Gilbert Coquempot et les camps de concentration

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Gilbert Coquempot, ancien déporté, est décédé dans sa 91e année

Gilbert Coquempot est décédé dimanche à 90 ans. Ce Condettois est bien connu des Boulonnais car il n’avait de cesse de témoigner aux nouvelles générations l’horreur des camps de concentration et de la barbarie dont il avait été victime.En décembre 1943, Gilbert Coquempot, engagé dans un réseau de résistance est arrêté par la Gestapo sur dénonciation et transféré dans les prisons de Loos puis d’Ebrach en Allemagne avant d’être déporté au camp de concentration de Flossembürg au coeur du Reich. « J’étais le numéro 48017. Nous n’avions plus d’identité. » Les séquelles de la déportation

Quand il rentre en France après la fin de la guerre, Gilbert Coquempot est très affaibli. Il a gardé toute sa vie les séquelles de sa déportation et a dû rester de nombreuses années allongé. Il avait reçu des coups de manches de pioche et de crosses dans la colonne vertébrale par les SS. C’est six ans après la guerre que Gilbert a commencé à parler de sa déportation. Il s’en est ouvert auprès de Madeleine, une jeune femme rencontrée à Condette et qui deviendra un an plus tard son épouse. Le couple a eu cinq enfants et a six petits-enfants. Les obsèques de Gilbert Coquempot auront lieu mercredi 24 décembre à 15 heures en l’église de Condette.

Sources La voix du Nord du Mardi 23 décembre 2014

Photo de Pascal BERNARD du 20 juin 2009 lors d'une séance dédicace de Gilbert COQUEMPOT.

Dans un interview accordé à Pascal BERNARD, Gilbert COQUEMPOT confiait qu'en 1949 il avait commencé à rédiger ces pages uniquement pour en faire un document familial et qu'après 14 ans pratiquement allongé suite aux blessures reçues dans les camps de concentration il avait voulu commencer à témoigner dans les collèges et les lycées : puis " poussé " par les Historiens et son entourage et avouant qu'il lui devenait de plus en plus difficile de se déplacer suite aux séquelles des bourreaux des camps de concentrations, il avait donc décidé d'éditer son témoignage ! " Dites adieu à votre fils" les années en déportation d'un Résistant .

Interview de Gilbert COQUEMPOT concernant son livre Dites Adieu à votre fils

Photo de Pascal BERNARD du samedi 20 juin 09 Gilbert COQUEMPOT lors de la dédicacé de son livre au centre culturel du centre Leclerc

Gilbert COQEMPOT à la médiathèque de Condette lors de la séance de dédicaces samedi 23 mai 09 de son livre DITES ADIEU A VOTRE FILS. Photographié avec sa fille Elisabeth "qui, avec beaucoup de patience, a retranscrit mes manuscrits sur ordinateur

Madeleine mon épouse. A mes enfants, Philippe, Elisabeth, Catherine, François et Dominique.

Particulièrement Elisabeth qui, avec beaucoup de patience, a retranscrit mes manuscrit sur oridnateur...

A Paul COQUEREAU et à Philippe BOREGO, mes deux compagnons à qui je dois, sans nul doute, d'être revenu et que j'ai perdus..

.Paul est mort peu avant notre libération, et Philippe dans sa famille, quelques semaines après son retour...

Gilbert Coquempot est un jeune Français qui a vu sa vie basculer le 18 juin 1940. L’appel du Général de Gaulle résonne en lui, jusqu’à ce printemps de 1943 où il entre dans la Résistance. Emprisonné, étiqueté « Nuit et Brouillard », puis déporté au camp de Flossenbürg, il en reviendra avec une seule idée en tête : témoigner, « afin que le sacrifice de toutes celles et de tous ceux qui ont combattu pour cette liberté ne soit pas vain, et que nous puissions vivre libres dans une paix enfin durable… sans haine, mais aussi et surtout, sans oubli… oui, surtout sans oubli… » Article de Jean LAGAISE dans la Voix du Nord du Jeudi 21 mai 2009.



