Principes & mémos

La penser (14)

•L’ignorance est un problème pour le stoïcien car nos pensées et nos actions sont basées sur nos connaissances.



Le stoïcien défini toujours les limites à ne pas franchir et s’y tient : limite de budget, de temps, d’effort, de quantité… Les limites permettent de cadrer certains imprévus ; ne pas se faire manipuler ; savoir lorsque ça ne vaut plus la peine ou que c’est trop tard.




Ne pas confondre bonheur et plaisir.




L’imagination est un outil merveilleux et diabolique.

L’imagination est un outil merveilleux et diabolique qui nous montre ce que nous avons envie de voir ou de croire, lorsque nous ne voyons pas ou ne savons pas.

C’est pourquoi il est souvent préférable de ne pas trop en dire (ou en montrer) et laisser l’imagination faire le reste. Lorsqu’il y a une zone d’ombre, une donnée inconnue, un discours vague, une énigme, l’imagination va la combler avec ce que nous avons envie de croire, aussi invraisemblable soit-il.


L’imagination est merveilleuse car elle entretient le plaisir, contribue au bonheur, à l’innovation et fait évoluer le monde.


Diabolique car c’est un outil de manipulation utilisable par les autres et par nous-même, pouvant conduire à notre malheur, à l’ignorance ou au déni.



Ce que nous avons envie de croire et ce qui est vrai sont deux choses très différentes.




Pour chaque décision importante à prendre le stoïcien se demande toujours quel biais cognitif peut être à l’œuvre :

Escalade d’engagement ; Effet de cadrage ; Effet d’ancrage ; Effet de gel ; Effet d’amorçage ; Principe de pied dans la porte ; Coûts irrécupérables…




Le stoïcien est conscient de l’importance de bien nommer les choses car le langage structure la pensée.




“La chose la plus difficile est de n’accorder aucune importance aux choses qui n’ont aucune importance”.




Il faut faire des généralités, mais il faut surtout être capable de les remettre en question.


La généralisation est l’une des phases de l’apprentissage. Le stoïcien tire son expérience du réel en deux phases : l’observation puis création d’une généralité. Ces deux phases doivent être répétées sans cesse pour ajuster la généralité au monde réel. La généralisation sert à transformer l’expérience en connaissance. Ne pas oublier que plus un échantillon est petit moins il est fiable.





Se poser les bonnes questions est souvent plus important que d’avoir réponse à tout.



L’interprétation que nous faisons de quelque chose en dit souvent plus sur nous-même que sur ce qui est interprété.


Car une interprétation (ou un avis) révèle souvent des informations sur celui qui les émet. Des informations sur la façon de penser, les complexes, les envies, l’éducation, les connaissances, la classe sociale, les goûts, les peurs...

Un avis n’est pas forcément juste, cependant ce qui est révélé sur son émetteur l’est souvent.




Le stoïcien se demande toujours “pourquoi“ lorsqu’il aime trop ou a excessivement envie quelque chose.

Les envies et les sentiments sont manipulables avec des mots, des images, des comportements, des substances...

Le Stoïcien essaye d’avoir conscience de l’origine de ses envies et fait le tri entre les bonnes et les mauvaises.




«Les données ne sont pas l’information,

L’information n’est pas la connaissance,

La connaissance n’est pas la compréhension,

La compréhension n’est pas la sagesse.»

Clifford Stoll.





Ne jamais prendre en compte les « Coûts irrécupérables » dans un raisonnement. Il ne faut jamais continuer dans une direction sous prétexte principal d’avoir déjà investi trop de temps, trop d’argent etc.




Pour progresser (12)

•Rien n'est définitivement acquis. Nous pouvons être fort / beau / intélligent / cultivé / compétent ou même être sage un jour et ne plus l'être le lendemain. Le stoïcien sais qu'il doit entretenir ses qualités. Il sait qu'il doit faire ses preuves à lui-même chaque jour, à chaque occasion car même la sagesse et la conscience de soi peuvent se perdre si elles ne sont pas entretenus.



