Jean-Luc DIDIER

L’exposition présente les travaux réalisés sur trois années de 2007 à 2009, images photographiques collées sur contreplaqué plâtré peint à base de gouache, pigments, crayon de couleur et pastels gras mêlés.

En exergue à cette exposition, une phrase de la Divine Comédie de Dante, « Au milieu de notre vie, je me retrouvai par une forêt obscure car la voie droite était perdue.»

Après la disparition de ma mère, l’usage de la photographie est survenue du fait de l‘impossibilité de peindre, photographier a été l’unique moyen de fixer l’instant pour en éprouver le sens, pour ne pas perdre le lien, les images se sont succédées comme autant de traces d’un possible, jusqu’à celles qui me firent reprendre la couleur pour peindre à nouveau, et qui donnèrent lieu à la création d’un triptyque qui donne son nom à l’exposition « dans la forêt obscure ».

Les photographies sont devenues un médium comme les bois, fers rouillés, et objets abandonnés que j’utilisais précédemment.

Les photographies sont des clairières, des temps de vibrations. Après commence un long travail de gestation avec l’image jusqu’à la résonance avec la couleur, le geste pour la poser.

Des tableaux comme autant de regards, de questionnements, sur l'essence du vivant, du végétal, de l’animal...

« et après ...», le commencement ...

Jean-Luc Didier - 2010

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