Patricia PINZUTI-GINTZ

"Tissures"

Du 9 octobre au 13 novembre 2010

Vernissage le jeudi 14 octobre à 18h

Ouverture les 9 et 10 octobre de 10h à 19h à l'occasion des journées d'art contemporain de Grenoble

Projection de la vidéo ENIKISAME le samedi 9 octobre à 15h et le samedi 13 novembre à 17h

Du 13 octobre au 13 novembre les mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 15h à 19h

Présence de l'artiste le samedi 9, le dimanche 10, le samedi 16, le jeudi 21 et le samedi 23 octobre,

et le vendredi 5 et le samedi 13 novembre

Sexe © Patricia Pinzuti-Gintz

Aile © Patricia Pinzuti-Gintz

Trois © Patricia Pinzuti-Gintz

Patricia Pinzuti-Gintz travaille en Corse et à Grenoble. Son parcours sinueux entre création de costumes, écriture et dessin, la mène à un travail sur le thème du voilement, où ce qui est donné à voir est aussi donné comme un objet non dévoilé.

Elle utilise le tissu comme support de sa création. Le tissu est pour elle plus un concept qu'une matière. Il peut être tissu (tulle, moire,..), mais aussi papier de soie dessiné à l'encre, drapés dessinés au crayon, etc. Il couvre et découvre, voile et dévoile.

"Tissures de Patricia Pinzuti-Gintz.

Le mot semble énigmatique, pourtant il ne définit que l’entrecroisement de fils tissés.

Le tissu s’appréhende par la vue, par le toucher.

Par l’une, il ne dit que trop notre condition sociale.

Par l’autre, il embrase notre affect.

Patricia Pinzuti-Gintz sait cela, et aussi que coudre, peindre, dessiner constituent les trames d’une destinée.

L’étoffe, elle la découpe, la juxtapose, la coud.

Par le dessin, elle l’étreint.

Par l’encre, apparence trompeuse, elle la sublime.

Par ces moyens, elle donne à en entendre la tessiture.

Les chuchotis de la fibre.

L’envers et l’endroit du tissu comme la vie tramée au fil des années.

La pliure, la piqûre, la guipure, écho des sentiments.

Le voile cocon, tait et révèle.

Nudité de l’âme.

Le plié, le froissé, le déchiré, ne sont-ils pas crissements de vie ?

Ne cherchez pas dans l’œuvre de Patricia Pinzuti-Gintz la pourpre du pouvoir : elle n’y est pas; abandonnez-vous à cette traversée des résonances si proches, si ténues, échos de nos sentiments."

Jean-Luc DIDIER, septembre 2010