Le débit et le crédit

Ce n’était donc que les relations entre créanciers et débiteurs qui s’enregistraient.

Le Banquier ouvrait des comptes à ses « correspondants » (ses clients !) où étaient enregistrées les opérations traitées entre lui et eux.

Aux uns, à ceux qu’il avait prêté des fonds, il inscrivait en tête de leur compte « Débit » ce qui revenait à dire « il doit »

Aux autres, ceux qui lui confiaient des fonds, un avoir dont il avait la garde, il inscrivait en tête de leur compte « crédit », ce qui signifiait, « il croit », « il a confiance »

C’est seulement à l’époque où apparaissent les premières règles comptables formelles que le Débit, après moult hésitations, se fixe définitivement au côté gauche des comptes, le Crédit au côté droit, et prennent une signification algébrique car au lieu d’utiliser les signes + ou -, les augmentations sont constatées dans une colonne et les diminutions dans l’autre.

Le compte

Afin de suivre dans le détail les variations et les opérations affectant les biens, les dettes, les charges, les produits, les profits, les pertes, nous utilisons le compte. Il permet de suivre l'évolution d'un élément particulier du patrimoine ou d'un élément de l'activité de l'entreprise.