Rubrique people

Quelques personnalités ont été ou sont victimes de maltraitances. Les faits sont rapportés dans la presse, dans des sites internet ou dans des livres. On y évoque le plus souvent des maltraitances financières atteignant des sommets, et des abus de faiblesse.

On peut citer :

L'affaire Debbasch/Vasarely

Après plus de 20 ans de procédures, la justice française vient de reconnaître qu'elle s'était trompée dans ce que la presse, au début des années Mitterrand, avait vite appelé l'affaire Debbasch-Vasarely. La Cour d'appel a en effet reconnu que, se disputant une fortune immense, les héritiers du peintre Victor Vasarely avaient bel et bien procédé à une réduction de l'actif successoral, fait disparaître des toiles du maître, aliéné des témoins et rendu, à tort, le président de la Fondation Vasarely de 1981 à 1993, responsable de leurs malversations. Dans ce livre qui s'appuie sur des documents inédits, Charles Debbash met à jour le système mis en place par les héritiers Vasarely pour masquer leurs forfaits. Il dénonce l'incompétence des magistrats chargés de cette affaire et décortique le système d'influence maçonnique et syndical mis en place pour protéger leurs pairs. Il met à jour la responsabilité d'une classe politique fascinée par l'argent et l'irresponsabilité d'une presse, dépendante de ses aveuglements idéologiques.

Une drôle d'histoire 2017 Line RENAUD , Bernard STORA

La première fois qu'elle apparaît dans sa loge, accompagnée de sa mère, au théâtre du Palais-Royal, Jenny n'a pas dix-sept ans. Sous son bras l'énorme dossier dans lequel, depuis son plus jeune âge, elle colle tous les articles consacrés à son idole. Parmi eux des documents rares, dont Line elle-même a oublié l'existence. Intriguée, émue, Line suit le parcours de cette jeune fille timide et introvertie, elle l'encourage dans ses études, elle décèle son habileté dans le maniement d'Internet et des réseaux sociaux. Puisque Jenny la connaît si bien, pourquoi ne deviendrait-elle pas un jour la dépositaire de ses archives ? Dix ans ont passé, l'ado maladroite a laissé la place a une jeune femme ambitieuse et déterminée. Jenny veut devenir l'unique, l'indispensable auprès de Line. C'est le début d'une incroyable supercherie. Pour plaire à sa star, Jenny s'invente une vie secrète, un héritage extraordinaire. Afin de mettre à l'écart son entourage, pour capter seule son amour, elle se perd dans une mythomanie sans issue. Quatre ans plus tard, Line s'interroge. Comment s'est-elle laissée entraîner dans cet engrenage ? Pourquoi ses proches, si attentifs à la protéger, n'ont-il jamais conçu le moindre doute ? Qui était réellement Jenny ?

Le destin de Suzanne : La véritable affaire Canson 1995 Mark Hunter

Héritière d’une fortune colossale et d’oeuvres d’art d’une valeur inestimable, Suzanne Barou de la Lombardière de Canson a mené une existence surprenante qui l’a conduite à une fin tragique. A 18 ans, alors qu’elle vient tout juste de se marier avec un cousin germain, elle le quitte pour une femme de dix ans son aînée, Laurence Paul. Nous sommes en 1928 et son homosexualité la marginalise au sein de son milieu, mais aussi de sa famille, les richissimes Canson, dont le nom est celui du célèbre papier à dessin.Une grande partie de sa vie, Suzanne de Canson a vécu libre de toute contrainte, grâce au soutien financier de son père puis, après sa mort, en 1958, en revendant son héritage au gré de ses besoins. Composé principalement de toiles de maître et d’antiquités de grande valeur, il attirait les convoitises des rares personnes faisant partie de son entourage, mais pas seulement. L’art est un petit milieu où tout le monde se connaît et où tout se sait. Quand on apprend qu’un Murillo, « le gentilhomme sévillan », fait partie du patrimoine de Suzanne de Canson, des acquéreurs se manifestent.En 1981, Pierre Rosenberg, qui fut conservateur au Louvre avant d’en devenir le président, lui adresse un courrier pour lui proposer de vendre ce tableau au musée. Celle-ci avait alors refusé parce qu’elle ne tenait pas les gens qui travaillaient pour le Louvre en haute estime. Sa soeur Jeanne Deschamps affirme qu’elle les considérait comme des malfrats. L’enquête d’Anne Gautier nous relate deux affaires en parallèle : celle concernant le dépouillement de la fortune de Suzanne de Canson par sa compagne, Joëlle Pesnel, et celle de son décès, en 1986, dans des circonstances particulièrement sordides (elle sera séquestrée et privée de nourriture jusqu’à ce qu’elle meure des suites des traitements ignobles qu’elle a subis). Témoignages et documents d’archives viennent éclairer cette ténébreuse affaire qui mêle argent, violence et trafic d’oeuvres d’art. Quant au tableau de Murillo, aujourd’hui nommé « Portrait de Fernandez de Velasco », il est exposé au Louvre. Au premier étage de l’aile Denon, salle 26.