•Le stoïcien tend à être vertueux : sage, juste, tempérant, persévérant, respectueux.


Il ne veut pas être : ingrat, avare, gourmand, paresseux, menteur, fainéant, envieux, égocentrique.

Le stoïcien œuvre pour l’amélioration du monde et de lui-même.

Le stoïcien sait qu’il n’est pas parfait, il fait toujours de son mieux en sachant qu’il n’est pas à l’abris de faire des erreurs et d’être influencé.




Ce sont les actes qui nous définissent et les intentions qui nous dirigent.




Lorsqu’il est outré, vexé, révolté ou énervé, le stoïcien se demande toujours d’où vient ce sentiment.

Le plus souvent ces sentiments viennent d’une vérité qui ne flatte pas notre égo ou qui nous prouve que nous avons tort.

Il est plus facile de s’indigner plutôt que de remettre en question,mais c’est la remise en question qui entraine l’amélioration.




Le stoïcien limite au maximum les domaines dans lesquels il est dépendant. Ce qui implique d’étendre le plus possible ses connaissances et ses compétences.

Bien sûr, personne n’est omnipotent et le stoïcien sait quand il faut déléguer le travail.




Le stoïcien fait en sorte de toujours avoir un objectif et un plan.

Se laisser porter par le hasard, c’est laisser quelqu’un d’autres choisir pour nous et potentiellement nous éloigner de ce que nous voulons ou ce dont nous avons besoin.




Le stoïcien fait face à ses problèmes.

Un problème persistant et inévitable qui nous empêche d’atteindre nos objectifs ou de vivre librement, doit être résolu sans attendre. Certains malheurs ne peuvent pas être ignorés ou évités, il convient donc de

faire face et les résoudre. S’en distraire (pour oublier) est la dernière chose à faire, à fortiori quand la distraction est addictive (alcool, drogue, jeux vidéo…)


Un “problème” que nous ne pouvons ni influencer ni changer doit être ignoré.





Le stoïcien limite le temps qu’il passe en occupations inutiles à l’accomplissement de ses objectifs de vie.




Le stoïcien fait attention de ne tomber dans aucun excès. Tout ce qui est excessif devient nocif, d’une façon ou d’une autre, tôt ou tard.




Le stoïcien tend à être juste. Le stoïcien se limite au nécessaire en étant déterminer à atteindre ses objectifs. Que ce soit dans les paroles, les actions ou les possessions. Le stoïcien évite l’opulence et les démonstrations inutiles (verbale ou physique). Pour pouvoir être juste il faut avant tout se rendre compte de la quantité nécessaire au bon l’accomplissement de quelque chose.





Le stoïcien sait admettre ses torts. Sans insister dessus, ni essayer de se justifier à tout prix. Le Stoïcien est rationnel, il sait qu’il n’est pas omnipotent. Quand il a tort il l’admet, apprend de ses erreurs, essaye de s’améliorer et passe à autre chose.




Se croire imperméable aux influences et aux addictions est le meilleur moyen d’y succomber.



Le stoïcien essaye d’avoir une vision la plus juste de ses qualités, ses défauts, ses limites, ses envies, ses vices.


Les relations (33)



Toutes les relations sont transactionnelles : un équilibre doit être maintenu sans quoi les relations prennent fin, tôt ou tard, quelle que soit leur nature.





•"Ton savoir n’est rien si tu ne sais pas que les autres le savent aussi." Arthur Schopenhauer


Le stoïcien ne fait pas étalage de son savoir. En particulier avec les idiots, car l’idiot ne se remet pas souvent en question et peut se sentir attaqué et attaquer en retour si on le fait sortir de sa zone de confort.


Par «idiot» il faut comprendre : quelqu’un qui montre des signes évidents d’un égo non maîtrisé.

