Outreau et nos villes pendant la seconde guerre mondiale.

C’est au Bras d’Or que la commune d’Outreau connut le premier drame durant la seconde guerre mondiale. Le dimanche 12 octobre 1941 avait lieu un mach de football…Lors d’un bombardement des alliés, une salle du Bras d’Or qui servait de vestiaire, est touchée ; 11 personnes seront tuées. Le soir environ 25 maisons seront détruites dans les rues du Mont Neuf ( rue du maréchal pétain pendant l’occupation) et rue Jean Jaurès…

https://sites.google.com/site/outreau2/lescommercesd%27outreaudepuislesann%C3%A9es1900
https://sites.google.com/site/sitedepascalbernarddoutreau/

Outreau a été libéré le 22 septembre 1944  par les Canadien du régiment Stormont Dundas et les Glengarry Highlander. Une rue se nomme toujours la rue du 24 septembre mais ce n'est qu'en septembre  1988 lors de la venue des Canadiens que fut "prouvée" cette date).  Le 17 septembre 1988, fut inaugurée une plaque commémorative en hommage aux Soldats Canadiens du Régiment Stormont Dundas and Glengarry Highlanders , au pied de la Tour du jardin public.

 Photo de la plaque commémorative en hommage aux soldats Canadiens se trouvant  au pied de la Tour dans le jardin public

  Outreau : bombardements des 8 et 9 septembre 1943 face à la mairie et l’école maternelle du Biez (aujourd’hui Saint Exupéry) ; Ces bombardements feront 13 victimes.

 Autre photo des  bombardements des 8 et 9 septembre 1943  les dégâts de l'école du Biez gravas dans la cour.

 Henri Wenisch, ancien mécanicien d'Edmond Marin La Meslée est décédé. A 96 ans, Henri Wenisch était le dernier survivant de l'escadrille aérienne "1/5" de l'armée Française. Il fut le mécanicien d'Edmond Marin la Meslée.

Henri Wenisch, ancien mécanicien d'Edmond Marin La Meslée © France 3 Champagne-Ardenne

Edmond Marin la Meslée était le parrain de l'ancienne base aérienne 112 de Reims (à partir de 1953). Cet As des As de l'aviation détient vingt victoires aériennes lors de la campagne de France (1939-1940).   Voir le reportage que nous avions consacré à Henri Wenisch (21/04/2010)

 Cliquez sur ce lien http://champagne-ardenne.france3.fr/2013/01/31/henri-wenisch-ancien-mecanicien-d-edmond-marin-la-meslee-est-decede-191777.html

Commémoration de la mort du commandant Marin-la-Meslée

LES ÉCHOS DE L'ESCAUT lundi 20.02.2012 - La Voix du Nord   Marin la Meslée. L'article paru dans nos colonnes sur la commémoration de l'année Edmond Marin la Meslée a fait du chemin. L'un de nos lecteurs, M. E. S. d'Hasnon a, en effet, emmené la coupure jusque dans les Yvelines pour la faire lire à un parent du célèbre aviateur. Qui nous a informés en retour que ce dernier était mort aux commandes d'un P 47 Thunderbolt et non d'un P 38 Lightning, qui était lui l'avion de Saint-Exupéry. Ils sont quand même super, nos lecteurs. Ça aussi c'était une précision utile.

 Le 3 février 2012, une cérémonie commémorant la disparition du commandant Edmond Marin-La-Meslée s’est tenue à Dessenheim (Haut-Rhin). Cet événement était présidé par le colonel Denys Colomb, commandant la base aérienne 133 de Nancy (Meurthe-et-Moselle).

 Sources : Armée de l'air  Droits : Armée de l'air. À cette occasion, une délégation de l’escadron de chasse 2/3 «Champagne» était aussi présente, ainsi que de nombreuses autorités locales et des représentants d’associations patriotiques de la région.

 Tous se sont réunis pour honorer la mémoire du commandant Marin-la-Meslée, touché à mort par un éclat d’obus 67 ans plus tôt, le 4 février 1945, lors de sa 232e  mission de guerre. Il survolait alors la commune de Dessenheim. L’aviateur français se trouvait à la tête d’un dispositif de onze appareils du groupe de chasse «Champagne», unité dont les traditions sont aujourd’hui perpétuées par l’escadron de chasse 2/3 stationné sur la base nancéienne. Après la cérémonie, l’assistance s’est recueillie à la nécropole de Sigolsheim (Haut-Rhin) sur la tombe du sergent-chef Urhy, équipier du commandant Marin-la-Meslée, abattu quelques minutes avant son commandant d’escadron.

Plaque commémorative

Sources : Armée de l'air Droits : Armée de l'air d'Edmond Marin la Meslée, né le 5 février à Valenciennes et tué au combat le 4 février 1945 

Valenciennes a rendu hommage à son héros de la guerre 39-45 mardi 07.02.2012, - La Voix du Nord. Dimanche, une importante délégation s'est recueillie devant la maison natale de Marin la Meslée, rue des Anges   |  ÉMOTION |

Pour le centenaire de la naissance d'Edmond Marin la Meslée, né le 5 février à Valenciennes et tué au combat le 4 février 1945 (notre édition de samedi), ... deux cérémonies ont été organisées dimanche matin : à l'aérodrome de Prouvy devant le monument dédié à Charles Nungesser, et à Valenciennes devant sa maison natale située rue des Anges, une petite rue qui relie la place du commerce à celle du Neuf-Bourg.

Après les gerbes déposées par la ville, le président national des Vieilles Tiges et des pilotes de chasse de l'escadron 2/3 Champagne de Nancy, en présence de la famille de Marin la Meslée, la délégation s'est rendue à l'hôtel de ville où des hommages lui ont été rendus par Bernard Potaux, adjoint au maire, et par le capitaine de l'escadron de Nancy qui a rappelé que chaque matin il passait, non sans émotion, devant l'uniforme du commandant Marin la Meslée, as de l'aviation française, le plus titré de la campagne de France (voir notre édition de la semaine dernière). Sa petite fille, Clara de Montesquieu, a également évoqué les valeurs chrétiennes transmises par son grand-père, devant les arrières petits fils de l'aviateur, Eloi et Roch. •

Carte postale du café-hôtel rue de la gare à Nœux-Les-Mines avant la seconde guerre mondiale.

 Noeux a été libérée le 3 septembre 1944 voir l'article source  http://www.lavenirdelartois.fr/actualite/Pays_d_Artois/Bethunois/2012/09/03/article_le_3_septembre_1944_noeux_est_liberee.shtml

Émile Mouchon est revenu sur Noeux le lendemain n de la Libération de la ville. À quelques jours des commémorations des diverses villes libérées en 1944, Émile Mouchon revient sur l'histoire de la Libération de Nœux-les-Mines. Dès le début de la guerre, Émile Mouchon est évacué, avec sa famille. D'abord à Saint-Pol-sur-Ternoise, puis Pernes-en-Artois et enfin Lespesses où ils sont logés chez des fermiers. « Puis, nous sommes revenus. Il y avait parfois des bombardements à Noeux. Ma belle-mère est d'ailleurs décédée dans l'un d'eux sur la rue Gouraud lorsqu'une bombe s'est détachée d'un avion qui venait de décoller du quai de vente des charbons », raconte Émile Mouchon. Ce dernier a toujours dû se méfier des Allemands pendant la guerre. « Il fallait faire attention. Quand on allait à l'école à Béthune à vélo, on devait rouler dans le caniveau et pas sur le trottoir. Et il fallait toujours laisser passer les Allemands. Ce qui a été difficile aussi, c'était le rationnement, en tout genre. Je me souviens qu'on faisait du pain avec des pommes de terre et un peu de farine. » Émile avait 19 ans en 1944. « On suivait ce qui se passait à la radio. Notre voisine avait ses enfants en Normandie qui nous donnaient des nouvelles. 

» Le 1er septembre 1944, deux véhicules anglais arrivent devant les Grands Bureaux de Nœux-les-Mines. Ils font partie de la 6e armée du général Dempsey. Cette avant-garde repart vers Servins. Nœux-les-Mines est libérée à 17 heures (note manuscrite datée du 16 septembre 1944). Ce même jour, le train de Loos part vers l'Allemagne.

2 septembre 1944 : Au Mont-sans-Pareil, les FFI (Forces françaises de l'intérieur) noeuxoises attaquent les Allemands qui répliquent. Jean-Baptiste Fievet, 24 ans, Henri Huys, 28 ans, FTP (Francs tireurs et partisans), Georges Battle, 20 ans, sont tués. Daniel Quai est gravement blessé dans un accident. Gaston Delengaigne mourra suite à ses blessures. Des partisans sillonnent les rues de la ville. « Daniel Quai était un copain d'école. » Le 3 septembre 1944, une rumeur se propage : les Allemands reviennent. Les accès nord et ouest sont barricadés. Albert Rombaut fait partie de ces courageux. Les Anglais arrivent en force : Noeux est libéré.