Exposition sur le nazisme à la médiathèque de Condette

jeudi 15.04.2010,- La Voix du Nord HISTOIRE |

Dans le cadre du soixante-cinquième anniversaire de la libération des camps ... de concentration et d'extermination nazis, Kaddour-Jean Derrar, maire de Condette, et les membres du conseil municipal organisent, en collaboration avec l'association culturelle des Amis du château et de son président, une exposition sur le nazisme. Cette exposition, présentée par Gilbert Coquempot, officier de la Légion d'honneur, ancien déporté de la Résistance, rescapé du camp de concentration de Flossenbürg, a été judicieusement élaborée par la fondation « Pour la mémoire de la Résistance et de la Déportation ». Elle présente de nombreuses photos, des documents, des témoignages sur la montée du nazisme, l'ensemble des camps de concentration et d'extermination et sur le génocide des peuples juif et tzigane, ordonné par hitler

Jean Baptiste LEBAS (1878-1944) Mort d'épuisement au camp de Sonnenburg, le 10 mars 1944, Jean Baptiste Lebas laisse le souvenir d'un homme de coeur qui sut allier à un républicanisme sans fissure une foi patriotique inébranlable. ( Sonnenburg est une forteresse ( ancien fort chevaliers de Saint Jean située en Pologne à 15 KM de la frontière allemande

Nord Matin du 3 Juin 1945 titrera :"Jean LEBAS n'est plus "....Il faut bien se résigner Jean LEBAS est mort...ainsi que son fils Raymond

Le corps de Jean LEBAS, celui de son fils et de six autres Roubaisiens Morts dans les camps de concentration sont revenus dans leur ville natale ce vendredi 31 août 1951

Ministre des P.T.T. à deux reprises, en 1937 et 1938, il donne à la tête de cette grande Administration la pleine mesure de ses éminentes qualités. Dès 1940, il participe à l'action contre l'envahisseur. Arrêté le en mai 1941, il est emmené en Allemagne pour la deuxième fois de son existence (en1915, en effet, il avait été interné au secret dans la forteresse de Rastatt jusu'en 1917 en Allemagne à 65 KM de Strasbourg.

Mort d'épuisement au camp de Sonnenburg, le 10 mars 1944, Jean Baptiste Lebas laisse le souvenir d'un homme de coeur qui sut allier à un républicanisme sans fissure une foi patriotique inébranlable. ( Sonnenburg est une forteresse ( ancien fort des chevaliers de Saint Jean située en Pologne à 15 KM de la frontière allemande

66 personnes nées à Roubaix sont morts dans des camps de concentration: voir http://www.mortsdanslescamps.com/france.html

Il est Né le 12/08/1906 à Lille (59) - Cité dans le "Livre Mémorial des Déportés de France" de la F.M.D. Tome 1 p 1054

Convoi du : 20/08/1943 Au départ de : Valenciennes (59) A destination de : Bruxelles (Belgique) Saint-Gilles

Date du décès : 15/01/1945 Lieu du décès : Gross Rosen (Pologne) Source : J.O.R.F. n° 171 du 25/07/1992 p 10050

Spécial Jean FERRAT invité de Michel DRUCKER en 1980

Jean Ferrat commence l'émission en chantant Nuit et Brouillard, chanson " sortie " en 1963. A la question de Michel DRUCKER il répondra ; Nuit et brouillard a une grande importance pour moi parce que j'ai eu la preuve pour la première fois que lon pouvait parler en chanson de sujets importants et davoir un écho vis à vis du public ; et cette chanson a eu une résonnance très grande à cette époque et pour moi ça été quelque chose de très important et même de formidable pour la suite de ce que je pouvais écrire, parce ce que avec un sujet pareil les commerçants de la chanson à cette époque me disaient « mais ça n'intéressera personne mon pauvre ami, c'est fait pour les intellectuels de la rive gauche ou quelques personnes de votre entourage ; mais vous ne pensez pas faire un succès avec ça ! ». Eh bien moi je me disais ( je nétais pas d'accord dans le fond ) mais je me disais : s'ils avaient raison ?! Et le succès de cette chanson a prouvé qu'ils avaient tord de le penser.