L'affaire Bettencourt un scandale d'état

De jour en jour, depuis 2010, le périmètre de nuisance de l'« affaire Bettencourt » ne cesse de s'élargir, menaçant d'emporter un ex-président de la République...Il ne s'agit pas seulement d'une querelle entre la femme la plus riche de France, Liliane Bettencourt, 90 ans, actionnaire principale de L'Oréal, et sa fille unique, Françoise Bettencourt-Meyers, convaincue que sa mère, depuis le décès de son mari en 2007, se fait dépouiller de ses biens par son entourage, notamment le photographe F.-M. Banier. Cette histoire se double d'une affaire politique éclaboussant tour à tour Éric Woerth, ministre du Budget et trésorier de l'UMP, puis Nicolas Sarkozy, alors président de la République.Au-delà de l'affaire politique, Ian Hamel retrace l'histoire familiale des Bettencourt et met à jour les racines du conflit opposant Liliane à sa fille. Il reconstitue le passé sulfureux du patriarche Eugène Schueller, fondateur du groupe, et d'André Bettencourt ; ancien patron français de la PropagandaStaffel. L'un est un pronazi déclaré, l'autre a été décoré pour des actes de Résistance douteux, et tous deux sont d'authentiques antisémites. Lorsque Françoise épouse Jean-Pierre Meyers, dont une partie de la famille a disparu dans les camps de concentration, la famille se divise... Un aspect de l'« affaire » crucial, trop souvent passé sous silence.

L'affaire Belmondo/Gandolfi

Le jeune femme a été reconnue coupable d'avoir profité du célèbre acteur français.Coupable ! Barbara Gandolfi, qui a partagé la vie de Jean-Paul Belmondo de 2008 à 2012, a été reconnue coupable d'escroquerie, apprend-on dans la presse belge. Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné jeudi 9 février la jeune femme à neuf mois de prison avec sursis et à une amende de 5 500 euros pour avoir abusé l'acteur français aujourd'hui âgé de 83 ans. L'ancienne playmate (41 ans) avait réussi à obtenir de son désormais ex-compagnon qu'il lui "prête" 200 000 euros pour l'aider dans son business de nightclubs. L'associé de Barbara Gandolfi, Frédéric Vanderwilt, écope quant à lui de dix-huit mois de prison ferme ainsi que d'une amende de 5 500 euros.


Raymon Devos

Tout le monde connaît Raymond Devos, le célèbre clown qui poussait la logique jusqu'à l'absurde. On connaît moins l'envers du décor, ou plutôt l'enfer : Samantha Lemonnier, qui fut sa plus proche compagne, révèle son enfance douloureuse avec ses parents ruinés, sa difficile ascension dans le monde du music-hall et, la gloire venue, le calvaire qu'il a vécu sous l'emprise insidieuse d'un secrétaire très particulier, qui n'a eu de cesse de le plier à ses désirs, de détourner sa fortune et de le harceler.L'auteur s'est battue pour sortir l'homme qu'elle aimait des griffes de sa redoutable éminence grise. Un procès est d'ailleurs en cours. Pour la première fois, elle lève le voile sur les coulisses tragiques de la vie de Raymond Devos, de ce drame qui a miné durant 30 ans - et précipité sa fin - le plus célèbre des humoristes français.Samantha Lemonnier est née en 1950. Elle est l'auteur de pièces de théâtre. Son parcours se confond avec celui de Raymond Devos, dont elle a partagé l'intimité, le rire et les secrets.

Helmut Kohl (cf HK.pdf)

A venir : la succession de Johny !!