les obstacles au développement préservé du site

Nous soutenions les actions pour préserver ce site et pour le développer dans le respect de son potentiel et de ses caractéristiques.

L'avenir du site est fortement contraint par l'affectation de sa zone en terme d'urbanisme.

Ce projet municipal est présenté à l'occasion où la municipalité révise son urbanisme en réformant son POS (plan d'occupation des sols) dans un nouveau PLU (plan local d'urbanisme) de 2013.

Le POS protégeait l'ensemble de la Vallée ainsi que le château de toute urbanisation en les classant en zone naturelle.

La municipalité le modifie gravement dans le PLU pour pouvoir réaliser ses projets alors qu'elle a d'autres possibilités de lieux d'implantation, notamment des possibilités proposées par un propriétaire consentant.

La municipalité est d'ailleurs elle-même propriétaire d'un foncier important de plusieurs dizaines d'hectares, ce qui rend incompréhensibles ses nouvelles démarches d'expansion sur le domaine privé.

Du POS au PLU : la participation de l'association et de ses membres à l'élaboration du PLU concernant ce site de la Bénatonnière

L’avenir de la Vallée : dans le PLU actuellement voté (2013), ce projet s'oppose à un autre projet de la municipalité.

En effet, le PLU qui a été retenu par la municipalité consiste à implanter sur environ 4 hectares un vaste complexe sportif et de loisirs (terrain de foot, parking 300 places, salles des fêtes etc.) le long de la route des Sables et devant les maisons de le rue de la rivière longeant l'église (dans la partie haute de la Vallée).

Or, non seulement ce projet dégrade irrémédiablement cette vallée (un petit bois est rasé, etc.), non seulement il empêche le projet de chemin thématique de notre association, mais en plus il est un projet incohérent et irréaliste.

L'avenir du château : Il en est de même de l’avenir du château et de son parc : de curieux mystères ont ponctué le déroulement du PLU, des projets commerciaux passés sous silence, de belles promesses faciles et sans aucune garantie, pas ou quasi-pas de protection sur les modifications du château (extension possible dans ses abords). Bref : une situation alarmante.

Le projet municipal d’infrastructures publiques : outre l'aspect environnemental, un tel projet court droit à l'échec, comme le fut l'échec du "terrain d'entrainement" réalisé par la commune et qui ne sert pas car il prend l'eau (n'aurait-on pas été mieux avisé de rattraper ces travaux issus des deniers publics ?). Les propriétaires de la vallée proposent un autre terrain bien plus logique et bien mieux adapté, près de l'aire des Lavandières. L'ASVB n'a pas pour but de soutenir ni de trancher sur la nécessité de telles infrastructures dans le village, mais si ces infrastructures s'avéraient indispensables et désirées par la population, alors l'association soutient son emplacement près de l'aire de jeux des lavandières, et s'oppose à son emprise dans la vallée. Mais le PLU voté par la municipalité a désormais bloqué toute porte de sortie à l'amiable en laissant la zone près des lavandières en terrain agricole, donc avec impossibilité d'accueillir des infrastructures sportives : les issues amiables ont été minutieusement bloquées.

L’enquête publique : problème d’informations générales, blocus à la transmission d’information sur le projet de l'association, les rapports impossibles avec l'enquêteur public qui a rendu un rapport à charge avec un parti pris pour les projets du maire et les projets immobiliers de la société commerciale qui a racheté le château.

Le dépôt d'un recours amiable : suite à la délibération définitive par le conseil municipal qui entérine le PLU, un recours gracieux a été déposé selon les formes juridiques. Cette démarche amiable n'a même pas reçu de réponse. (Suite à notre indignation dans la presse sur le fait de ne même pas accuser réception de cette démarche amiable, le maire a fait délibérer le conseil en catastrophe mais un mois après les délais légaux, cette délibération était donc sans intérêt (après l'heure, ce n'est plus l'heure...) et a fait poster une réponse à l'association, tellement rapidement que le courrier se trompe de destinataire (écrivant à un président au lieu d'une présidente) et mentionnant un avocat qui n'est pas le nôtre...

Ce rejet du recours gracieux et de concertation avec notre association nous a contraint à déposer une requête d'annulation du PLU au tribunal administratif le 11 septembre 2013.

Cette requête bloque la réalisation du projet et risque malheureusement de durer plusieurs années.