Daniel Quai décède à 17h, 376 rue Nationale, âgé de 18 ans. Émile n'est pas à Noeux le jour de la Libération mais à Labourse. Il y viendra le lendemain. «  Je me suis rendu chez mon oncle, rue de Bruay, qui a participé à la libération de Béthune. C'était un ancien adjudant-chef. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans les rues du bas de Noeux. Après la Libération, on voyait des résistants qui allaient chercher des gens qui avaient collaboré. Certaines femmes ont d'ailleurs eu les cheveux rasés. » Une période qui a marqué à jamais Émile Mouchon. « Cela a brisé ma carrière. J'étais parti pour devenir ingénieur mais je suis devenu conducteur de travaux aux mines. » Camille JANIK

Photo des officiers allemands pendant l'occupation de Noeux Les Mines 

A Noeux les Mines dans cette rue ( photographiée quelques années avant la seconde guerre mondiale,  le 31 août 1944 dans l’après midi, de violents bombardements firent de nombreuses victimes dont un Outrelois Paul Gay âge de 11 ans réfugié avec sa famille au N°28 de la rue de la gare à Noeux les Mines.  Sa sœur Suzanne Gay âgée de 7 ans survécut et malgré son jeune âge sortit des décombres un bébé qui aussitôt fut emmené par les secours..

 Paul Gay est né le 20 Août 1933 à Outreau fils de Georges GAY et Léonie NOEL, il est inscrit sur le monument aux Morts Pour la France à Outreau et sur le monument aux Morts Pour la France de Nœux-Les-Mines. Recherches Pascal BERNARD et remerciements à Suzanne GAY pour ses renseignements. Acte de décès de Paul GAY mort pour la France le 31 août 1944 à Nœux-Les-Mines

Acte de décès de Pau GAY mort pour la France à Nœux-Les-Mines le 31 août 1944 transcrit à Outreau le 31 mai 1945 à Outreau.

La gare de Noeux les Mines  ( photographiée quelques années avant la seconde guerre mondiale,  le 31 août 1944, dans l’après midi, de violents bombardements firent de nombreuses victimes dont un Outrelois Paul Gay de 11 ans réfugié avec sa famille au N°28 de la rue de la gare à Noeux les Mines.  Sa sœur Suzanne Gay âgée de 7 ans survécut et malgré son jeune âge sortit des décombres un bébé qui aussitôt fut emmené par les secours.. 

Sources : http://www.lavoixdunord.fr/region/noeux-les-mines-pour-l-anniversaire-de-la-liberation-ia30b53960n1518245

Celui qui parcoure les collèges et les lycées de notre région depuis plus de 30 ans pour témoigner des horreurs de la déportation et pour lutter contre l’oubli de cette période, constate avec tristesse que la population boude de plus en plus les hommages. « Ce samedi 7 septembre, je lance un appel aux Nœuxois pour qu’ils assistent à la cérémonie qui se déroulera au monument aux morts de la place Jean-Jaurès à 17 h 30. » Après un dépôt de gerbes, « l’harmonie et la chorale Vox Cantabile interpréteront L’hymne du train de Loos », détaille l’ancien déporté. Ce moment d’émotion rappellera certainement à l’ancien déporté la date du 1er septembre 1944.

Ce jour-là, en compagnie de son frère Jean et plusieurs centaines d’autres résistants, il est expédié dans un wagon à bestiaux vers le camp de Sachsenhausen. Il ne sera libéré que le 10 avril 1945. Il ne pèse plus que 35 kg et bien peu de ses camarades de souffrance reviendront vivants de cet enfer. Pour essayer d’imaginer les conditions d’internements des prisonniers, on peut se plonger dans l’ouvrage de Marcel Houdart intitulé Des Nœuxois dans la résistance et la déportation. Ceux du train de Loos. Ce récit ne raconte pas les exploits d’un héros, mais l’histoire d’un adolescent comme les autres, pris dans le tourbillon d’un conflit. Après avoir parcouru cet ouvrage, on comprend pourquoi il est nécessaire de ne pas oublier cette période et qu’il est important de rendre hommage à ceux qui en ont subi les atrocités.

R. A. (CLP) Sources : http://www.lavoixdunord.fr/region/noeux-les-mines-pour-l-anniversaire-de-la-liberation-ia30b53960n1518245

A Outreau les bombardements aériens du 28 janvier 1942  feront eux aussi des victimes parmi lesquels les frères HOURNON-VLIEGHE qui habitaient rue  Pasteur ;  leur maman Germaine VLIEGHE marchande de tissus et autre eut le bras déchiqueté ;  ses deux enfants étaient  Maurice HOURNON-VLIEGHE  Né le 27/07/1922 à Dannes et Alphonse HOURNON- Vlieghe est  né le 16/04/1925 à Le Portel (62), fils de Alphonse Hournon et Germaine VLIEGHE.                                                                                                                     La belle sœur de Germaine Vlieghe Marie Louise  Sauvage mariée à son frère  Marcel Vlieghe  décéda le 29 janvier 1942 à l'hôpital Saint-Louis de Boulogne-Sur-Mer suite aux bombardements, Marie Louise VLIEGHE née Sauvage Victime Civile née en 1914 décédée 1942

Alphonse HOURNON- Vlieghe  né le 16/04/1925 à Le Portel (62), fils de Alphonse et Germaine VLIEGHE.                                 Voir fiche Source  http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=1202296&largeur=1684&hauteur=947

 et son frère Maurice HOURNON-VLIEGHE  Né le 27/07/1922 à Dannes (62), fils de Maurice et Germaine VLIEGHE, chauffeur d'autos.                    Voir fiche Source http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=1202297&largeur=1684&hauteur=947

La belle sœur de Germaine Vlieghe Marie Louise  Sauvage mariée à son frère  Marcel Vlieghe  décéda le 29 janvier 1942 à l'hôpital Saint-Louis de Boulogne-Sur-Mer suite aux bombardements Marie Louise VLIEGHE née Sauvage Victime Civile née en 1914 décédée 1942

http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=1202481&largeur=1684&hauteur=947

Ce dimanche 8 mai 2011 Outreau a célébré le 66ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale

 Discours du Maire d'Outreau le 8 mai 2011 lors de la commémoration du 66ème anniversaire de la Victoire

 Monument aux morts pour la France d' Outreau et ses Résistants, ses déportés, ses victimes du S.T.O et ses militaires Morts pour la France.

 Les victimes civiles d'Outreau durant la seconde guerre mondiale

 Voici une photo du baraquement des prisonniers ; tout est en ordre, on ne voit pas de lits superposés, un poêle...c'est l'heure du repas... Les prisonniers ont l'air d'être en bonne santé...normal c'est le début de la captivité Derrière eux la photo d'un certain pétain...On l'aura compris, cette photo était la seule

que les prisonniers pouvaient envoyer à leurs familles...cliché pris par les autorités pour faire croire aux Familles que les prisonniers étaient bien " traités"... les premiers jours pour la propagande ; Maurice WASSELIN est à droite de la photo près du poêle.

 Maurice Wasselin était un frère de ma grand-mère paternelle, né en 1905 à Ningles hameau d'Outreau à cette époque. Il était réserviste. c'est donc à l'âge de 34 ans qu'il fut rappelé... Mon grand oncle Maurice Wasselin quand il rentra à la fin de la guerre, était dans un état tel que la famille et les médecins lui donnaient peu de chances de survivre. Il survécut. Réserviste il était appelé à effectuer des périodes dans l'armée comme témoigne ce document de 193 

 Maurice Wasselin a habité 162, rue DUBOIS à Outreau et avant d'être mobilisé il habité rue rue Hippolyte ADAM à Outreau

 Photo de prisonniers du Nord Pas-de-Calais ( prisonniers Stalag XVIIA)

 Un Outrelois Maurice WASSELIN prisonnier de guerre Stalag XVII A ( Kaisersteinbruch, Autriche). Photo prise à Boulogne-Sur-Mer en 1939 avant le départ pour la guerre

Un Outrelois le lieutenant Raymond LEROY prisonnier de guerre  Oflag IV-Dcamp d'officiers prisonniers de guerre  situé en Allemagne

 

 L'oflag IV-D est un camp d'officiers prisonniers de guerre de 1940 à 1945 situé en Allemagne sur le territoire de la commune d'Elsterhorst (Nart) près d'Hoyerswerda en Saxe. Effectif du camp 6500 officiers en février 1945. Le camp, à l'approche des troupes russes, fut évacué entre le 17 et le 19 février 1945. 600 officiers malades ou inaptes à la marche restèrent au camp avec des médecins prisonniers français et seront libérés par les troupes russes le 20 avril 45. Les officiers, par colonnes, partirent à pied en direction de l'ouest.