Flossenburg http://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Camps/FlossenburgFr.html

Civils allemand des enons de Flossenbufoés de constater les atrocités commises par les SS.

Un "kommando" à Flossenbürg

Dès avril 1938 , un Kommando venu du Camp de Dachau commence l’édification d'un camp de concentration. Le camp est situé a 800 mètres d’altitude au cœur d’une foret, dans l’Oberpfalz (Haut-Palatinat bavarois), loin de toute grande ville. Le premier occupant fut un Allemand immatriculé 1 le 3 mai 1938... Cliquez sur ce qui est surligné pour lire la suite de wikipedia.

C'EST VOUS QUI LE DITES

jeudi 21.05.2009, - La Voix du Nord

• > A propos du livre « Dites adieu à votre fils »

« La relation des ignobles traitements infligés aux résistants et déportés internés dans les camps de la mort, tel celui de Flossenbürg sous le régime nazi, décrits par notre compatriote, le Boulonnais Gilbert Coquempot, n'a pas suscité beaucoup d'intérêt dans notre région, puisqu'à ce jour, 28 exemplaires ont été souscrits.

« Pourtant, la presse avait signalé à plusieurs reprises le jour, l'heure et le lieu de la dédicace de l'ouvrage intitulé « Dites adieu à votre fils » par l'auteur à la libraire Majuscule, à Boulogne-sur-Mer.

En particulier, « La Voix du Nord » du 26 avril dernier annonçait cet événement en pleine page avec la photo de l'auteur.

« Cette désaffection, cette indifférence pour cette période de notre histoire ne laissent pas d'être préoccupants dans la conjoncture dans laquelle nous vivons. Sans être voyant extra-lucide, le monde civilisé par le fanatisme politique sous couvert religieux s'apprête à vivre une ère d'épouvante dans le genre des attentats du 11 Septembre aux États-Unis.

« L'Iran, l'Irak, la Corée, l'Inde, le Pakistan, le Moyen Orient, nations souvent antagonistes dotées de l'arme nucléaire et noyautées par Al-Qaida et autres groupuscules meurtriers sont prêts à passer à l'action. Dans le déferlement de violence qui s'ensuivra, les lois démocratiques seront bafouées, foulées aux pieds et les démons de l'hitlérisme referont surface.

« C'est pourquoi un tel ouvrage interpelle les consciences et doit avoir sa place dans les lieux publics, écoles, bibliothèques, médiathèques, comités d'entreprises ; être offert en cadeaux de fête des pères, départs en retraite... Lisez le témoignage de Gilbert Coquemport. 22 euros l'exemplaire, il y en a 55 à écouler ! »

De Jean Lagaise, Boulogne-sur-Mer, fils de fusillé « Mort pour la France »

Gilbert Coquempot, matricule 48017, rescapé de l'enfer, témoigne

dimanche 26.04.2009 - La Voix du Nord

A 85 ans, Gilbert Coquempot a décidé de publier son histoire, «pour les jeunes générations».

| JOURNEE DE LA DÉPORTATION |

Ce matin, Gilbert Coquempot se recueillera à Condette en souvenir de ses camarades morts en déportation. À 85 ans, le Condettois s'est décidé à publier son calvaire dans le camp de concentration de Flossenbürg. Un témoignage bouleversant.

PAR BERTRAND SPIERS

boulogne@lavoixdunord.fr PHOTO GUY DROLLET

Il se déplace difficilement. Le dos voûté. Son corps supplicié le fait toujours souffrir. « Ma colonne vertébrale a diminué de 5 cm », dit-il simplement. Cinq centimètres ! Cinq vertèbres dorsales cassées à coups de bâton, de manches de pioche, de crosses de fusil !

