Stéréotype :

Idée communément admise, faite sans réflexion approfondi ni examen critique.

Archétype :

Model type. étalon. Idéal.

Cliché :

Qui a déja été fait. Synonyme de Poncif ou Banal. Le mot Cliché est un catachèse.

Préjugé :

Opignon personnelle, faite à l'avance.

Lieu commun :

Idée ou situation considéré comme banal et évidente pour le groupe cible. Le terme Lieu commun est péjoratif.

Idée reçu :

Idée ou opinion répendu et transmise, car facile à admettre, plaisante à entendre, ou qui semble logique. “Idée reçu” est devenu synonyme d'opinion erronée.

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Le préjugé peut créer le stéréotype. Les stéréotypes peuvent créer l’archétype caricatural.

L’archétype est à la base du cliché. Le stéréotype peut créer l’idée reçu et le lieu commun.

Le préjugé et le stéréotype sont des l’opinions (le stéréotype est aussi un préjugé).

L’archétype est construit (selon des choix, donc variable et subjectif).

Le cliché est un fait (basé sur un archétype).

Le lieu commun et l’idée reçu sont des résultats, généralement de préjugés ou de stéréotypes, d’où la connotation péjorative.

Comparaison :

Rapport de ressemblance entre deux choses de même type, introduit avec un mot de comparaison (comme, semblable, tel, pareil...) .

Analogie :

Rapport de ressemblance entre deux choses de nature différentes qui possèdent des points communs.

Métaphore :

Analogie faite sans terme de comparaison explicite.

Catachrèse :

Métaphore et extension du sens d’un mot pour suggérer quelque chose. Métaphore passée dans la langue courante, dont on a oublié l’origine (exemple : cliché ; être à cheval sur ; une feuille de papier ; démarrer...).

Allégorie :

Représentation de l'abstrait (sensation, émotion, idée, concept) par le concret (image, récit...).

Exemple :

Comparaison :

“Regarde ! Pierre cour lentement comme Paul.”

Analogie :

“Regarde ! Pierre cour comme une tortue.”

Métaphore :

“Regarde ! Pierre est une tortue.”

Catachrèse :

“Regarde la tortue.”

Allégorie :

L’allégorie de la lenteur serait par exemple l'image d'une tortue.

Lunatique :

“Qui est influencé par la lune ”

Dont l’humeur change sans raison apparente.

Versatile :

Dont les mouvements sont alternés d'un côté, puis de autre.

Qui change souvent et aisément de d'opinion.

Duplicité

Caractère de ce qui est double. Le fait d'avoir un comportement double, ou variant selon les circonstances.

Hypocrisie :

Dissimulation de la vérité, souvent par intérêt.

Spécieux :

Qui séduit par de fausses apparences.

Qui est séduisant qu’en apparence.

papelard :

Dont l'affabilité laisse deviner l'hypocrisie.

Démagogue :

Qui cherche à flatter son auditoire pour en tirer profit.

Tartuffe :

Sous couvert de dévotion, essaye de séduire, pour en tirer profit.

Radin :

Qui cherche à éviter les dépenses à tout prix.

Avare :

Qui cherche à amasser de la richesse.

Cupide :

Qui a un désir excéssif et déraisonnable de posséder quelque chose.

Frugal :

Qui évite le superflu. Qui se contente du minimum nécessaire.

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Radin = pensée efficace

Tous les moyens sont bons pour éviter la moindre dépense.

Les moyens utilisés pouvant être disproportionnés

comparés à l’économie réalisée.

Frugal = pensée efficiente

Adopter une approche stratégique. Faire le tri dans les besoins et les envies, l’utile et l’inutile, le nécessaire et le superflu. Le frugal économisera sur les envies inutiles et superflues (généralement en les éliminant complètement) et pas sur les besoins utiles et nécessaires.

Être frugal nécessite une réflexion sur soi-même, sur la vie qu’on veut mener, souvent avec un objectif à atteindre.

Métonymie :

Utiliser un mot pour suggérer l’idée qui lui est associée. Le lien entre le mot et l’idée peut être logique, symbolique ou naturel (cause pour effet, artiste pour œuvre, un tout pour une partie...).

Exemples : boire un verre ; ne plus avoir de batterie ; lire un Molière ; perdre sa langue...