 La majorité d'entre eux furent amenés à L'oflag de Colditz. Certains y resteront jusqu'à la libération du camp par les troupes alliées le 16 avril 45, d'autres seront re-déplacés au camp de Zeithain au bord de l'Elbe au Nord de Riesa où ils seront libérés par l'armée russe le 23 avril 45. Une colonne fut amenée au camp de la forteresse de Königstein - l'oflag IVB - libéré par les Russes à la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945. Une autre partie des officiers resta cantonné à Lunzeneau, d'autres à Benndorf et enfin une autre partie des officiers français fut libérée à Errenhaide près de Burgstaedt le 14 avril 1945. Tous ont fait entre 150 et 170 kilomètres à pied dans les plus effroyables conditions pour être parqués dans des lieux de fortune, salle des fêtes, gymnases, théâtres, sans eau ni courant ni toilette, dormant sur la paille par terre, affamés et au désespoir de revoir un jour les leurs après cinq ans passés dans des camps de prisonniers. Leur libération fut souvent endeuillée par les combats entre les nazis et les Alliés dont les Soviétiques mais parfois ils furent pris pour cible par leurs libérateurs qui ignoraient qu'ils tiraient sur un camp de prisonniers. Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oflag_IV-D

Site à visiter pour connaître  L'OFLAG IV D   http://monne.fr/03_l_oflag_4_d.htm               Le Règlement pour le courrier des prisonniers de guerre Oflag IV D.

 Les Cheminots dans la seconde guerre mondiale. Témoignages pour le cinquantième anniversaire de la Libération.

  PIERRE SEMARD SECRETAIRE GENERAL DE LA FEDERATION DES CHEMINOTS FUSILLE PAR LES ALLEMANDS A EVREUX 7  mars  1942.

 Boulogne-Sur-Mer :  "Notre Cité abattue, pillée, ruinée veut renaître " dira le maire Henri HENNGUELLE  lors de la visite du Général DE GAULLE en août 1945.

Nord Matin du Lundi 18 août 1945 visite du général De Gaulle à Boulogne-Sur-Mer.

 La cathédrale de Boulogne-Sur-Mer après les violents bombardements ( photo Louis Micke Résistant Outrelois O.C.M )

 Les ruines de Boulogne-Sur-Mer et quelques immeubles endommagés ( photo Louis Micke Résistant Outrelois O.C.M ).

Les vestiges de l'église Saint-Pierre de Boulogne-Sur-Mer.

 Le Portel est l'une des rares villes françaises où la Libération n'est jamais fêtée.   La ville était rasée lors de l'arrivée des alliés en  septembre1944, et la population était évacuée les 4, 8 et 9 septembre 1943 au Portel le bilan est lourd : 500 morts et plus d'une centaine de blessés, la ville du Portel sera pratiquement détruite ( à 95%)

Des photos du 8 mai 1945 en France

   Le 8 mai 1945 jour de la victoire contre l'allemagne  et le nazisme, partout en France la foule se rassemble

La foule le 8 mai 1945

 Quelques rappels :  Ce que nous a coûté la poignée de  main : nos fusillés, nos déportés, nos martyrs; " La mort pour pétain réclameront les associations de toutes ces victimes

Les Français par leur courage, les partisans, dès le début de l'armistice signée par pétain n'acceptèrent pas la défaite et contribuèrent à la libération de la France .Après le débarquement des Alliés pétain appelaient encore à la  passivité ... lire l'article 

      Dimanche 1er avril 1945 Résistance La Voix du Paris " Capitulez ordonne  Eisenhower"

 Dimanche 6 mai 1945 Le journal LIBRES : " A quand le jour " V " ?  2 millions et demi d'allemands prisonniers en une semaine et des généraux qui se suicident.

Le 7 mai 1945, à 2 h 41, la reddition de l'armée allemande est signée à Reims  dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt)   par le maréchal allemand Alfred Jodl.

 Journal  LA NATION  du 8 mai : " Un des plus grands jours de l'Histoire ils ont capitué hier matin à 2H41 à Reims "

 François Sevez au fond à gauche assis l'homme avec des lunettes

  Voir aussi, sur le site www.crdp-reims.fr, les dossiers réalisés par Jean-Pierre HUSSON. Le 7 mai 1945 à Reims, une date et un lieu oubliés> Le musée de la reddition de Reims>

.  Pour rappelle le 8 mai  est redevenu jour Ferrié par la Loi du 23 septembre 1981  à la demande du président François Mitterrand Le 8 mai avait été déclaré jour férié de commémoration en France le 20 mars 1953. Le président Charles de Gaulle supprimera le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959.Pour se placer dans une logique de réconciliation avec l'Allemagne le président Giscard d'Estaing supprimera également la commémoration de la victoire alliée en 1945

Journal " les nouvelles du lundi 7 mai 1945"

Reims Salle de la capitulation  le 7 mai 1945

 Edition spéciale " le Travail Alpin " : les plénipotentiaires allemands ont signé la capitulation  plénipotentiaires : agent diplomatique, muni de pleins pouvoirs, pour l'accomplissement d'une mission particulière.

 La Manche Libre du 7 Mai 1945  2073 ème jour de la Guerre

 Dans la nuit du  8 au 9 mai 1945, le Général Jean Delattre de Tassigny  signe à Berlin, pour la France, l'acte de capitulation de l'Allemagne

 Le journal Franc-Tireur du mardi 8 mai 1945 : l'allemagne a capitulé

 Connaissance avec Jean De Lattre de Tassigny :Jean de Lattre de Tassigny est un général d'armée et maréchal de France, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Paris.  Site la vie de Jean de Lattre de Tassigny : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/558.html

Comment Lille fut délivré: " voici ce texte si important pour notre cité"

 Photo du passage des premiers tanks Anglais sur la place Lille, acclamés par la foule

La Voix du Nord du 8 mai 1945: " La France Vivante "

Le Général De Gaulle  est né à Lille le 22 novembre 1890

 Lundi soir, au poste de radio Lille libéré, Mr Roger Verlomme commissaire du gouvernement  pour le Nord-Pas-de-Calais à prononcé l'allocution que voici … lire l'article qui suit.                                                                                                            

 Roger Verlomme Sous-préfet, préfet, puis dès 1941, résistant, à partir de l'hôpital Saint-Anne dont il est le directeur. En 1944, il participe au comité clandestin de la libération et fait hisser les couleurs françaises à la préfecture,  alors que les allemands étaient encore en ville  site sur la vie de Roger VERLOMME http://lyc-verlomme.scola.ac-paris.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=42:roger-verlomme&catid=17:historique&Itemid=30

LILLE  Libération de la Ville et  réception de l'Etat-Major par les Autorités

REIMS, photo la visite du GENERAL EISENHOWER le 12 mai 1945,

 le 12 mai 1945 visite du GENERAL EISENHOWER  à Reims

Les F.F.I.

la forteresse de Mimoyecques 

La Voix du Nord du mardi 19 avril 2011  ;  malédiction des Kennedy, chez nous

La célèbre famille américaine Kennedy est connue pour ses succès mais aussi pour la malédiction qui pèse sur elle.

Ainsi, en visitant la forteresse de Mimoyecques à Landrethun, on apprend que le Lieutenant Joseph Kennedy (notre photo), le frère aîné de JFK, est mort en mission alors qu'il s'apprêtait à frapper l'édifice allemand. L'officier de l'US navy, pressenti d'ailleurs pour faire de la politique après la guerre, n'a pas réussi à s'éjecter de son avion chargé d'explosifs qui devait s'écraser sur Mimoyecques. Il serait mort entre le Kent et le Boulonnais.

Un peu de lumière et la vie jaillit !

Dans la forteresse de Mimoyecques, le froid, l'obscurité et l'humidité glacent le sang des visiteurs. À l'exception des chauves-souris qui y vivent, la vie n'a donc pas droit de cité. Sauf aux abords des lampadaires. On y aperçoit alors un petit tapis de mousse qui tente de survivre, et même quelques lierres résistants. Tout ne rappelle donc pas la guerre et la folie meurtrière ici...

  En 1943, un tournant de la Seconde Guerre s'est joué à Landrethun-le-Nord mardi 19.04.2011 La Voix du Nord

Julien Duquenne, directeur de la Coupole, au milieu du tunnel creusé par près de 1500 ouvriers.

Au détour d'un chemin, à Landrethun-le-Nord, revit depuis hier la forteresse de Mimoyecques. Ce vestige nazi devait permettre d'envoyer 3 000 obus par jour sur Londres. Heureusement sans succès.   PAR OLIVIER MERLIN  boulogne@lavoixdunord.fr PHOTO GUY DROLLET

Avec des si, on referait Paris. Mais on ne peut s'empêcher de refaire l'histoire en parcourant le long couloir de 600 mètres de la forteresse de Mimoyecques. D'imaginer le pire, la terreur. Et si le terrible plan des Nazis avait fonctionné ? Et si près de 3 000 obus avaient pu être tirés chaque jour de notre Boulonnais en direction de l'Angleterre ? Londres ne serait pas celle qu'elle est devenue, Big Ben et Buckingham Palace n'auraient plus leur place que dans les livres d'histoire. « Rien de tout cela n'a heureusement eu lieu, se réjouit Julien Duquenne, directeur de la Coupole, désormais en charge de la structure située à Landrethun-le-Nord. Ce programme n'était pas abouti, immature. »

Canon de 127 mètres

Rouverte au public depuis hier, et pour six mois, la forteresse de Mimoyecques permet de s'immerger dans les entrailles d'une histoire sombre et finalement si proche. En juin 1943, l'Allemagne nazie s'apprête à perdre la Seconde Guerre mondiale. Elle joue un coup de poker et lance un programme d'armes terrorisantes capables d'attaquer l'Angleterre jusque-là à peu près épargnée. « L'ingénieur allemand Coenders est à l'origine d'un projet fou, raconte Julien Duquenne. L'idée : fabriquer un canon de 127 mètres enterré, orienté à 50° et capable de lancerdes petits obus jusqu'à 165 kilomètres de distance. » Pour toucher une cible aussi symbolique que Londres, rien de mieux que de se placer un peu en arrière des côtes du détroit du Pas-de-Calais. La présence de chemins de fer et d'une ligne électrique achèveront de convaincre les Allemands d'opter pour Landrethun-le-Nord.