Paralysé deux ans à Berck, 10 ans passés ensuite à vivre couché dans une coquille après son retour à la vie. A 85 ans, Gilbert Coquempot est un rescapé de l'horreur. Une lente descente aux enfers qu'il raconte aujourd'hui dans un livre qui devrait figurer dans tous les collèges et lycées du Boulonnais.

Il a 19 ans lorsque la Gestapo l'arrête, alors qu'il répète avec l'harmonie municipale dont il est clarinettiste. Membre d'un réseau de résistance, il est interpellé sur dénonciation avec d'autres Boulonnais qui, comme lui, refusaient d'admettre la débâcle de l'armée française et l'occupation. La Gestapo à Boulogne puis la sinistre prison de Loos, la prison disciplinaire d'Ebrach en Allemagne, sont les étapes de son chemin de croix. Interrogatoires, coups, privation de nourriture et de liberté bien sûr. Il n'a pas 20 ans, et il est déjà condamné à mort ! Mais tout cela, finalement, n'est rien à côté de ce qui l'attend. Car il plonge littéralement dans l'enfer lorsqu'il débarque, en décembre 1944, au camp de concentration de Flossenbürg.

A ce stade-là de son récit, on ne comprend toujours pas comment des hommes ont pu vivre cette horreur-là. « Pourquoi je n'y suis pas resté ?

Pourquoi eux sont morts et pas moi ? » Aujourd'hui encore, Gilbert Coquempot n'a pas les réponses à ces questions. Son regard se trouble à l'évocation de ses camarades de châlit (quatre à dormir sur une planche de bois de 70 cm de large), son ami Raymond Beaudelet de Neufchâtel, ses camarades Paul et Philippe qui lui sauveront la vie et qui sont restés là-bas ou morts peu de temps après la fin de leur calvaire.

« L'espérance de vie dans un camp n'était que de quelques mois. » Deux chiffres résument cette mécanique infernale : 93 000 déportés à Flossenbürg, 87 000 morts. « La mort était partout. Elle était notre quotidien ». Quand le camp enfin est bombardé par les Américains, les déportés sont soulagés de voir les obus tomber...

Dans sa jolie maison de Condette, Gilbert Coquempot n'est pas seul avec ses souvenirs. Sa douce femme Madeleine l'assiste au quotidien. « Ses cauchemars ont duré 12 ans. » Douze ans pendant lesquels, chaque nuit ou presque, elle se levait et le réveillait pour ne pas le laisser seul face à ses démons du passé. •

« Dites adieu à votre fils » de Gilbert Coquempot.

Préface de Guy Bataille. Éditions Thélès

http://www.google.fr/archivesearch?q=Flossenb%C3%BCrg&scoring=t&hl=fr&um=1&nav_num=10

C'est une chanson courageuse que celle de Jean Ferrat. En pleine période de naissance du rock yé-yé (allusion au "twist" à la fin du texte), faire une chanson sur la déportation n'avait rien d'évident. La maison de disque était d'ailleurs réticente, raconte le chanteur.

Jean Ferrat, dont le nom véritable est Tenenbaum, est personnellement impliqué dans la question de la déportation : le père de Jean Ferrat, un joaillier juif de Versailles, a été déporté et est mort à Auschwitz. A l'âge de 12 ans, en 1942, Jean Tenenbaum a porté l'étoile jaune.

Nuit et Brouillard est aussi le titre d'une chanson de Jean Ferrat en 1963 :

Nuit et Brouillard

Paroles et musique Jean Ferrat, 1963

1. Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers

Nus et maigres tremblants, dans ces wagons plombés

Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants

Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres

Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés

Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre

Ils ne devaient jamais plus revoir un été.

2. La fuite monotone et sans hâte du temps

Survivre encore un jour, une heure obstinément

Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs

Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel

Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou

D'autres ne priaient pas mais qu'importe le ciel

Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux.

3. Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage

Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux ?

Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge

Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors

La lune se taisait comme vous vous taisiez

En regardant au loin, en regardant dehors

Votre chair était tendre à leurs chiens policiers.

