Jean-François RIEUX

Bas-reliefs

du 6 Janvier au 6 Février 2010 - Vernissage le jeudi 7 Janvier à 18h

Les mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 15 à 19 heures - Présence de l'artiste les 15 et 29 Janvier

Des gens autour du roi des cons © Jean-François Rieux

couple © Jean-François Rieux

Sous le titre "Bas Reliefs" l'association Alter-Art présente, du 6 Janvier au 6 Février 2010, une exposition consacrée au travail de l'artiste lyonnais Jean-François Rieux. Jean-François RIEUX utilise des cartons d’emballage moulés, ces cartons qu'on utilise pour protéger les objets de notre société de consommation, cartons qu'il peint et dont il fait naître des personnages colorés qu'il appelle "bas-reliefs". L'exposition comprendra également des gouaches et des dessins.

"Jean-François RIEUX l’a adopté, ce matériau sans identité, pour y peindre un monde de petits bonshommes et de petites bonnes femmes. Il métamorphose les vides et les pleins cartonnés en sculptures de sinuosités arcs-en-ciel.

Avec leurs yeux grands ouverts, les petits bonshommes et les petites bonnes femmes, nés de la juxtaposition de ces teintes exubérantes, nous émeuvent, et nous parlent de nous, de nos travers, de nos espérances, de nos joies, de notre quotidienneté.

Ces regards ouvrent sur un questionnement, celui de notre propre solitude parmi la multitude, tous isolément ensemble. Les figures de Jean-François RIEUX sont un miroir ironique et attendri de la comédie humaine."

Jean-Luc Didier

« L'art est un jeu » a dit Max Gallo. "Pour moi le jeu débute dès le premier regard sur le carton. Ce carton d’emballage moulé, fabriqué pour protéger un matériel quelconque : cafetière, téléphone portable, ordinateur, …que sais-je encore. Ce matériau brun ou gris aux formes étranges et qui sera un déchet.

Le premier regard est souvent le bon. Immédiatement, avant même l’intervention du pinceau, la métamorphose se fait. Le sujet apparaît : visage, corps, personnages…

Le jeu continue par le tracé du noir. A ce moment le carton perd sa destination première, il devient « autre chose ». Peu à peu la couleur arrive, se conforte, s’intensifie. Se densifie. Elle pèse maintenant, s’installe entre les noirs. Le matériau de base a perdu son sens initial. On l’a oublié. Il s’est métamorphosé. Le jeu est fini. La partie est gagnée, …ou perdue."

Jean François RIEUX - Décembre 2009