Le stoïcien sait aussi qu’il ne détient pas tout le savoir du monde et surtout qu’il n’est pas le seul à avoir des connaissances.




Le stoïcien n’accorde de confiance totale et absolue à rien ni personne.

La confiance se gagne par miettes et se perd par blocs.

La confiance absolue n’existe pas pour le stoïcien, car personne n’est omnipotent ou infaillible.




Garder en tête qu’il est plus facile de trouver les défauts et les erreurs chez les autres que chez soi.




Le stoïcien ne se plaint pas. Il demande conseil, débat, interroge, médite ou recherche, mais ne se lamente pas sur son sort. Il fait ce qu’il faut pour s’en sortir. Il prépare un plan et définit des objectifs.




«Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.»

Jacques-Bénigne Bossuet




Nous sommes au centre de notre vie et pas le centre du monde. Nos objectifs peuvent inclure d’autres personnes, mais ils ne sont pas plus importants que nous (ou uniquement dans des cas très spécifiques).

Pour pouvoir aimer et s’occuper de ceux que nous aimons, nous devons être vivant, en bonne santé et heureux.




Garder en tête que les meilleurs sujets pour orienter les émotions et attirer l’attention sont : le sexe, la peur, le jeu, la nostalgie, la flatterie, la famille. Il convient donc de faire attention à celui qui utilise ses sujets pour communiquer.



Le stoïcien sait qu’il y aura toujours meilleur et pire que lui. Que la gloire et la défaite ne sont que des points de vue. C’est pourquoi le seul qu’il essaye de surpasser c’est lui-même.



L’être humain a tendance à vouloir se conformer pour se faire accepter. C’est pourquoi il se soucie souvent de l’opinion des autres, surtout du groupe auquel il veut se conformer.





Le stoïcien n’essaye pas de deviner ce que pensent ni comment pensent les autres. Ce que les autres pensent ou comment ils pensent sont des informations invérifiables. On ne peut jamais savoir ce qui motive quelqu’un, ses objectifs, son passé, son expérience, son savoir... Tout ce que nous pouvons faire c’est se préparer aux éventualités et aux probabilités.




Pour se faire une idée de quelqu’un, il faut observer ses actions et ignorer ses paroles. Les humains mentent aux autres et à eux-mêmes en permanence. Les actes peuvent être intéressés mais ils mentent moins souvent et ils ont le mérite d’être concrets.




L’opinion que les autres se font de nous est très souvent - et fortement - influencée par l’image qu’il se font de nous. Autrement dit, leurs préjugés sur notre apparence. Une personne qu’on trouve attirante et élégante sera souvent jugée avec plus d’indulgence.




Tout ce qui est offert est automatiquement dévalué. Matériel ou non.



Dans la communication non verbale, le choix vestimentaire (+ la posture) est important car c’est le reflet de nos choix. Le choix de notre apparence représente le choix, parfois inconscient, d’un groupe d’appartenance, d’une classe sociale, de ce qui est mis en valeur ou non, le niveau d’excentricité ou de pudeur.


La posture est étroitement liée l’habillement car elle vient la compléter (assumé ou non...). À partir de ces informations des interprétations et associations sont fait par ceux qui nous voient (consciemment ou non).


Bien que chacun est en droit de choisir ses vêtements, notre image reste un moyen de communication que nous le voulions ou non et qui sera interprété relativement à notre environnement, notre culture, notre époque...




Un couple durable n’est pas profusion d’amour déraisonné, mais un partenariat équilibré.L’amour-passion est un sentiment enivrant mais éphémère. Pour construire un couple qui dure il n’est pas nécessaire.



Les sentiments et les émotions peuvent être ressentis et manipulées mais ne peuvent pas être débattus.



Le stoïcien fait toujours attention face à des choix limités.

Limiter les choix est une manière d’orienter la prise de décision et limiter la pensée. C’est souvent une forme de manipulation.