4. On me dit à présent, que ces mots n'ont plus cours

Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour

Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire

Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter

L'ombre s'est faite humaine aujourd'hui c'est l'été

Je twisterais les mots s'il fallait les twister (1)

Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez.

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers

Nus et maigres tremblants, dans ces wagons plombés

Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants

Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent.

Après la libération du camp de Flossenbürg, un officier de l’armée américaine (à droite) examine un four crématoire où les victimes du camp de Flossenbürg étaient brûlées. Flossenbürg, Allemagne, 30 avril 1945.

Le bâtiment du four crématoire au camp de concentrion Flossenbürg, Allemagne, mai 1945

Le bâtiment du four crématoire au camp de concentration de Flossenbürg. Flossenbürg, Allemagne, mai 1945.

Lieux d’exécutions dans le camp de concentration de Flossenbürg, tels qu’en l‘état après la libération du camp par les forces armées américaines. Flossenbürg, Allemagne, après mai 1945. National Archives and Records Administration, College Park, Md.

Lieux d’exécutions dans le camp de concentration de Flossenbürg, tels qu’en l‘état après la libération du camp par les forces armées américaines. Flossenbürg, Allemagne, après mai 1945.

Vue générale du camp de concentration de Flossenbürg après la libération du camp par les forces américaines. Flossenbürg, Allemagne, 1945. — The Jacob Rader Marcus Center of the American Jewish Archives

Vue générale du camp de concentration de Flossenbürg après la libération du camp par les forces américaines. Flossenbürg, Allemagne, 1945.

Internés au travail forcé sur un chantier de construction dans le camp de concentration de Flossenbürg. Flossenbürg, Allemagne, date incertaine

Internés au travail forcé sur un chantier de construction dans le camp de concentration de Flossenbürg. Flossenbürg, Allemagne, date incertaine.

Vue, à travers les barbelés, des baraques des prisonniers du camp de concentration de Flossenbürg. Flossenbürg, Allemagne, 1942. Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz

Vue, à travers les barbelés, des baraques des prisonniers du camp de concentration de Flossenbürg. Flossenbürg, Allemagne, 1942.

Baraques des détenus au camp de concentration de Flossenbürg, telles qu’en l’état après la libération du camp par les forces américaines. Flossenbürg, Allemagne, 5 mai 1945. National Archives and Records Administration, College Park, Md

Baraques des détenus au camp de concentration de Flossenbürg, telles qu’en l’état après la libération du camp par les forces américaines. Flossenbürg, Allemagne, 5 mai 1945.

Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof (France) avait été ouvert le 21 avril 1941.

Lien sur Le camp de concentration de Natzweiler-Struthof : http://fr.wikipedia.org/wiki/Struthof Camp de concentration de STRUTHOF.- dans le sud-ouest du département du Bas-Rhin

Camp de concentration de STRUTHOF.- dans le sud-ouest du département du Bas-Rhin

STRUTHOF - Camp de concentration allemand - Prisonniers rentrant du travail

Robert Desnos est un poète français, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au Camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libérée du joug de l'Allemagne nazie

Le camp de concentration de Theresienstadt a été mis en place par la Gestapo dans la forteresse et ville de garnison de Terezín (en allemand Theresienstadt), aujourd'hui en République tchèque

Le 10 juin 1940, la Gestapo prend le contrôle de Theresienstadt et installe une prison dans la Kleine Festung (petite forteresse). Le 24 novembre 1941, le site est transformé en ghetto muré, ayant pour objet de fournir une façade cachant l'opération d'extermination des juifs, sous l'impulsion du chef des SS, Reinhard Heydric. Pour le monde extérieur, Theresienstadt est présenté par les nazis comme une colonie juive modèle. Mais à l'intérieur, il s'agit d'un camp de concentration. Un grand nombre de juifs provenant de Tchécoslovaquie, eviron 7 000, sont notamment enfermés à Theresienstadt. Le site est aussi utilisé comme camp de transit pour les juifs acheminés vers Auschwitz et les autres camps d'extermination... suite : Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Theresienstadt

