Édito novembre 2020

ÉDITO novembre 2020

LA FONTAINE écrivait : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » Cette petite phrase n’est-elle pas pleine de sagesse, alors qu’un minuscule virus inconnu a balayé Salons, rencontres littéraires, sorties à Paris et entravé tout autre projet jusqu’à la fin de l’année et bien d’autres choses encore.

L’actualité est restée pourtant riche en évènements de toutes sortes : élections américaines, anniversaire et procès des attentats de 2015, commémoration de l’armistice, et du décès du Général de Gaulle, panthéonisation de Jean Giraudoux, et bientôt, remise du Prix Goncourt comme chaque année.

Seules nos vies ont pris un autre cours et un rythme ralenti avec un second confinement qui engendre beaucoup de morosité, mécontentement, voire détresse. Nous avons du nous adapter et de ce fait, les écrans, le virtuel et l’anglais sont devenus rois ! Nous n’allons plus au bureau, mais sommes en télé travail, nous ne faisons plus les courses, mais du Click and Collect ou du Drive, privés de cinéma, nous avons la TV, accès aux musées par visites virtuelles à 360° et nos réunions, cours de gym se font par Visio conférences, Whats’app, Skype, Zoom.

De quoi nous plaignons nous ? N’est ce pas merveilleux d’avoir tout cela à disposition ? Il faut bien vivre avec son temps. N’est ce pas le futur proche au quotidien de nos enfants et petits enfants ? Chacun en pensera ce qu’il veut.

Certes, rien ne remplacera les embrassades, les accolades, la chaleur d’un bisou d’un câlin, d’une poignée de mains les contacts et les rencontres en chair et en os. Patience …

Continuons à regarder la beauté autour de nous, celle d’une aube ou d’un crépuscule, de la nature en automne, des feuilles qui tourbillonnent, de la ville qui se réveille, et nous offre parfois des vues surprenantes, admirons la mer, la montagne, la campagne et apprécions chacun de notre côté, notre environnement propre.

Seuls ont le droit de se plaindre les malades, les isolés, les chômeurs et les laissés pour compte qui subissent la crise économique de plein fouet.

Quand à nous, écoutons La Fontaine et attendons, comme les enfants, Noël …

Qui sait peut-être trouverons nous dans notre soulier un petit vaccin efficace à 200% !! Vive la recherche et les chercheurs !

Et nos futures retrouvailles !