« Une masse de salariés très hétérogènes travailleront sur le site. » Des salariés allemands, des membres du STO, tous payés. Également jusqu'à 300 déportés polonais qui s'useront douze heures par jour, sachant que le chantier tourne 24 h/24. Quand ils quittent cet endroit obscur, froid (8° été comme hiver) et humide, les prisonniers regagnent leur camp sévèrement gardé de Wissant. Heureusement, le manque de préparation des Allemands et le fait que cette technologie n'avait jamais été testée dans des conditions réelles feront échouer le projet. En juillet 1944, Churchill ordonne des frappes sur l'édifice. Après la guerre, il sera même dynamité. Mais la TNT n'affaiblira que partiellement ces tunnels, comme les visiteurs peuvent dorénavant le constater. Soixante-six ans après, la folie nazie résonne encore dans la forteresse. •

           Tél. 03 21 12 27 27.

 Carte postale vue aérienne de Landrethun le Nord forteresse de Mimoyeques

Vue sur l'entrée de la forteresse.

 

Film sur Le bombardement d'Evrecy Edition spéciale Haute Normandie Témoignages émouvants des habitants - 01/06/1994                                                                                       source http://www.ina.fr/video/R09132658/le-bombardement-d-evrecy.fr.html

EVRECY un village rasé à prés de 90%  après les bombardements . Carte postale archives Pascal BERNARD

 Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine: Une bombe de la Seconde guerre désamorcé, 6.000 habitants évacués

Des membres de l'unité de déminage chargent une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale, désamorcée à Boulogne-Billancourt, le 6 février 2011. AFP PHOTO / THOMAS SAMSON SOCIÉTÉ - Elle sera «détruite par explosion sur un terrain militaire»...

Une bombe datant de la Seconde guerre mondiale retrouvée fin janvier à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, près des anciennes usines Renaut a été désamorcée dimanche, provoquant l'évacuation de 6.000 habitants. Ces 6.000 riverains habitant le périmètre de sécurité établi dans un rayon de 400 mètres à partir de l'engin explosif, ont été évacués dès 8h et ont regagné leur domicile vers 13h00. «Ca s'est très bien passé. Il n'y a pas eu de gros boum, c'est le principal», s'est réjoui Denis Lamotte, chef de la section déminage à la préfecture de police de Paris, à l'issue de l'opération. L'engin, une «bombe anglaise de 1.000 livres (environ 500 kilos, dont 250 d'explosifs)», faisant «1,30m de long et une quarantaine de centimètres de diamètre (...) était en excellent état, ce qui était la chance de cette manipulation», a précisé M. Lamotte. Le travail des trois démineurs «a commencé à 11h30 et s'est terminé vers 12h05», a-t-il encore dit.

Des membres de l'unité de déminage chargent une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale, désamorcée à Boulogne-Billancourt, le 6 février 2011.

Des membres de l'unité de déminage chargent une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale, désamorcée à Boulogne-Billancourt, le 6 février 2011. AFP PHOTO / THOMAS SAMSON

La bombe sera «détruite par explosion sur un terrain militaire»

Après sa neutralisation, la bombe sera «stockée à l'est de Paris», puis sera «détruite par explosion sur un terrain militaire», a expliqué l'équipe de déminage. La bombe avait été découverte le 27 janvier lors de travaux de chantier sur les anciens terrains du constructeur automobil Renault dans le quartier du Trapèze de Boulogne. Les usines de la Régie Renault avaient été bombardées à plusieurs reprises en 1942 et 1943 par l'aviation alliée car le site produisait des moteurs de voiture sous le contrôle des Allemands. «Tout est bien qui finit bien», a déclaré à l'AFP le préfet des Hauts-de-Seine Patrick Strzoda. «On espère ne pas en trouver d'autres, car c'est une zone qui a fait l'objet de bombardements importants», pendant la Seconde guerre mondiale, a-t-il dit. L'évacuation des riverains a nécessité la mobilisation de «400 policiers et agents municipaux», selon la préfecture. Dès 8h, des milliers d'habitants étaient sortis de chez eux, certains chargés de valises ou animaux de compagnie. «C'est pas gai là. Pas un café n'est ouvert», avait observé Magali, 62 ans. D'autres ont profité de séances de cinéma gratuites pour l'occasion, ou «boire un pot», comme Edwige Batteux, 58 ans.

Source   http://www.20minutes.fr/article/665206/paris-boulogne-bombe-seconde-guerre-desamorce-6000-habitants-evacues

  Août 1945 :  le déminage marche à plein...une partie des munitions ira au dépôt de Marquise, à Hardinghen   l'autre partie à Ningles entre Equihen-Plage et Alprech au Portel.  Lire l'article de Nord Matin

Le 22 Septembre 2010 commémoration de la libération d'Outreau le 22 septembre 1944  

Avec la présence de Monique MAMETZ cliquez sur lieb des Amis dy Patrimoine Saint-Martinois pour connaître notre héroïne                                                   

   http://lesamisdupatrimoinesaint-martinois.over-blog.com/article-monique-mametz-56214347.html

        Une partie du public et des élus et  Monique MAMETZ

 LES PORTE-DRAPEAUX OUTRELOIS

            LES PORTE-DRAPEAUX OUTRELOIS.

  Une partie des élus à  la fin de la Cérémonie

                                                              mercredi 21.04.2010    La Voix du Nord

La Légion d'honneur pour Monique Mametz, l'Ordre national du Mérite à Ginette Dupriez

mercredi 21.04.2010, 05:03 - La Voix du Nord

 Monique Mametz, à droite sur la photo, et Ginette Dupriez ont été décorées dimanche matin par le maire de Boulogne.

|  DÉCORATIONS |

Dimanche, le maire Frédéric Cuvillier a présidé une cérémonie en l'honneur de Monique Mametz et de Ginette Dupriez, respectivement décorées de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite.

Monique Mametz Nul doute que l'on pourrait écrire un livre sur la vie palpitante de Monique Mametz, née Nortier ! Née en 1922, elle perd successivement son papa en 1939 puis son frère Raymond, brutalement, en 1942. Choquée, elle s'engage à la Croix Rouge en tant que bénévole. Après une formation de secouriste-brancardière sous la maîtrise d'Alain Bombard, elle intègre les équipes d'urgence du docteur Devulder. Parallèlement, elle est employée chez Bader confection à Boulogne.

« Sitôt le travail terminé, ou même dans la journée, j'intervenais sur les lieux bombardés pour secourir les blessés. À 20 ans, j'étais confrontée à l'horreur de la guerre. Il fallait trier les grands blessés, les morts, s'occuper de chacun... Pose de garrots, respiration artificielle... Chaque bombardement, et il y en a eu plus de 400, était un cauchemar, notamment celui du Portel où je suis restée cinq jours sur place... C'était horrible, des gens mutilés, asphyxiés dans les sous-sols. Il fallait transporter les blessés sur des brancards dans les décombres et assister les médecins qui réalisaient de nombreuses amputations. » D'origine juive, Monique a assisté à la rafle des juifs, dénommée « les indésirables », un autre traumatisme pour la jeune fille qui s'implique également dans la Résistance aux côtés de Madeleine Moisson. Elle intervient également au camp sanitaire allemand du monastère de la Visitation. Après la Libération, elle part trois mois à Casablanca, au Maroc, en compagnie d'enfants défavorisés. Monique a épousé un secouriste en 1947 et a élevé cinq enfants.

Veuve depuis 1971, elle s'occupe des donneurs de sang et fait partie de la section des Anciens combattants de Saint-Martin-Boulogne, sa commune.