Synecdoque :

Exprimer le partiel pour suggérer le global, ou le global pour suggérer le partiel.

Exemples : La France à gagner (les joueurs de léquipe), Croiser le fer (l’épée).

Antonomase :

Utiliser un nom propre pour signifier un nom commun.

Exemple : Jacuzzi pour parler d’un spa, Blanco pour parler d’un correcteur, Sopalin pour parler de papier essuie-tout...

Syllogisme :

Raisonnement partant de plusieurs arguments valides et logiques, dont la conclusion qui en découle est nécessairement vrai.

Sophisme :

Faux syllogisme, volontairement trompeur et de mauvaise foi. Raisonnement qui semble logique au premier abord, mais qui ne l’est pas.

Paralogisme :

Sophisme involontairement trompeur.

Conjecture :

Supposition non démontrée, mais qui semble plausible. Fondée sur une probabilité, ou sur l'apparence (hypothèse et préjugé sont des conjectures).

Inférence :

Opération qui consiste à admettre la véracité d’une proposition en raison de son lien avec une autre proposition vérifiée.

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Sophisme :

Pour ne pas se faire piéger par des raisonnements sophistes il est important de garder en tête que :

Ce qui peut être affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve.

La popularité est une norme, pas une vérité.

Il y a une différence entre condition nécessaire et condition suffisante.

Tout n’est pas forcément réciproque.

Il faut faire la différence entre cause et conséquence.

Adjectifs liés au sophisme :

Spécieux :

Qui est séduisant en apparance. Qui séduit par de faux semblants.

Fallacieux :

Qui est d’une logique douteuse. Qui est destiné à induire en erreur.

Répétition :

Action de redire ou de refaire de la même manière.

Redondance :

Surabondance de répétition. Développement excessif.

Tautologie :

Répéter une idée déjà exprimée, avec une formulation différente.

Pléonasme :

Ajout d’une précision évidente dans le but de renforcer. Souvent par négligence (monter en haut).

Poncif :

Qui reprend ce qui a dejà été fait, sans originalité. Conventionnel, banal.

Parodie :

Se moquer d’une œuvre précise en la détournant. La parodie est généralement un humour buslesque qui tourne en dérision.

Satire :

Critique moqueuse d’un sujet, d’un theme, d’une époque... N’utilise pas une œuvre précise mais un ensemble.

La satire utilise la moquerie, mais elle est généralement plus subtile que la parodie et se veut souvent moralisatrice.

Ironie :

Dire le contraire de ce que l’on pense avec l’intonation qui va avec, pour insister sur le décalage (souvent lié à la parodie).

Sarcasme :

Dire le contraire de ce que l’on pense avec un air sérieux. Généralement pour se moquer, à cause d’une évidence (souvent lié à la satire).

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Premier degré = dire la vérité

Dire ce que l’on pense vraiment. être honnete.

Si quelque chose est laid, on dira qu’il est laid avec un air dégouté.

Second degré = être ironique

Dire le contraire de ce qu’on pense, avec le ton qui insiste sur ce contraire.

Si quelque chose est laid, on dira qu’il est beau avec une l‘intonation qui insiste sur sa beauté.

Troisième degré = être sarcastique

Dire le contraire de ce qu’on pense avec un air qui suggère qu’on est sérieux.

Si quelque chose qui est laid de toute évidence, on dira qu’il est beau avec un air qui laisse penser qu’on est sérieux.

Le sacasme ne sera pas compris si on n’est pas au courant de l’évidence suggérée. Il sert souvent à se moquer de celui qui igniore l’évidence en question.

Le sarcasme s’adresse donc à un public averti. Il faut avoir connaissance du sous-entendu pour comprendre.

Persuader :

Amener quelqu’un à faire, à vouloir ou à croire quelque chose, en jouant sur la sensibilité, la séduction, les sentiments.

Exemple : Amener quelqu'un à admettre qu’un livre est bien.

Convaincre :

Amener quelqu'un à admettre quelque chose, en utilisant la logique et la raison. En faisant une démonstration irréfutable.

Exemple : Amener quelqu’un à acheter le livre.

La science à pour objectif de convaincre. Le marketing à pour objectif de persuader.