

      • Le 6 juin 1944, il est le seul photographe présent lors du débarquement allié en Normandie sur la plage d’Omaha Beach, sur le secteur Easy Red à hauteur de Colleville-sur-mer, durant plus de 6 heures, sous les bombes et entre les balles, il photographie la guerre au plus près. Aux côtés des soldats, il prend 119 photos. Lors du développement, un laborantin du Life magazine, pressé par le temps ferme dans sa hâte la porte de l’appareil de séchage, l’émulsion des pellicules se mettent à fondre. Seulement 11 photos sont valables et floues. L’une des photos les plus marquantes prises par Capa lors du débarquement, est celle de ce soldat allié, qui à peine après avoir quitté sa barge de débarquement, tente par tous les moyens de rester hors de l’eau, alors que le poids de sa mitraillette l’en empêche.

      • L'image très floue reste tout de même bien cadrée, et est légendée par la revue « Slightly out of focus » ( un peu floue ), titre qu'il reprend en 1947 pour son autobiographie.

      • En 1945, à la Libération, Capa prend des clichés des femmes tondues à Chartres, en offrant un témoignage de l’épuration qui sévit sur le territoire français. Il noue une liaison avec une des plus belles femmes du monde, l’actrice Ingrid Bergman, venue soutenir le moral des troupes, à Berlin, Capa la fait poser dans une baignoire récupérée au milieu des ruines.

      • « la première photo de la star au bain ! Mais vêtue de la tête aux pieds et sans eau. » Robert Capa.

      • En décembre de la même année, Capa ne la quitte plus, il la suit jusqu'à Hollywood ou il est accueillit à bras ouverts comme le photographe héros du jour J. Il se tourne vers photographie de mode et cinématographique, travaille pour les plateaux de l' « American International Pictures », et notamment pour le film d’Alfred Hitchcock « Les Enchaînés » ou Ingrid y incarne le rôle principal.

      • L’atmosphère d'Hollywood rapidement l’ennuie et Ingrid veut l'épouser, mais Capa né nomade, ayant toujours besoin de bouger, met fin à leur relation en 1946, refusant de se fixer définitivement, il offre ainsi à Hitchcock l’exemple du personnage et de l’idylle du couple dont le cinéaste s’inspire par la suite dans « Fenêtre sur cour ».

      • En 1947, il fonde avec David Seymour, Henri Cartier-Bresson, William Vandivert et George Rodger, l'agence « Magnum Photo », coopérative permettant aux photographes de conserver l’intégralité des droits de leurs clichés. La même année, il reçoit la « Medal of Freedom » de l’armée américaine, publie son autobiographie « Slightly Out of Focus » et se rend en Russie en compagnie de l'écrivain, John Steinbeck.

      • De 1948 à 1950, il réalise de nombreux reportages et documentaires cinématographique sur la naissance d’Israël, lors de sa proclamation d’indépendance, il photographie Ben Gurion avant son discours historique, la guerre, la construction de ce nouveau territoire de l’État hébreu, ainsi que la vague d’immigration qui vient le peupler. Puis couvre la première guerre israélo-arabe, et débute une collaboration avec le magazine, « Holiday ».

      • En 1951, il devient président de Magnum Photos et en 1954, avant de partir pour le Japon, il obtient la citoyenneté américaine.

      • En 1952, le rédacteur en chef du magazine « Holiday », Ted Patrick, lui commande une série de photographies destinées à illustrer un numéro spécial sur Paris. Capa partage ce travail avec quelques-uns de ses collègues de l’agence Magnum, au coté de Henri Cartier-Bresson, Chim et le tout jeune Dennis Stock.

      • Présent au Japon, lors d'une exposition photos de Magnum, le magazine LIFE ayant besoin d’un photographe pour couvrir la guerre d’Indochine, de suite il se porte volontaire. Sur place, il parcoure le Viêt Nam aux côtés des troupes françaises, le 25 mai 1954, dans la région du Tonkin, à Thai-Binh, voulant prendre une photo générale des soldats français, il s’écarte du chemin et marche sur une mine.

      • « La vie de Robert Capa témoigne des difficultés surmontées, des défis remportés, des jeux gagnés, sauf à la fin, lorsqu’il marche sur une mine. » Cornell Capa

      • À titre posthume, l’État français lui décerne la Croix de guerre.

Le style de Robert Capa, sont des photographies prises au plus près de l’homme et de l’action. Il s’intéresse à l’éphémère de la vie, aux instants fragiles de l'existence, tente de capter le moment où l’être humain fait face au danger et parfois à la mort, pour que la vérité soit bien là. C’est pour cette raison que la majorité de ses plus célèbres photographies de guerre sont mal cadrées et bien souvent floues, la plupart du temps il est debout ou allongé, avec une stabilisation lors de la prise généralement difficile à effectuer.