Ginette Dupriez Née en 1927, Ginette Dupriez a poursuivi une carrière d'enseignante dans les mines puis à Équihen-Plage, la commune où elle réside toujours. « Lycéenne, j'ai commencé à servir la France : parmi les classeurs et les copies, sur le porte-bagages de ma bicyclette, je transportais certains plans que mon père, employé SNCF, membre du réseau Résistance fer, interceptait à son chef de réseau par l'intermédiaire d'un chemisier arrageois dont le magasin se trouvait sur le trajet du lycée. » Brevet supérieur en poche, Ginette s'engage dans l'armée de Terre, de 1944 à 1946. Elle épouse un sergent de l'armée de l'Air en 1947. À la retraite en 1985, elle se met au service du monde des anciens combattants. « Ayant accepté en 1976 la fonction de secrétaire de l'Association nationale des anciens combattants résistants, je suis nommée présidente de la section locale. Avec mon mari, en 1986, nous fondons la section locale de l'Association nationale des sous-officiers de l'armé de l'Air. Après le décès de mon mari, en 2002, j'ai assuré l'intérim de la présidence et le secrétariat. » Ginette s'occupe notamment de la situation des veuves d'anciens combattants et des porte-drapeaux. Ginette a élevé trois enfants et a connu la perte douloureuse d'un fils en juin 2009, adjudant retraité de l'armée de l'Air. • DANIEL BODART (CLP)

 

Le 23 mai 1940 ils occupaient Outreau, menant la vie dure aux habitants, restrictions, réquisitions, privations. Notre région était déclarée zone interdite le 7 juillet 1940. Photo bombardement de l'aérodrome d'ALPRECH.

 Les noms de nos rues par la prescription du gouvernement de Vichy doivent changer de noms comme par exemple la rue du Mont Neuf deviendra rue du maréchal Pétain. Malgré cette obligation le maire d'Outreau Ernest DESCLEVE refusera d'opposer la nouvelle plaque  portant le nom du dirigeant du régime de Vichy ce qui provoqua l'intervention des autorités allemandes.    Les rues Karl Marx, Louise MICHEL, Rosa Luxemburg,  Mattéoti changeront aussi de nom

Il fallut se mettre à l'heure allemande c'est à dire avancer d'une heure.  L'interdiction des poste T.S.F. Le couvre feu de 21 heures à l'aube ; les d’ausweis aussi ( laisser passer )

 Tous  les véhicules, tous les moyens de transports étaient réquisitionnés.   Louis MICKE  d'Outreau démonta les roues de sa voiture et la cacha. 

Outreau notre ville, comme tant d'autres villes de la France et d'Europe allaient vivre un cauchemar jusqu'à sa libération le 22 septembre 1944. Vue sur Boulogne-Sur-Mer aprés les bombardements photos prise d'Outreau

Outreau sera libéré le 22 septembre 1944 et non pas le 24 comme on l'a souvent cru, cette erreur a été signalée par les vétérans canadiens en Ocotbre 1988. 

        L'EXODE       

Entre le 10 mai et le 22 juin 1940, date de l'armistice du gouvernement de Pétain, la France a vécu ce que les historiens ont appelé par ce terme biblique "l'exode". Le 10 mai 1940 l'Allemagne  déclenche une formidable offensive en Hollande, Belgique, Luxembourg et bien entendu la France. Cette "guerre éclair" qui met fin à la "drôle de guerre" a pour conséquence de mettre sur les routes des millions de personnes qui fuient les Panzers et les stukas de l'armée allemande. Ainsi 6 millions de français, selon les  historiens ont abandonné leur village, ville, domicile.

Ces milliiers de gens (femmes, enfants, hommes), qui marchaient sur les routes sans savoir vraiment où ils allaient, ils erraient sur les routes à pied, à vélo, avec des charrettes, des poussettes, de brouettes 

                          

Dans ses Mémoires d'ancien du STO (Service du Travail obligatoire), Jean Lambertie se souvient de ce lent chapelet de désespérés : « Hommes, femmes de tous âges, garçonnets, fillettes avançaient au milieu des voitures dont les moteurs fumaient, saouls de surplace, ou des charrettes tirées par des chevaux la tête baissée presque à ras de terre comme s'ils avaient honte de ce qu'on leur faisait faire. Ils poussaient des vélos, des motocyclettes rendues inutiles, des brouettes chargées comme des camions de déménagement, des landaus où des bébés entassés sans précaution risquaient d'étouffer, des chariots de toutes sortes où des vieillards empotés comme des végétaux brinquebalaient, les yeux vides, presque éteints, aux côtés d'infirmes pétrifiés de terreur... »

Pierre Mendès France remarque que l'exode est à l'image de la stratification sociale. « Dans les premiers jours, nous avons vu passer de somptueuses et rapides voitures américaines conduites par des chauffeurs en livrée [...], puis sont venues des voitures moins brillantes, moins neuves, dont les conducteurs, des petits-bourgeois, généralement accompagnés de leurs familles, avaient souvent besoin de nous. Un ou deux jours de plus et ce furent les plus incroyables guimbardes, les automobiles d'un autre âge, sorties d'on ne sait quels hangars poussiéreux, utilisées à défaut de tout autre moyen de fuite [...]. En dernier lieu, vinrent les lourdes voitures attelées des paysans du Nord ; elles avançaient au pas, chargées de malades, d'enfants, de vieillards, de matériel agricole, de meubles.  

  

                 Le 10 mai 1940, l’armée allemande envahit les Pays-Bas et la Belgique, puis perce le front français à Sedan. Elle utilise, massivement, les avions et les chars, et parvient à encercler les troupes françaises et britanniques. Les populations de Belgique et du nord de la France s’enfuient : c’est l’exode. Cependant, une partie des soldats alliés (Français et Belges) est évacuée vers l’Angleterre, lors de la bataille de Dunkerque. Les armées allemandes prennent alors la direction de Paris et entrent dans la capitale le 14 juin 1940. Le 17 juin, le maréchal Pétain, le chef du gouvernement français, demande l’armistice 

   

  Les conséquences de la défaite de la France

 L’armistice est signé le 22 juin. Il divise la France en deux : une zone occupée par les Allemands ; une zone libre dirigée par le gouvernement du maréchal Pétain, installé à Vichy ; l’Alsace est annexée à l’Allemagne, le Nord–Pas-de-Calais rattaché au commandement allemand de Bruxelles. 1,5 millions de prisonniers français partent pour l’Allemagne. De son côté, l’Angleterre continue, seule, de se battre contre l’Allemagne nazie.

       Sur les routes la population emporte ce qu'elle peut, c'est un vent de panique...

 Les Plages du Nord ...

 Dunkerque...

 « Ma mère disait : faudra plus jamais se plaindre après ce qu'on a vu » dimanche 17.05.2009, - La Voix du Nord

Paul Lencel se souvient parfaitement du 17 mai 1940. Et des quatre années qui suivirent.

|  TÉMOIGNAGE |

Ancien maire de Reumont, c'est pourtant d'Esnes qu'est natif Paul Lencel. Esnes que la famille Lencel quitta le 17 mai 1940.

Paul Lencel avait 10 ans. Il en a aujour-d'hui 79. Mais se souvient de cette exode dans les moindres détails. Marqué à vie par ce qu'il a vu. Et qu'il raconte par devoir de mémoire. Un devoir qu'il juge plus que nécessaire en temps de crise.  PAR DAVID LAURENCE

caudry@lavoixdunord.fr «  Les Allemands étaient déjà en France. On entendait bombarder depuis une bonne semaine. Beaucoup pensaient que ça allait se passer comme en 1914, qu'on allait finir par les arrêter... » Mais ce ne fut pas le cas. On est le 17 mai 1940. Début de la Seconde Guerre mondiale.

Début d'une triste aventure pour Paul Lencel. Comme beaucoup de Français, il va suivre sa famille pour échapper aux troupes allemandes qui arrivent : c'est l'exode. «  Tout était prêt. On attendait. Le 17 mai au soir, j'accompagnais mon père dans le village. Soudain une auto est arrivée avec un soldat français à bord. Il venait prévenir sa femme de partir, car les Allemands étaient au Cateau. » Le « père Lencel » ne perdit pas de temps et rapidement, toute la famille prit la route. Paul avec le cadet et son père dans le chariot de tête, sa mère, ses trois soeurs et le dernier frère dans la roulotte derrière. Un voyage de nuit d'abord. Puis de jour : «  Mais ce ne fut plus la même musique, on était toute la journée sous la mitraille des avions allemands. C'était un vrai massacre. Mon père ne comprenait pas : "Ce n'est plus la guerre", disait-il. Il m'avait installé sur le chariot et j'étais chargé de surveiller les avions. Qu'on voyait arriver au dernier moment car ils volaient en rase motte. Alors je criais et tout le monde se jetait au fossé. » De fait, le père de Paul Lencel une fois arrivait à Amiens «  qui brûlait », décida de ne voyager que de nuit et par les petites routes, «  ce qui nous a sauvé ». «  Un matin, on a croisé les Tirailleurs sénégalais qui montaient au front. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. On m'a dit qu'ils avaient servi de chair à canon. » Le voyage durant lequel «  on vivait comme on pouvait », se poursuivit : Dreux, Chartres, Blois «  où on a mis cinq heures pour traverser le pont, qui a été bombardé une heure après », pour enfin arriver près de Chateauroux «  chez une tante ». Les Lencel ne sont plus seuls, sur la route, ils ont retrouvé d'autres habitants d'Esnes, le convoi était fort d'une quarantaine de personnes. «  C'était un ruban de chariots, un ruban qui ne savait pas bien où il allait. » Là, les Lencel restèrent une dizaine de jours mais enceinte, Mme Lencel n'avait qu'un souhait : retrouver sa ferme. « Alors aussitôt l'armistice signé (le 22 juin 1940), on n'a pas attendu, on a pris la route du retour ». Moins dangereuse mais toute aussi éprouvante : «  Il fallait franchir les fleuves sur des ponts de bateaux avec les chevaux. » À Péronne se trouvait la ligne de démarcation, «  sur la Somme », impossible à franchir. «  Mais mon père n'était pas né de la dernière pluie. Prisonnier civil, il s'était échappé deux fois durant la guerre de 14. » Ce dernier fit s'engager les chariots sur le pont, ignorant les sommations des sentinelles. Chariots qui se retrouvèrent face à une colonne allemande. «  Il n'y avait pas assez de place pour faire faire demi-tour aux chevaux. Ils nous ont donc dit de passer. Ils ne nous ont pas rattrapés. » Le périple aura duré deux mois. Une semaine plus tard, Paul Lencel avait une soeur de plus. L'occupation ne faisait que commencer. Avec son lot de privations, d'horreurs, de peurs. «  Que les jeunes générations ont la chance de ne pas connaître. Mais il faudrait qu'elles soient conscientes de cette chance. » •

La pagaille durant l'exode

La population fuyait les allemands, traversant les zones de combats et sous les tirs et bombardemennts aériens. 

