Tombées des nues  

Véronique Ellena

 

Tombées des nues  

Véronique Ellena

Du 27 janvier au 31 mars 2012

 

 Véronique Ellena était en résidence à La Capsule pendant un an.

« Ce qui m’intéresse, c’est la force et la fragilité des êtres et des choses »


Son oeuvre, centrée, depuis son origine sur le portrait et le paysage photographiés en lumière naturelle, s’oriente cette fois-ci sur le corps et sur l’éclairage en studio.

Les premières images réalisées sont inspirées de la peinture classique Vermeer et Ingres, notamment.

Dans cette partie du travail, les poses des modèles sont en relation directe avec les oeuvres, et la lumière des tableaux est recréée dans le studio. Peu à peu, les images s’émancipent et les poses deviennent plus libres. L’artiste fractionne et dévoile derrière des applats de couleur, des fragments de corps, laissant une grande

partie du sujet caché. Les détails prennent alors toute leur place dans la recherche photographique.

Dans un monde où le corps est exposé, trituré et déformé, l’artiste choisit de nous le faire deviner.

L’aspect divertissant voire frivole des images est vite contredit par le malaise qu’elles génèrent. Une lecture plus grave, plus sérieuse nous vient alors à l’esprit. Pendant cette résidence, Véronique Ellena a travaillé avec plusieurs supports photographiques, la chambre 4x5 inch et l’appareil photo numérique.