« Si ta photo n’est pas bonne, c’est que tu n’étais pas assez près. » Robert Capa

En 1936, il photographie aussi bien la France du Front populaire que la guerre d’Espagne. A 20 ou 30 ans, de jeunes photographes sont aux premières loges, munis de leur appareil photo, il est au coté d'Henri Cartier-Bresson, Chim, Robert Doisneau et Willy Ronis, en étant de total inconnus, ils saisissent le Paris des années trente pour illustrer journaux et magazines. Le Front populaire avec le mouvement de grèves le plus important jamais connu en France, cette nouvelle génération de photographes prend son essor. Elle sillonne la capitale et capte ces moments historiques, profitant de l’opportunité de la demande croissante de la presse magazine en plein développement.

« Ce n’est pas toujours facile de rester à part et d’être incapable de rien faire sinon d’enregistrer la souffrance autour de quelqu’un. » Robert Capa

Robert Capa, réalise des reportages engagés, sa sympathie pour les forces progressistes s’exprime dans ses clichés marqués par une franche adhésion à l’élan du Front populaire, il témoigne des moments uniques de l’histoire française d’avant 1939, celui de la mise en place d’un gouvernement qui s’est donné pour objectif d’améliorer les conditions de vie ouvrières et de mettre en place une société nouvelle, annonçant celle qui apparait durant les Trente glorieuses, l’État de providence et de la société de loisirs.

« Aime les gens et fait leur savoir. » Robert Capa

Ses photographies deviennent une réelle révélation pour la profession dès 1938, prises au cœur des choses, au sein d’un évènement ou d'un moment bien précis, il réussit rapidement à montrer son talent de photographe reporter et est le premier à reconnaître la force visuelle de la photographie, en faisant preuve d’intuition dans le choix de ses sujets et de savoir maitriser l’instantanéité.

Renommé pour ses clichés couvrant tout les conflit qu’il effectue au quatre coins de la planète, son regard est aussi celui d’un humaniste. Il touche à tout les genres, s'immerge dans le milieu cinématographique, celui de la mode en collaborant avec Christian Dior, mettant en image le New Look de l'après guerre.

« Pour un correspondant de guerre manquer une invasion c'est comme refuser un rendez-vous avec Lana Turner. » Robert Capa

Connu pour sa photographie en noir et blanc, dès 1938, il s’essaie pour la première fois à la couleur, deux ans après la mise au point par Kodak de la première pellicule couleur conditionnée en bobine, la Kodachrome.

Lorsqu’il séjourne en Chine pour couvrir la guerre sino-japonaise, il demande à un collaborateur de son agence new-yorkaise Pix, « Faites moi parvenir immédiatement douze bobines de Kodachrome avec toutes les instructions sur la manière de les utiliser, les filtres, bref, tout ce que je devrais savoir. Envoie-les moi “via Clipper”, parce que j’ai une idée pour Life. ». Quatre de ses photographies couleur de Chine sont publiées, marquant le commencement d’une nouvelle passion, celle de la couleur.

En 1941, il travaille de nouveau en couleur et s’efforce de convaincre les rédacteurs en chef d’acheter ses reportages couleur en plus de ses images en noir et blanc. Après guerre, la presse magazine cède cependant à la vogue de la couleur et les commandes de sujets en couleur affluent. Robert Capa prend dès alors l’habitude, qu’il conserve jusqu’à la fin de sa vie, d’emporter presque systématiquement avec lui au moins deux appareils photo, l’un pour le noir et blanc, l’autre pour la couleur.

Alors que les critiques dont fait l’objet la photographie couleur à l’époque, son travail en fait le précurseur du reportage en technicolor, ses photographies couleur jettent un éclairage nouveau sur la ténacité avec laquelle il travaille dans un domaine assujetti au règne du noir et blanc. Grâce au recours de la couleur il se réinvente lui-même avec des images reflétant une vision plus enjouée et prospère d’un monde désirable tel que le recherchent les magazines.

Il photographie chaque jour, il a l’aptitude d’un homme à éprouver les sentiments ressentis par les autres hommes, même si il se considère comme un photojournaliste, sa démarche cependant est celle d’un véritable artiste lorsqu’il accomplit son travail, il le fait avec intelligence, passion, esprit et grâce.

Robert Capa, à la fin des années 40’ met sa pratique de la photo au service de la mode, suite à une commande de la maison Dior, il photographie les mannequins en extérieur, des top modèle portant des jupes longues « New Look », sur les berges de la Seine, posant les mains sur les hanches, devant le pont de Grenelle, la place Vendôme. A cette époque il fréquente les stations de ski huppées des Alpes suisses, autrichiennes et françaises, ainsi que des stations balnéaires prestigieuses, comme Biarritz, Deauville et son hippodrome, c’est le glamour qui règne dans ses images, les jolies femmes élégantes défilent, sont sur les plages et sous son objectif, avec la couleur qui apporte une modernité dans le milieu de la mode, les vêtements, les accessoires et les coiffures sont mis en valeur.

