Nicole PESSIN

Sur le sentier des songes

aquarelles et dessins

du 4 au 29 Mai 2016 du mercredi au dimanche de 15h à 19h

vernissage le jeudi 12 mai à 18h

présence de l'artiste le jeudi 5 mai et tous les samedis et dimanches

Atelier d'écriture en écho avec l'exposition le mardi 24 mai de 18h à 20h

atelier animé par Elisabeth Chabuel (participation aux frais de 10 euros; inscription par courriel)

© Nicole Pessin

© Nicole Pessin

Les mille et une fantaisies de Nicole Pessin

« Entrer dans l’univers de Nicole Pessin, c’est entrer dans une cosmogonie d’êtres et objets divers. On peut certes partir en quête de symboliques mais aussi tout simplement se laisser porter par le plaisir du voyage.

Ses tableaux, encres et aquarelles sur papier, sont travaillés à la loupe, avec la minutie et la patience des enlumineurs. C’est d’ailleurs tout d’abord la lumière qui frappe dans ses créations, et la douceur des couleurs chaudes. Le sujet est souvent présenté au centre d’un médaillon, tel un miroir qui s’ouvre vers on ne sait quel rêve et nous conduit de « l’autre côté », une époque fantasmée où se côtoient paysages, frises végétales, anges et madones, mariés de frais, bêtes, navires et tours de Babel. L’iconographie peut prendre ses sources dans les livres d’heures, ou vagabonder vers l’Asie, à la recherche d’un Merveilleux qu’aime l’artiste.

Quelques œuvres en volume sont aussi présentées : trois éventails, un ange suspendu à une branche, des tableaux en relief inspirés des paperolles fabriquées par les couventines (ces bandes de papier enroulées et collées qui servaient d’ornementation aux reliquaires)… comme des ex-voto, en hommage à la vie.

Sont également exposés des dictionnaires et abécédaires, accompagnés des textes poétiques de Jean-Paul Gavard Perret.

A chaque fois, ce qui frappe, c’est la finesse du trait qui s’enroule et s’étire, un travail arachnéen de dentellière qui tisse ses rêves.

Et l’on se prend à murmurer une fantaisie nervalienne :

…Puis un château de brique à coins de pierre,

Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,

Ceint de grands parcs, avec une rivière

Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;

Puis une dame, à sa haute fenêtre,

Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,

Que dans une autre existence peut-être,

J'ai déjà vue... et dont je me souviens !

Sentier des songes… »

J. L. Desmazières, le 22/04/2016

A propos de l'exposition :

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