Il est donc important de se poser les bonnes questions, d’avoir un esprit critique et suffisamment de connaissances sur le sujet. Avec assez d’imagination il existe souvent beaucoup d’autres possibilités.




Limiter le nombre d’intermédiaire c’est limiter le nombre de réinterprétation.



Le Stoïcien n’est ni envieux ni jaloux.

Le stoïcien garde en tête ses objectifs et ce qui le rend réellement heureux. Le stoïcien défini la vie qu’il estime idéale. Mais il a aussi conscience qu’il peut être tenté car l’humain à tendance à convoiter et se lasser. Cette tendance doit donc être maitriser pour être heureux et en paix avec soi-même.





Le Stoïcien évite de donner des conseils lorsqu’ils ne sont pas sollicités.

Un conseil qui n’est pas sollicité n’est jamais apprécié à sa juste valeur. Il peut même se retourner contre sont éméteur car il peut être interprété comme une envie de se sentir supérieur. Ne pas non plus donner de conseil à tout le monde, car un conseil est une faveur réservée à ceux qui prendront la peine de l’écouter et qui sont prêt à comprendre.




Le stoïcien cherche pas à justifier ses actes aux yeux des autres.

Se justifier n’est utile que face à un auditoire déjà acquis. Au mieux les autres s’en fichent, au pire (et le plus souvent) cela passera pour un aveu de culpabilité. Il faut garder en tête que la plupart des gens pensent que seul le coupable essaie de se justifier.





Le stoïcien ne cède jamais au chantage.

Le stoïcien réfléchi avant d’agir, il assume ses actes et limite au maximum sa dépendance. Il n’est donc pas enclin à céder au chantage. Le stoïcien préfèrera subir les conséquences plutôt que de perdre le contrôle de ses fait et geste. Un chantage étant une démarche frauduleuse, la personne en question doit être considérée comme malhonnête, quels que soient les termes du chantage.





Pour comprendre une personne il faut au moins savoir ce qu’elle veut, ce dont elle a besoin et ce qu’elle a peur de perdre.




Le stoïcien ne juge jamais les autres.

Chaque personne a une histoire, un passé, des envies, des compétences, des forces, des faiblesses, des raisons d’être et de faire.Ce sont des informations souvent invérifiables. Le Stoïcien se garde donc d’emettre des jugements sur autrui. Le stoïcien peut constater les faits mais il ne juge pas.




Le stoïcien entretient des relations équilibrées.

Un rapport humain juste et durable est une transaction équitable quel que soit la nature de l’échange (amoureux, amical, familial...) ou le “moyen de paiement” (respect, sentiment, soutient, argent...). Tous les rapports déséquilibrés et injustes sont voués à l’échec et sont souvent néfastes. Le stoïcien met fin aux relations déséquilibrées.





Le stoïcien se méfie de tout ce qui est motivé par les émotions. Car les émotions sont manipulables et changeantes.




Celui qui a menti, trompé ou été malhonnête au moins une fois, doit être considéré comme un potentiel menteur, trompeur, malhonnête. Quels que soient les actes antérieurs ou postérieurs.



Lors d’une discussion importante, le Stoïcien fait toujours attention aux mots utilisés et à la posture de son interlocuteur.



Une personne qui exige notre humiliation ou notre malheur pour elle, ne nous aime pas mais aime le pouvoir qu’elle a sur nous.




Le stoïcien n’exprime jamais d’émotion extrême en public (bonne ou mauvaise).




•Le stoïcien n’impose pas sa façon de penser. Le stoïcisme est un courant de la pensée parmi tant d’autres. Nous avons tous des priorités, des capacités, des vies et des envies différentes.


Le monde/Rapport au monde (18)


Le stoïcien cherche à atteindre des objectifs en respectant ses valeurs, non pas à atteindre des valeurs en ayant des objectifs. Il sait hiérarchiser sa vie.




Le stoïcien sait que le monde est et sera toujours fait d’injustices et de malheurs.