« Les photos sont là, et il ne te reste plus qu’à les prendre. » Robert Capa

Mort d'un milicien, Cerro Muriano, Front de Cordoue, Espagne, 5 septembre 1936

Cette image reste l'une plus controversée de l'histoire de la photographie et l'une des plus importantes du 20eme siècle. En aout 1936, Robert Capa à 22 ans, prend position aux cotés des soldats républicains et part immédiatement sur le front de la guerre civile espagnole, une guerre sanglante décrite par Hemingway comme passionnante par son désir ardent de liberté et de sa volonté de s'affranchir du totalitarisme. Capa réussit mieux que personne avec ce cliché à raconter au moyen d'une seule photographie, la force et le courage de ces hommes qui luttent, d'un peuple désespéré et innocent.

La photographie qu'il effectue à Cerro Muriano, sur le front de Courdoue, est à l’origine de sa réputation légendaire, il saisit le moment précis dans lequel un milicien est fauché mortellement par une balle. Peu de temps après, le cliché est publié le 23 septembre 1936 par l'hebdomadaire français « Vu », puis par le Life Magazine, à l'époque, il suscite de vives réactions et des polémiques qui se déchaînent à propos de son authenticité.

Il est accusé d'avoir effectué une mise en scène, ce n'est qu'après de nombreuses recherches menées par son biographe, Richard Whelan, que la question est révolue, révélant l'identité précise du milicien tué ce jour là, Frederico Borrell Garcia. A partir de là, sa prise de vue devient une image culte, avec sa force résidant dans une métaphore universelle, transformer un événement de l'histoire en un symbole de tragédie et de lutte pour la démocratie.

« Il savait qu'il était impossible de faire un portrait de la guerre, car la guerre est avant tout une émotion. Lui a réussit à photographier cette émotion pour l'avoir vécue. Il a pu montrer l'horreur éprouvée par tout un peuple à travers le portrait d'un seul homme. Son appareil photo capturait et retenait les émotions, ses photos n'étaient pas des accidents. » John Steinbeck

Tour de France, Juillet 1939

Le magasin de cycles Pierre Cloarec, rue René Madec, Quimper,

Tour de France, juillet 1939

Débarquement Omaha Beach, Colleville sur Mer, 6 juin 1944

« Il était encore un peu tôt, il faisait gris pour faire de bonnes photos, mais la couleur plombée de l'eau et du ciel faisait ressortir les silhouettes des hommes qui cherchaient à éviter les obstacles absurdes inventés par un groupe de cerveaux d'Hitler. » Robert Capa

Ingrid Bergman, 1946

Modèle Dior, New Look, Place Vendôme, Paris, 1948

Modèle Dior, New Look, Place Vendôme, Paris, 1948

Mannequin Dior, Pont de Grenelle, Paris, 1948

Pablo Picasso, Françoise Gilot et Javier Vilato,

Golfe-Juan, Côte d'Azur, 1948

Une fois la guerre terminée, l'heure de la paix et de la joie revenue, Robert Capa rend régulièrement visite au peintre dans le sud de la France, à Vallauris ou l'artiste vient de s'installer. Avec une âme de photojournaliste passionné et un regard de grand artiste, loin des champs de bataille, en ce jour de 1948, la guerre est bien loin de la plage de Golfe-Juan, cette belle journée d'été ensoleillé est propice à une photo joyeuse, une photo de famille, celle de Picasso en compagnie avec la peintre Françoise Gilot, prenant soin d'abriter sa nouvelle compagne, avec à l’arrière plan le neveu du Picasso.

Haifa, Israël, 1950

En 1950, des immigrants arrivent à Haïfa, dans la nouvelle Israël, les espoirs et les craintes s’entremêlent, avec cette photo Robert Capa choisit une nouvelle fois une prise de vue en contre-plongée pour souligner la force de l'instant tel qu'il est vécu par cette mère, valise sur les épaules avec son fils, se rendant vers un centre d'accueil, des hommes, des femmes et des enfants découvrent un nouvel horizon, un refuge dans la naissance d’un pays ou ils retrouvent leurs racines.

Pablo Picasso et son fils Claude, Golfe-Juan, 1951

Robert Capa et Pablo Picasso, l'un derrière et l'autre devant l'objectif se croisent les regards de deux personnalités incontournable du 20eme siècle. Il sont amis, artistes et les deux ont élevé la voix et le regard contre l'ignominie, la brutalité et le désespoir de la guerre civile espagnol. L'appareil photo pour l'un, le pinceau pour l'autre, chacun réalisant une œuvre emblématique traduisant l'abjection et la grandeur humaine, « Guernica » pour Picasso et « La mort d'un miliciens frappé par la mort » de Capa, deux œuvres qui restent gravées dans la mémoire et dans le cœur meurtri de l'Europe.

Café de Flore, place St Germain des Prés, Paris, 1952

Colette Laurent, Hippodrome de Chantilly, 1952

Humphrey Bogart , Beat the Devil, 1953

Vietnamienne croisant une colonne motorisée française

sur la route de Nam Dinh à Thai Binh, 25 mai 1954