   Rapatriement de certaines catégories de réfugiés  Le 14 Janvier 1942 Le préfet du Pas de Calais à Messieurs les Maires du département. "Les autorités allemandes ont admis le retour en zone interdite de certaines catégories de réfugiés mais cette mesure ne doit faire figure d'aucune publicité... Lire l'article...Cliquez et zoomez   

 

  Commémoration du 65ème anniversaire de la libération de la  ville d'Outreau. Cérémonie du 22 septembre 2009. Dépôt de gerbe prés de la plaque commémorative en hommage aux Soldats Canadiens

Soixante-cinq ans après : l'hommage aux alliés, libérateurs de la cité

samedi 26.09.2009 - La Voix du NordUne gerbe a été déposée au pied des tombes des soldats britanniques. PHOTO LA VOIX Outreau a été libéré le 22 septembre 1944 par les forces alliées du régiment Stormont Dundas et les Glengarry Highlanders. Thérèse Guilbert, le maire, le conseil municipal et les anciens combattants ont participé mardi à une cérémonie du souvenir ponctuée par trois dépôts de gerbe. Le cortège officiel s'est d'abord arrêté devant la plaque commémorative où, après la minute de recueillement, l'harmonie municipale a interprété l'hymne canadien.

La deuxième halte a eu lieu dans le cimetière communal où une gerbe a été déposée au pied des vingt-trois tombes de soldats du Commonwealth tombés au champ d'honneur. Devant le monument aux morts, une minute de silence a été observée en hommage au sacrifice des jeunes britanniques, des jeunes canadiens, des soldats alliés, des résistants et des victimes civiles. Dans son propos, Thérèse Guilbert a rappelé les six jours de combats qui ont coûté la vie à 462 Canadiens et 200 Allemands. La ville a été profondément marquée par la seconde guerre mondiale : 188 victimes civiles, 50 blessés, 90 % de la commune détruite ! Le 22 septembre 1944 marquait le début d'une renaissance avec le retour de la population évacuée et la reconstruction complète de la cité.

Inauguration Le  17 septembre 1988 au pied de la Tour du jardin public une plaque commémorative en hommage aux Soldats Canadiens du Régiment Stormont Dundas and Glengarry Highlanders

Plaque commémorative en hommage aux soldats Canadiens se trouvant  au pied de la Tour dans le jardin public

page 140 et 141 chapitre V du livre Outreau d'Hier à Aujourd'hui OUTREAU SOUS LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Le 10 mai 1940, l’Allemagne attaque la France : l’aérodrome d’Alprech est bombardé  et le quartier de Manihen subit également son premier bombardement. Un Heinkel déverse une trentaine de bombes explosives qui endommage deux maisons.   Le 15 mai on apprend qu'un soldat Outrelois Victor PODEVIN s'est vu décerné la Croix de guerre ainsi qu'une citation à l'ordre de la division " pour avoir fait preuve de courage en se portant en avant sous un feu violent et en appuyant par un tir ajusté la progression du groupe voisin lors d'une mission de reconnaissance.  Dans la nuit du 19 au 20 mai Le Portel, Outreau et Equihen font l'objetr de bombardements isolés qui accentuent le climat de panique général. Les incessant raids aériens sapent le moral des troupes déjà déconcertés devant la pernicieuse rumeur de la cinquième colonne

 obstacles disséminés sur nos plages

 

Le 23 mai, Outreau tombe aux mains des Allemands : 23 soldats britanniques sont morts en combattant. Ils sont aujourd’hui inhumés dans le cimetière communal.

Outreau Communal Cemetery . Dans le cimetière communal, on trouve les tombes d'une vingtaine de soldats britanniques tombés durant la deuxième guerre mondiale 

Sur nos côtes les redoutables canons anti aérien ...les Flaks

René BLONDEEL  Résistant Pour la France

 

  dimanche 20.09.2009- La Voix du Nord Il y a 65 ans, les Canadiens libéraient la ville de Boulogne-Sur-Mer

Le député-maire et le sous-préfet déposent une gerbe dans la cour du château-musée.

18 septembre 1944, Boulogne était enfin libre ! Élus et représentants des associations patriotiques ont commémoré le 65e anniversaire de cet événement. Le 18 septembre 1944, un régiment canadien obtenait la reddition des Allemands. Boulogne était libre après un peu plus de quatre années d'occupation, de destructions et de souffrances. Pour commémorer cette date, les officiels ont parcouru vendredi diverses rues de la ville où tombèrent les héros boulonnais avant de se réunir en haute ville devant la plaque des Résistants.

Après le traditionnel dépôt de gerbes fleuries, le cortège s'est rendu dans la cour du château-musée afin d'honorer la mémoire des soldats canadiens du régiment des Highlands de Stormont, Dundas et Glengarry. Pour la petite histoire, ces derniers, guidés par un citoyen boulonnais, empruntèrent dans le Vallon Notre Dame un souterrain secret qui les mena au coeur de la citadelle. Sous l'effet de la surprise, ses défenseurs se rendirent. Personnalités et associations patriotiques se sont ensuite dirigées vers le monument aux morts pour un ultime hommage aux victimes civiles et militaires. •

                  

La première mesure des autorités allemandes est de déclarer le Nord-Pas-de-Calais zone interdite. Le littoral est classé « zone rouge » : la circulation des individus est réglementée par la délivrance d’ausweis.  Scan recto et  verso du laisser passer ou délivrance d’ausweis.

                  Durant ce conflit, la commune va subir plus de 400 bombardements, lesquels vont s’intensifier en 1943 et 1944. Ainsi, en septembre 1943, l’opération Starkey va durement frapper Le Portel, Outreau et Equihen : plus de 500 morts ou disparus, 5 000 points de chute de bombes. 

Photo de la  maison détruite de Mr JUSTIN au N°88 rue Anatole France en  1941  par les bombardements de 1941

Les bombardements des 11 et 12 mai 1944 feront  44 morts et détruiront la station de pompage de la rue du Mont Neuf ( rue Maréchal Pétain pendant l'occupation ) et de nombreuses habitations de ce quartier comme la rue Marcel Sembat 

 Photo  de Roger NACRY décédé le 12 mai 1944 lors des bombardements aérien  des 11 et 12 mai 1944 à Outreau 77, rue Marcel Sembat

Conflit : 1939-1945 Victime civile Date du décès : 12/05/1944. Fiche issue du relevé n° 24496. Outreau - 62230


 

A Outreau les bombardements du 20 mai 1944 provoquent la mort de 10 personnes et détruisent le dépôt des locomotives..Destruction et vue sur Boulogne-Sur-Mer

     Discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940 Français ! A l'appel de M. le Président de la République, j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l'affection de notre admirable armée qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires, contre un ennemi supérieur en nombre et en armes ; sûr que, par sa magnifique résistance, elle a rempli ses devoirs vis-à-vis de nos alliés ; sûr de l'appui des anciens combattants que j'ai eu la fierté de commander, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.

C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leurs angoisses pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.  La devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » est remplacée le 15 septembre 1940 par le slogan « Travail, Famille, Patrie 

 Au lendemain du discours du maréchal Pétain, le général de Gaulle lance depuis Londres, sur les ondes de la BBC, un tout autre discours ; Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.

   L'appel du général De Gaulle qu'il prononça le 22 juin 1940 depuis Londres sur les ondes de la BBC, travaillé en typographie cinétique. Richard Simon, étudiant en Master Pro créateur de produits multimédia artistiques et culturels. Contact : mr.richard.simon@gmail.com       vidéo de mogoucha 

 Voici les différentes affiches l'une pour l'état français et l'autre pour la Résistance.

  L'état français.