Le stoïcien accepte la nature polémique du monde. Il comprend que tout ne peut pas être concilié et que dans certains cas le conflit est la seule issue possible. L’important sera la façon de gérer les conflits.



La réalité est souvent chaotique et complexe. Les évènements sont le fruits d’une multitude de facteurs. C’est a nous de simplifier et de trier ce qui est utile à nos actions et à notre compréhension. C’est aussi pourquoi l’humain aime croire ce qui rassure, ce qui apporte de l’ordre et de la facilité.


Aimer croire :

Qu’il y a une justice divine ; Qu’on a toujours ce qu’on mérite ; Qu’il existe des remèdes miracles ; Qu’on peut arriver à la même chose en ne faisant aucun effort ; Que les choses ne changeront pas (ou inversement) ; Qu’il y a des âmes sœurs ; Qu’il y a une destinée...


Cette liste peut sembler évidente vue de l’extérieur mais si on se rendait compte de nos erreurs on ne les ferait pas. Bien que chacun soit libre de croire en ce qu’il veut et que ces croyances peuvent aider à se sentir mieux, le stoïcien à conscience de l’origine et la nature de ses croyances, si elles sont réelles, conceptuelles ou spéculatives.





Le Stoïcien à hiérarchisé ses priorités et les garde en tête.

Personne ne peut s’occuper de toute l’injustice et de la misère du monde.

Le monde est comme il est, il faut vivre avec, en essayant de l’améliorer chaque jour, à notre échelle, dans la mesure du possible et du raisonnable. L’amélioration du monde est un travail qui relève du collectif et qui commence par l’amélioration de soi. Il convient donc d’avoir le sens des priorités et ne pas lutter contre tous les malheurs du monde.





Rien est définitivement acquis.

Nous pouvons être dépossédé d’un bien matériel. Un savoir est établi jusqu’à trouver la preuve du contraire ou jusqu’à ce qu’on l’oubli. Les relations et les sentiments sont transactionnels, ils sont donc changeant si un équilibre n’est pas maintenu.


Le passé ne présume pas du futur. Nous pouvons être fort, intelligent ou le premier aujourd’hui et être mauvais, faible, ignorant ou le dernier demain.

Le succès d’un jour n’est pas le succès de toujours. Il en va de même pour les défaites.


Le stoïcien entretient ces qualités à chaque instant. Il ne se repose jamais sur ses lauriers.





Tous les actes et les choix entrainent des conséquences.

Directes ou indirectes, visibles ou invisibles, voulus ou non voulus, dans un sens ou dans un autre, dans le concret ou dans les pensées.

Même un bref échange avec un inconnu peut avoir des conséquences : créer ou valider des stéréotypes sur des groupes d’appartenance.





Nous avons très souvent une part de responsabilité dans les “malheurs” qui nous arrivent, aussi infime soit-elle. Ne serait-ce que par imprudence,

par ignorance, par bêtise ou par naïveté.


Pour un adulte, il est rare de n’avoir aucune part de responsabilité. Le stoïcien garde en tête que c’est lui qui décide (consciemment ou non) si une expérience est bonne oumauvaise. Le bonheur et le malheur ne tiennent souvent qu’à notre appréhension des évènements. Il y a toujours un côté positif même dans les expériences les moins agréables.





La perfection n’existe pas. Rien ni personne n’est parfait.

Nous avons tous des qualités et des défauts. Au mieux, la “perfection” existe seulement dans un cadre bien défini, avec des normes précises et pour une durée limitée. Cette perfection sera donc relative à la situation, en aucun cas elle sera absolue.





Le monde n’est pas fondamentalement juste ou injuste. Les choses arrivent car les ingrédients pour qu’elles arrivent sont réunis.





Tout se paye tôt ou tard. En temps, en argent, en effort, en énergie, en tracas, en stress… Quelle que soit la monnaie utilisée, chaque chose a son prix.




Ce qui peut être accepté sans preuve, peut être rejeté sans preuve.




