Texte argumentatif sur le fait de décider à la place des enfants

Les parents qui décident à la place des enfants

Sujet :

« Il est temps que les parents arrêtent de décider à la place de leurs jeunes enfants », déclare un éducateur.

Partagez-vous cette idée ?

Dans un texte argumentatif d’une vingtaine de lignes, vous présenterez votre point de vue sur ce que devrait être le rapport parents/jeunes, en l’appuyant d’arguments pertinents et d’exemples précis.

Production écrite :

On entend souvent dire que les parents se trouvent toujours, à une certaine période de leur vie, face à un dilemme : Recourir à l'autorité comme moyen d'éducation, en régissant d'une main de fer les choix et les penchants de leurs enfants, ou plutôt leur laisser la liberté de décider pour eux-mêmes. Alors, que choisir ? La sévérité ou la liberté ? Et surtout, comment devrait être la relation entre les parents et leurs enfants ?

Certains affirment tenacement que le rapport parents/enfants devrait être basé sur l'autorité et la sévérité en avançant les arguments suivants :

D'abord, les parents peuvent parfois être autoritaires, et se montrer sévères envers leurs enfants, mais ce n'est que par amour et pour le bien de leurs descendants qu'ils agissent de la sorte, car nos parents veulent nous voir les surpasser et atteindre le firmament de la réussite.

Ensuite, décider pour ses enfants, c'est avant tout une responsabilité parentale. En effet, c'est le rôle de chaque parent de prendre les décisions pour assurer l'avenir de sa progéniture et éviter ainsi des choix non réfléchis qui pourraient avoir des répercussions néfastes sur la famille.

Enfin, les parents sont bien plus expérimentés et clairvoyants que leurs enfants. Par conséquent, ils les empêcheront de commettre les mêmes erreurs qu'eux-mêmes. Par exemple, les parents peuvent restreindre l'utilisation des nouveaux moyens de communication à leurs enfants, pour éviter que cela ne les influence négativement.

En somme, pour ces personnes, décider à la place des enfants est la meilleure chose à faire, même si cela peut entraîner une dégradation du rapport parents/enfants.

En revanche, d'autres certifient que la liberté de décider est primordiale pour les enfants. Cette affirmation est étayée par de nombreux arguments.

D'abord, les parents peuvent avoir une image utopique de leurs enfants et ainsi ils leurs imposent des choix qui dépassent leurs aptitudes. Cette attitude s'avère erronée car les seuls qui connaissent leurs vrais penchants et aptitudes ce sont les enfants. L'exemple le plus significatif nous est fourni par les décisions que prennent les parents à la place de leurs enfants dans le domaine des études, ce qui peut causer des dommages irréversibles sur la poursuite du cursus scolaire et universitaire.

De plus, en faisant vivre son enfant dans cette sphère étroite où il n'a ni responsabilités ni décisions à prendre, on rendra plus difficile son adaptation à la vie et à sa dure réalité. Prenons le cas des décisions prises par les parents en ce qui concerne les fréquentations de leurs enfants, et qui peuvent mener à la solitude de l'enfant et au rejet de l’autre.

En outre, la liberté de décision est un apanage exclusif à chaque individu, et le lui spolier reviendrait à lui nuire. En effet, décider au lieu de son enfant pourrait tarir son esprit critique, ainsi l'enfant aura une faible personnalité et ne sera pas autonome. Citons le cas des choix vestimentaires que font les parents pour leurs enfants, et qui pourraient rendre l'enfant une sorte de paria social.

Bref, choisir au lieu de ses enfants pourrait avoir des répercussions désastreuses sur eux.

En conclusion, On peut dire que décider pour ses enfants peut s'avérer néfaste, car cela affaiblit leurs personnalités et ne les prépare pas à affronter la réalité, d'autant plus que ces décisions peuvent être contradictoires avec les penchants des enfants et créent ainsi un abîme entre eux et leurs rêves.

À mon humble avis, la relation entre les parents et leurs enfants devrait être basée sur la tolérance, l'amour et le respect réciproque.

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