Le maréchal Pétain obtient des députés, le 10 juillet 1940, tous les pouvoirs. La République française est supprimée et remplacée par l’État français. Pensant que la guerre sera longue, le maréchal et son premier ministre, Laval, décident de collaborer avec l'Allemagne. Les Français collaborateurs sont peu nombreux mais actifs : ils soutiennent l’armée allemande par la propagande et par les armes. L’État français crée ainsi une « milice » qui traque les résistants français et les Juifs. En deux ans et demi, 75 000 Juifs français sont déportés pour être exterminés. Bien peu sont rentrés en France après la guerre 

Acte de sabotage de la part des résistants

  Paul Chack

 Engagé volontaire en 1940 il fut affecté au commissariat à l'information et se laissa entraîner dans la collaboration avec l'Allemagne, il fonde le comité d'action antibolchévique, et sera accusé d'intelligence avec l'ennemi. Le mardi 18 décembre 1944 .à 19 heures Paul Chack est condamné à mort."vous avez fait le jeu de l'Allemagne au moment ou les français s'unisssaient contre l' envahisseur" dit le procureur à mr  Chack effondré  et tremblant.il a été exécuté le 9 janvier 1945...

  Louis Micke un Résistant O.C.M  Outrelois qui a eu 90 ans en Juin 2009 voir la page Louis Micke le dernier Résistant Outrelois de l' Organisation civile et militaire 

 Un soldat Wasselin  à identifier

 LE RAVITAILLEMENT... LES ORDRES DE REQUISITIONS

LA BATTERIE FLAK DU MONT SOLEIL.

Notre colline d’Outreau dominant la mer et le Portel avait déjà été exploitée sous Napoléon, elle était gardée par les troupes du camp de gauche ; durant la seconde guerre mondiale sous l’occupation de notre ville les allemands de 1940 à 1944 trouvèrent là un endroit idéal de défense juste en face de l’Angleterre. Ils utilisèrent les anciennes forteresses sur une partie plus importante et la construction de blockhaus et y établirent une batterie lourde de Flak ( défense contre avions ) Cette batterie de Flak établie au Mont Soleil était l’une des deux batteries de la Luftwaffe défendant le ciel de Boulogne. La position du Mont Soleil avait pour nom de code «  StP 256 Wegerich » qui veut dire plantain. 

 Batteries Flak (dont le célèbre 88 mm) tirant (avec succès dixit la propagande allemande) sur des avions britanniques volant au dessus de la Norvège (septembre 1940).

Flak est l'abréviation d'un mot allemand: Fliegerabwehrkanone, signifiant canon antiaérien. Le mot peut être pris selon deux sens : la flak (n.f., lui-même abréviation de Flakartillerie) étant le nom générique des unités de batteries antiaériennes statiques, ou les unités de DCA attachées aux unités combattantes; le flak (n.m.) peut désigner quant à lui un canon antiaérien (par ex. le 88 mm flak).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Flak  

La batterie disposait de six pièces en encuvement autour d’un P.C. directeur central. Chaque pièce comportait un encuvement carré pour le canon, et en contre bas, d’un blockhaus servant de soute à munitions et d’abri à l’épreuve, d’un bâtiment en brique servant au logement du personnel de service et de latrines extérieures. Les encuvements des pièces étaient en surface et protégés latéralement par des parapets en béton dans lesquels étaient aménagés des niches pour les réserves d’obus.

Quant aux bâtiments-casernes, ils étaient situés en contrebas des emplacements des pièces ; où on accédait par des escaliers. La plupart des ouvrages en cuvette étaient camouflés par des filets.

Ces petits bâtiments en briques avec toit en ciment, servaient de poste de veille pour le personnel de service à la pièce ( 8 à 10 personnes ). Le artilleurs assuraient un services par tiers et, quand ils n’étaient pas aux pièces, ils logeaient dans de grands baraquements aménagés en dortoirs, réfectoires ou aussi infirmerie, construits au fond des profondes cuvettes.

Blockhaus et une batterie pointée vers le ciel  au Mont Soleil à Outreau

  La batterie se composait d’environ 130 hommes commandés par un lieutenant. De nombreux  ouvrages annexes en briques ( logement, réfectoire, sanitaires, mess, cuisine etc… complétaient l’installation.En plus des pièces de 88mm, la batterie du mont soleil disposait de quatre petits canons de 20mm Flak en encuvements sur des abris soutes.Toutes ces pièces étaient dirigées par un P.C. central sous béton, équipé d’un radar parabolique Vurzburg FMG ( Flak )39 T qui nécessitait à lui seul huit opérateurs pour sa mise en œuvre. Il s’y trouvait aussi deux projecteurs à longues portées , sur bunkers.Chaque pièce comportait un armement de 6 hommes. Le canon avait une longueur totale de 8 mètres et pouvait tirer 15 à 20 obus à la minute, jusqu’à une latitude de 10 600 m.

 Note de L. VASSEUR  page 39-40-41  du Cercle Historique Portelois. N° 17 Année 1998  La batterie de Flak du mont Soleil (L. VASSEUR) Notes et documents N° 17 — Juillet 1998

    Retrouvez toutes les revues du Cercle Historique Portelois avec les sommaires :   http://site.voila.fr/chportelois/1990_1999.htm

   La batterie du Mont Soleil, située à 65 mètres d’altitude  et à 1125 mètres de la plage du Portel, était ainsi aux avants postes face à l’Angleterre. Renseignée d’abord par le grand radar Mammuth d’Equihen-Le-Noquet, son petit radar parabolique Wurzburg 39T, d’une portée de 30 km lui donnait toutes les coordonnées de tir. Cette batterie lourde de Flak fit partie début 1943, des batteries dites «  de barrages » contre les vagues de bombardiers lourds anglo-américains qui commençaient à déferler sur l’Allemagne.

A cette époque, les bombardiers lourd ( Halifax ), Lancaster et Fortress B.17 ne volaient guère à plus de 450 à 500 km/heure et, pour échapper à la Flak lourde, il leur fallait prendre de l’altitude, mais leur possibilité ne dépassait pas 7000 mètres, or les canon de 88 Flak tiraient avec efficacité jusqu’à  10 670 mètres ! Les obus fusants explosant au milieu des formations serrés des bombardiers, amenèrent les alliés à disperser leurs forteresses sur une partie plus importante au dessus de la Manche avant de les regrouper au dessus de la France pour voler ensuite vers leur objectif.

Le site du mont Soleil représentait, à la côte 65, un mamelon dominant le Portel. Cette colline, les Canadiens l’avaient baptisée du nom « BUTTERCUP » ? l’assiette au beurre…allez  savoir pourquoi ? Les différentes positions des pièces et des beaux passifs étaient réunis par un réseau de chemins bétonnés formant une croix dans un cercle, le tout communiquant avec la route allant d’Outreau vers Le Portel ( actuelle D225 ) et était entouré d’un réseau de fils de barbelés.

 LES COMBATS DE LA LIBERATION.

 On peut s’étonner que lors des attaques aériennes des 8 et 9 septembre 1943 qui occasionnèrent la ruine du Portel ( opération Starkey ), la batterie du Mont-Soleil fut si peu inquiétée. Les objectifs des alliés lors de ces bombardements étant, soit disant, deux batteries lourdes, l’une situé prés de l’aérodrome d’Alprech ( 4 x94mm de D.C.A.) et l’autre à Henriville, alors que cette dernière n’était pas « lourde » mais légère, groupant toutefois une dizaine de petits canons de 20mm de D.C.A. Ainsi, Starkey posera toujours un point d’interrogation.

 Les bombardements de l’été 1944 touchèrent le Mont Soleil et les Allemands, lors du départ de la 47ème division d’Infanterie pour le front de Normandie à la fin juillet, y amenèrent un renfort de quelques canons de 88. Nous avons vu que ces pièces de tirs efficaces, pouvaient tirer tout azimut, c’est ainsi qu’elles furent utilisées en antichar lors des combats de la libération de l’agglomération boulonnaises. Les pièces étaient boulonnées sur un socle de béton ; mais j’y ai vu certaines pièces en position de batterie sur leur quatre pieds à vérins et avec leur bouclier en place. C’était, bien sûr des pièces de secours amenés là pour suppléer aux pièces détruites ou endommagées.

 Ce fut le 19 septembre 1944 que le régiment Stormont, Dundas and Glengarry Higlanders de la 33ème division canadienne s’attaqua au Mont Soleil en venant d’Outreau. Voici en quels termes le colonel Stracey raconte cette attaque «  Campagne de la Victoire  », volume III de l’histoire officielle de l’armée canadienne 1944-1945 (Ottawa, 1960) :

« Entre Outreau et la Manche, s’élevait une colline, haute de 250 pieds (en réalité 65 mètres), surmontée d’une batterie allemande de six pièces de 88 et de quatre de 20. L’examen des lieux, plus tard allait révéler que l’un des 88 et deux des 20 avaient été endommagés par le bombardement , plus un 88 mis hors d’usage par notre artillerie.