Sommaire 1 Histoire 2 Population 2.1 Personnalités y ayant vécu ou transité

camp de Gross Rosen où Un total de 125 000 prisonniers ont été internés dans ce camp et 40 000 d'entre eux y moururent http://fr.wikipedia.org/wiki/Gross-Rosen

http://moulinjc.pagesperso-orange.fr/Camps/800X600/Textes/grorosen.htm : site et témoignages concernant le camps de GROSS-ROSEN

Divers / Articles de journaux / Raymonde Marc, elle a survécu à l'enfer des camps -Journal Nord-Eclair du 7 Février 2005 / Journal

Elle a survécu à l'enfer des camps

A l'heure où le monde célèbre le 60 ème anniver­saire de la libération des camps, une rescapée se souvient. A l'âge de 20 ans, Raymonde Marc, alors résistante, est arrêtée par la Gestapo. Le début d'une descente aux enfers à jamais gravée dans sa mémoire.

A 81 ans, Raymonde a toujours toute sa tête, une mémoire infailli­ble et des souvenirs intacts. Des souvenirs pourtant diffi­ciles, inhumains revenus au fil des temps à la surface. Longtemps pourtant elle aura dû les enfouir dans un coin de sa mémoire parce que « c'était trop horrible ce qu'on racontait. On nous traitait de menteurs après la guerre alors on a appris à se taire ».

Raymonde avait 20 ans quand elle a connu l'horreur des camps. Son père, résis­tant aux côtés de Jean-Bap­tiste Lebas est arrêté par la Gestapo le 11 décembre 1941. Un jour gravé à jamais dans la mémoire de Ray­monde. Le jour où elle entre de plein pied dans la résis­tance. « J'avais entendu la Gestapo arriver. J'ai pris la mallette que mon père gar­dait toujours précieuse­ment auprès de lui et je me suis enfuie chez les voisins pour la cacher. Je me dou­tais que mon père faisait des choses dangereuses mais il ne me l'avait jamais dit ». Raymonde ne reverra jamais son père déporté à Gros Ro­sen où il mourra de faim. Comme une évidence, Ray­monde entre en résistance. Elle est approchée pour la fa­meuse mallette. « Elle renfer­mait des renseignements vi­taux sur le réseau de résis­tance Ali France ». Ray­monde devient alors Car­men, son nom de code. « Un engagement qui n'avait rien de politique ou de religieux. C'était un enga­gement pour la nation, pour une France libre »: Un engagement qu'elle paiera lourdement.

Dénoncée…Le 29 avril 1943, Ray­monde, alias Carmen, est ar­rêtée par la Gestapo après une dénonciation.

« C'est un jeune homme de mon âge qui m'a dénoncée. Je ne pouvais pas lui en vou­loir, il a parlé sous la tor­ture. On lui avait arraché les ongles. Il est mort en cel­lule ».

Durant 11 jours Raymonde est torturée à son tour, dans les caves de la Gestapo à Bruxelles. Elle se souvient qu'un de ses bourreaux la frappait avec une chevalière en lui disant dans un fran­çais parfait, « c'est dom­mage, tu me fais penser à ma fille ».

Raymonde résiste et ne par­lera jamais. Ce n'est pourtant que le dé­but de l'enfer pour Ray­monde qui se retrouve 8 mois en prison à Saint­-Gilles. Le sort s'acharne en­core lorsque le 6 juin 1944, alors que les troupes alliées débarquent en Normandie, Raymonde elle, est embar­quée dans l'un des trains de la mort... direction le camp de Ravensbrück.

« Pas crever ici »

Entassés comme des bêtes, sans boire ni manger durant 3 jours et 2 nuits, « on ne sa­vait pas ce qui nous atten­dait », raconte Raymonde qui sympathise alors avec deux autres déportées, Fanny et Maria, deux polo­naises juives résistantes.

« A peine arrivées, on nous a coupé les cheveux et puis triées. Les plus jeunes et alertes étaient envoyées aux douches puis au tra­vail. Les autres étaient ga­zées ! » précise-t-elle.