L’humain à une tendance naturelle à la convoitise.

Il y a plusieurs manières de vivre avec cette tendance. Certains chercheront à satisfaire toutes leurs envies par tous les moyens. D’autres peuvent rester dans le déni et la jalousie. Les plus sages et les plus conscients feront le tri dans leurs désirs pour distinguer ce qui est réellement utiles ou non.


La vie est courte et si nous nous laissons mener pas tous nos désirs compulsifs nous risquons de perdre beaucoup de temps pour finalement alimenter une insatisfaction sans fin, courir après des fantasmes toujours plus extravagants et passer à côté de ce qui est réellement important pour nous.




Le stoïcien n’est pas celui qui va s’émouvoir à outrance face aux malheurs du monde. Le monde est et sera toujours fait de malheurs et d’injustices. Le stoïcien fait d’abord face à ses propres problèmes. Il fait ensuite le tri entre ce qui est important ou non, de son ressort ou non, modifiable ou non.




C’est souvent la tendance à la fainéantise de l’humain (tendance à vouloir compter sur autre chose que soi-même) qui le pousse à croire à l’extraordinaire, à l’improbable et aux mythes. Car l’extraordinaire peut compenser un travail long et/ou difficile que nous n’avons pas envie de fournir. Chacun est libre de croire en ce qu’il veut mais le stoïcien doit connaitre les véritables raisons et origines de ses croyances.




Nous ne percevons pas l’ensemble du réel, seulement ce que nos capacités physiques et mentales nous permettent de percevoir.




On a toujours le choix ! Il y a juste des choix plus difficiles, plus audacieux ou plus risqués.




Rien n’est surnaturel ou contre nature, puisque par définition la nature englobe tout ce qui est.



Social/Société (20)

« Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer » Robert J. Hanlon



Le Stoïcien ne suit pas aveuglément la foule, les normes ou les tendances. Il se fait son propre avis après avoir fait des recherches. Si un avis est utile. Le stoïcien sait pourquoi il fait et pourquoi il pense ainsi. Il n’a pas besoin des autres pour se définir.





Garder en tête que tous les humains sont égoïstes.

De manière différente et à différent degré mais égoïste malgré tout.


Celui qui est généreux pour se sentir utile ou pour être aimé est aussi égoïste que celui qui veux tout garder pour lui. La motivation première reste notre propre intérêt dans les deux cas. La différence réside dans ce que nous voulons garder pour nous.

Dans un cas ce sera par exemple des objets, dans l’autre cas ce sera des sentiments (être aimé, être utile...).

Néanmoins l’égoïsme sentimental sera généralement mieux perçu, surtout si d’autre personnes semblent gagner quelque chose (les plus doués arriveront à faire passer ça pour de l’altruisme). Les actes 100% altruistes sont extrêmement rares.




La sagesse se trouve souvent dans la nuance et la modération. Cependant la nuance n’est pas une preuve de sagesse.




Le stoïcien ne court pas après le temps.

Il garde toujours du temps pour lui, pour se détendre, se cultiver, faire ce qu’il aime vraiment (un temps approprié et surveillé). Même si le stoïcien est déterminé à atteindre ses objectifs, il n’est pas esclave de ses rêves.




•Le stoïcien ne court pas après l'argent.

Le stoïcien se rend compte que le plaisir éphémère que procure l’argent ne mène pas au bonheur. Il nous mène juste à un instant agréable toujours plus cher payé pour pouvoir combler la tendance à la lassitude et la convoitise de l’esprit humain.

C’est pourquoi une des règles de base du stoïcisme est de méditer sur ce que nous voulons vraiment et sur ce qui nous rendra réellement heureux.


Le stoïcien a suffisament d'argent pour être heureux quand il peut : se nourrir, se loger et s'habiller.





Tout est comparable.

Ce sont les raisonnements ou les déductions peuvent être inappropriés, illogiques ou fallacieux.