Cette position formidable , désignée sur le plan sous de « Buttercup » était attaqué le 19 par les Glengarrians, avec un gros appui d’artillerie. Suivant de prés le barrage, l’infanterie se répandit sur la colline attaquant à la baïonnette et à la grenade dès avant la chute des derniers obus. La prise de « Buttercup » fit entrer encore 185 prisonniers dans les parc déjà encombrés de l’arrière… »

 Ce compte rendu du lieutenant colonel ROWLET, bref et trop modeste, nous donne avec exactitude la composition de la batterie au moment des combats de la libération, rectifiant ainsi les données fantaisistes avancées par certains historiens boulonnais qui ont traité de ce débat. Longtemps la position du Mont Soleil demeura abandonnée avec ses canons encore en batterie, certaines dirigées vers le ciel, d’autres vers Outreau d’où surgissaient les Canadiens. Vers 1950 on les démonta mais les nombreux ouvrages bétonnés demeurèrent. Quant aux bâtiments légers, portes, fenêtres et parfois briques furent récupérés par les sinistrés Portelois ou Outrelois qui voulaient reconstruire leurs maisons.

 du Mont Soleil     En 1970 la municipalité s’empara du terrain…Aprés un long et difficile travail et un côut financier important, des idées, des projets, au file des années comme on peut le constater dans cette page consacrée au Parc du Mont soleil, notre colline, notre petite montagne est devenue un coin de paradis qui fait le bonheur de tout le monde et les nombreuses activités organisées chaque année attirent une grand foule.

    Décembre 1946   à Outreau au Mont soleil un blockhaus saute avec les munitions qu'il contenait 

 19 mai 1940 : les avions allemands bombardent Douai tuant plus de 170 personnes    dimanche 18.05.2008 - La Voix du Nord

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Il y a soixante-huit ans, le dimanche 19 mai 1940, les Douaisiens entraient de plein fouet dans la guerre. La ville subissait son premier vrai bombardement meurtrier, semant la panique parmi la population. Pierre Thomas nous rappelle ce drame. Par un temps magnifique, le dimanche 19 mai vers 11 heures, quarante appareils de la Luftwaffe, en vagues successives espacées de dix minutes, s'en prennent aux différents quartiers de la ville proches des voies ferrées.

Le bâtiment de la gare est anéanti de même que les hôtels de la place. Une bombe tombe en plein sur le souterrain où se sont abrités les voyageurs d'un train de réfugiés belges et lillois. Un charnier ! L'usine Arbel est en feu. Il y a des victimes à cause de l'explosion de la sous-station qui laisse échapper de l'acide en fusion. Les projectiles atteignent les abords immédiats de la porte de Valenciennes, de l'église Notre-Dame, du parc Bertin. Un convoi de réfugiés descendant du pont de Valenciennes, mélangé avec des camions militaires, est délibérément attaqué. Une bombe pulvérise un chariot d'évacués projetant dans les arbres du parc des lambeaux de chair et des corps décapités... Une robe de première communiante va rester accrochée dans les arbres pendant plus d'un mois. Les véhicules, camions et chariots, se consument sur place tout l'après-midi.

Des morts et des ruines En face, l'hôpital-hospice général est en feu. L'horreur est à son comble pendant que les services de secours, en nombre restreint, essaient d'évacuer les vieillards et de soigner les blessés.

L'institution Saint-Jean est en quasi-totalité la proie des flammes. L'incendie provoqué par des bombes incendiaires tombées dans les combles est attisé par le vent. Les efforts des pompiers, aidés par quelques militaires, sont dérisoires face à la violence de l'incendie Le bas de la place d'Armes n'est plus qu'un champ de ruines. Le patrimoine ancien est totalement anéanti. Même Monsieur Gayant et son épouse ne résistent pas à la brutalité de l'attaque dans l'entrepôt où ils sommeillent.  Le lycée de garçons, à proximité de la caserne Conroux, rue des Écoles, n'est plus que décombres. Il faut dire que, depuis l'avant-veille, il abritait les états-majors d'un groupe d'armées qui a rejoint Lens quelques heures avant.

Des colonnes de fumée, dans lesquelles des flammes de plus de vingt mètres de haut sont visibles à des kilomètres à la ronde, obscurcissent l'horizon.

Les secours, débordés, vont relever les 169 morts officiellement recensés, sans compter les disparus, enterrés à la hâte au clocher Saint-Pierre, dans les jardins de l'hospice, à la cité de la Clochette et à la terrasse Notre-Dame.   Le soir du 19 mai, la quasi-totalité de la population douaisienne, municipalité en tête, a abandonné la ville et se trouve sur la route de l'exode.

 Ces quarante et un civils tués par les bombes anglaises

mercredi 16.09.2009,  - La Voix du Nord

Les usines Cail, réquisitionnées par les Allemands, avaient bien sûr été les cibles de la Royal Air Force. Mais des bombes manquèrent leur cible, tuant des civils.

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Si, chaque année, Denain dépose des gerbes à la mémoire des morts à la Libération le 2 septembre 1944, on n'honore jamais celle des civils tués lors des bombardements anglais. Pourtant, le 16 août 1943, on ramassa sous les décombres quarante et un corps, dont ceux de femmes et d'enfants.

Le Denaisien Claude Jonas, directeur honoraire de formation professionnelle, nous a envoyé de nombreux documents sur cet événement dont il déplore le quasi oubli. Il n'avait que cinq ans et demi à l'époque du drame : « Encore maintenant, je ne peux pas passer près du terril Renard sans avoir la vision des avions anglais qui larguèrent leurs bombes, pensant détruire les anciens ateliers Cail et Usinor. » Comme tant d'autres, sa famille fuit l'ennemi en 1940 et évacue à pied à Aix-Noulette. Un parcours ponctué par des attaques aériennes. Le père, un frère, Georges, et un cousin de Claude, descendent à Arthès, près d'Albi, en bicyclette afin d'échapper au Service du travail obligatoire. Le retour sera moins chaotique mais les Jonas retrouvent leur maison pillée par ceux qui étaient restés. Georges, à son retour avec son papa et son cousin, s'engage dans les FFI...

La famille habite le hameau du Pont Luce, non loin des ateliers métallurgiques Cail et près de trois lignes de chemin de fer. Tous vivent dans la crainte d'une attaque aérienne du même type que celles qui ponctuèrent l'évacuation. Mais la vie continue. Ainsi, le 21 juin 1943, le jour-même où Jean Moulin est arrêté par la Gestapo, naît Pierre, le petit frère de Claude. Nous voilà au 16 août 1943 : « Ce jour-là avec mon père et mon frère Jacques,se souvient le Denaisien, nous allons dans notre champ non loin de notre domicile près du terril Renard et des établissements Cail. Il fait un soleil magnifique. Soudain, nous voyons arriver des avions. La réaction de mon père sera de me protéger en me mettant sous lui. Il demandera à Jacques, de façon irrationnelle, de baisser la bêche que nous avions emportée pour arracher des pommes de terre. Le bruit du bombardement est disparu de ma mémoire ; les démolitions y sont encore présentes. » Une vingtaine d'avions de type Boston de la Royal Air Force, comme le relatera plus tard un revue anglaise, veulent détruire les établissements Cail et les Forges d'Anzin réquisitionnés par les Allemands. Mais le bombardement, pourtant très rapide, ne sera pas sans bavure, Il suffit pour s'en convaincre de lire l'état civil du mois d'août 1943 pour y découvrir le nom des « quarante et une victimes collatérales » (lire l'article ci-contre). « D'après les Anglais, les propriétés environnantes furent légèrement touchées, note Claude Jonas. Seulement, quatre bombes que multiplie le nombre d'avions, cela fait beaucoup... » • FRANCIS THUILLIEZ

 

Autres unités alliées aux alentours de Rânes dans l'Orne

Le major général Manton S. Eddy, commandant la 9th Infantry  Division, à Beauvain

Crédit: Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Le Major Général M.S Eddy à Beauvain

Combats en direction de Lens et d''Estaires

   La vidéo en public   L'AFFICHE ROUGE par Léo Ferré

Un jeune Outrelois réfugié à Noeux Les Mines, Paul GAY, décède lors des bombardement  du 31 août 1944.

A Noeux les Mines dans cette rue ( photographiée quelques années avant la seconde guerre mondiale  le 31 août 1944, dans l’après midi, de violents bombardements firent de nombreuses victimes dont un Outrelois Paul Gay de 11 ans réfugié avec sa famille au N°28 de la rue de la gare à Noeux les Mines.   Sa sœur Suzanne Gay âgée de 7 ans survécut et malgré son jeune âge sortit des décombres un bébé qui aussitôt fut emmené par les secours..

Acte de décés de Paul GAY le 31 août 1944 rue de la gare à Noeux les Mines, transcript à Outreau le 31 mais 1945.

Paul Gay est né le 20 Août 1933 à Outreau fils de Georges GAY et Léonie NOEL, il est inscrit sur le monument aux Morts Pour la France à Outreau et sur le monument aux Morts Pour la France de Noeux-Les-Mines. 

La gare de Noeux les Mines  ( photographiée quelques années avant la seconde guerre mondiale,  le 31 août 1944, dans l’après midi, de violents bombardements firent de nombreuses victimes dont un Outrelois Paul Gay de 11 ans réfugié avec sa famille au N°28 de la rue de la gare à Noeux les Mines.   Sa sœur Suzanne Gay âgée de 7 ans survécut et malgré son jeune âge sortit des décombres un bébé qui aussitôt fut emmené par les secours..