Sa survie Raymonde la doit à sa rage, « Chaque jour je me répétais, "je veux pas crever ici" ». Elle a aussi beaucoup prié. La solidarité entre les déportées a fait le reste. Des gestes que Ray­monde n'oubliera jamais comme le jour où Fanny a trouvé un bout de peigne et l'a ramené à Maria. « Ce jour-là on a beaucoup ri, on n'avait pas beaucoup de cheveux ». Un souvenir indé­lébile tout comme le souve­nir, sinistre celui-là, de l'odeur de la fumée qui s'échappait des fours créma­toires...

Fin avril 1945, les Alle­mands désertent le camp en utilisant les prisonniers comme boucliers. Une mar­che vers la mort à laquelle Raymonde, Maria et Fanny échappent presque par mira­cle. Puis c'est le retour en Belgique et en France le 3 juin 1945. Un retour éprou­vant. Pas facile pour Ray­monde de réapprendre à vi­vre. « J'étais une vraie sauvage », reconnaît-elle. Fanny et Maria, elles, sont parties en Israël. Raymonde ne les aura jamais revues. Bien portante et jamais ma­lade durant sa jeunesse (c'est ce qui l'aura sauvé des camps), Raymonde porte aujourd'hui les stigmates de sa déportation. Elle n'a pas pu avoir d'enfants et ses jam­bes ont bien du mal à la por­ter.

Cependant, les années pas­sant, les images d'horreur se sont brouillées mais ne dis­paraîtront jamais complète­ment. Et puis Raymonde ne veut pas oublier. Pardon­ner ? Si aujourd'hui Ray­monde peut commencer à y penser, jamais elle n'a pu re­tourner sur le sol allemand. Et jamais elle n'y retour­nera. Elle a cependant re­gardé les reportages à la télé ces derniers jours, elle a pleuré quand elle a vu Si­mone Weil pleurer...

Delphine Pommier Journal Nord-Eclair du 7 Février 2005


Informations complétées par Jean-Claude JORAND le 18-12-2009

1939-1945

Nom : MOLEUX Prénoms : Bernard Marie Adrien Bruno Conflit : 1939-1945

Grade, unité : Lieutenant - Déporté(e) - Déporté(e)

Complément : Matricule, recrutement :

Date de naissance : 23/08/1912

Commune de naissance : Boulogne-sur-Mer Département ou pays : 62 - Pas-de-Calais Date du décès : 01/05/1945Commune du décès : Sandbostel Département ou pays : 9109 - Allemagne (ex Prusse)

Lieu, complément : Infirmerie du Camp de Sandbostel (Allemagne)-Stalag XB

Autres informations : Blessé amputé en 1940, il s'engage dans la Résistance militaire, service de renseignements. Arrêté par la Gestapo et interné à Fresnes. Déporté depuis Compiègne le 21/05/1944 à destination de Neuengamme - Mort en déportation en instance de rapatriement - Source : J.O.R.F. n° 199 du 27/08/1996 - *le stalag X B servait de centre sanitaire et d'isolation aux victimes de l'épidémie de typhus - Ministère des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre. Bureau de l'Etat-civil-Déportés. Acte N°386. N°du registre E.C.D.R. Dossier N°11.696. - Domicilié 10, rue Dufétel à Le Chesnay (78). Fils de Pierre, André MOLEUX et de Yvonne, Marthe Marie de FORCEVILLE. Célibataire. Acte transcrit le 04/05/1946 à Le Chesnay (78)-N°44 Mort en déportation. Avis du Ministère de la Défense-Secrétariat aux Anciens Combattants du 10/06/1998. Honneur : Légion d'Honneur, Croix de guerre et Croix polonaise de la Vaillance..

Référence n° : bp01-127818

Informations complétées par Jean-Claude JORAND le 18-12-2009Fiche issue du relevé n° 2360

Le Chesnay - 78

Camp de Concentration de Birkenau - Entrée du Camp de la Mort

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