Il est donc important de bien comprendre les éléments comparés afin d’éviter les absurdités.





Le charme est un mélange de bonheur personnel, de beauté, d’élégance, de signes extérieurs de succès, conformément à notre appréhension de ces signes.




Le stoïcien n’a pas un avis sur tout. Pour avoir un avis pertinent sur un sujet il faut connaitre les tenants et les aboutissants, les causes les effets,

le pourquoi et le comment. Le Stoïcien va dans le sens du savoir et la connaissance, mais il ne doit pas s’attarder sur toutes les futilités ou sur les sujets qui n’ont aucune utilité pour lui.




Tout effort exagéré et spécifique dans un sens, indique souvent une réalité inverse ou un complexe.

Celui qui se sens :

• pauvre qui veut paraître riche.

• moche qui veut paraître beau.

• faible qui veut paraître fort.

• bête qui veut paraître intelligent.

• étranger qui veut paraître familier...


Le stoïcien garde cette information en tête pour son introspection, pas pour juger les autres.



Le stoïcien a conscience de la façon dont le cerveau crée les opinions. L’humain fait souvent inconsciemment ses opinions • soit à partir de préjugés et idées reçues • soit relativement à sa propre expérience et son entourage.

Une opinion basée sur des préjugés ou sur notre entourage n’est pas valable car trop limitée. Ces opinions peuvent être un point de départ mais elles doivent être remises en question.

Pour qu’une opinion soit pertinente elle doit être fondée sur de la recherche et de la réflexion.




Le succès dans les relations sociales n’a rien à voir avec la logique ou la raison. Il repose surtout sur les apparences.

La manière de présenter les arguments est souvent plus important que les arguments eux-mêmes. A notoriété égale un bon showman aura toujours plus de succès qu’un expert calme et réservé.




Le stoïcien se demande toujours ce qui se cache derrière tout ce qui est gratuit, car la gratuité véritable est rare. La gratuité a au moins trois visages à connaître :

- Les coûts cachés -

Parfois faramineux. Pas nécessairement en argent. Cachés jusqu’au dernier moment ou révélés petit à petit.

- L’espionnage -

C’est l’acquéreur le véritable produit, pour récolter des données, des informations...

- La dette -

Qu’on devra payer tôt ou tard. Quel que soit le moyen de paiement.

La dette n’est pas toujours annoncée. Ce qui est donné (matériel ou non) peut être sincère et bienveillant mais quand même porter l’un de ses 3 visages.




L’égalité n’existe pas et c’est tant mieux. Car c’est dans la différence et l’inégalité que s’exprime le génie de chacun. Dans le conflit qu’apparaît la grandeur. La nature de l’humain favorise le conflit, la concurrence, la course. C’est dans le combat et l’excitation que l’on trouve la motivation de se dépasser.




Ne jamais faire d’exception.

Le stoïcien a défini lui-même ce qu’il estime être important, bien, utile…

Il ne fait donc pas d’exception.




Le stoïcien sait qu’il ne peut ni plaire à tout le monde, ni satisfaire tout le monde.




Contrôler le langage et les images, c’est contrôler la pensée. Le vocabulaire textuel et visuel sont des armes cognitives redoutables.




Tout le monde ou presque a un prix. Le fait que ce prix soit élevé ne change rien au fait d’être corrompu.




Il n’y a pas (et il n’y aura jamais) d’égalité absolue entre les êtres humains. Les hiérarchies sont partout, dans tous les domaines. On est toujours dominant ou dominé, en position de force ou de faiblesse, influenceur ou influencé.Le stoïcien à conscience de lui-même. Il ne se compare pas.





Toujours faire attention aux cascades d’engagements.

Lorsqu’un engagement supplémentaire et imprévu fait son apparition, c’est généralement le signe d’une démarche frauduleuse. La personne en face est au mieux incompétente, au pire malhonnête. Il faut sortir le plus rapidement possible de ce genre de situation, quels que soient les coûts déjà engagés.