Foire aux questions

Réponse

On offre à une personne, on reçoit d'une autre personne. Dans les villages, on troque encore parfois. «Tu me donnes un coup de main au jardin, voici quelques légumes» Mais cela implique que les 2 personnes fassent une transaction de valeur égale, à la même période. C'est pour sortir de ces limites qu'historiquement la monnaie a été créée. Et pour revenir aux SELs, c'est grâce à sa structure multilatérale que rien n'oblige à des échanges directs.

Qu'on soit pas riche ou nanti, jeune ou moins jeune, en famille ou indépendant, un Système d'échanges s'avère utile tant au niveau social qu'économique ou individuel. On peut s'en servir par exemple pour élargir ses connaissances (en terme de savoir), (re)trouver l'estime de soi, (re)valoriser ses ressources personnelles, faire l'expérience de la solidarité de proximité, Cependant, il ne s'agit pas d'un groupe de rencontre, ni d'un groupe de parole, ni d'un système d'entraide psychologique ou moral.

Qu'on soit riche ou nanti, jeune ou moins jeune, en famille ou indépendant, un Système d'échanges s'avère utile tant au niveau social qu'économique ou individuel. On peut s'en servir par exemple pour élargir ses connaissances (en terme de savoir), (re)trouver l'estime de soi, (re)valoriser ses ressources personnelles, faire l'expérience de la solidarité de proximité, Cependant, il ne s'agit pas d'un groupe de rencontre, ni d'un groupe de parole, ni d'un système d'entraide psychologique ou moral.

Le Don ne fait pas partie théoriquement du SEL qui est réellement un système d'échange. Et nous ne l'encourageons pas, sans l'interdire bien sur, car le don est à sens unique, d'un "qui a" vers un "qui n'a pas". Or SELriz veut encourager les personnes qui ont l'impression de ne rien avoir à donner, à trouver en eux des compétences. D'autre part, certains membres se sentent blessés quand ils ont la sensation qu'on leur fait la charité ou qu'on les prend pour des poubelles et c'est pour cela qu'ils sont à SELriz, Enfin, il existe déjà suffisamment d'organismes de dons (Emmaus, secours populaire ou catholique etc... ) pour ne pas détourner SELriz de ses bases qui sollicitent plus la solidarité que la générosité.

Pas du tout. Dans le troc, deux personnes échangent au même moment deux choses qui ont à peu près la même valeur. Dans le SEL, l’unité d’échange permet de transférer, à différentes personnes et différents moments, des services, des savoirs ou des biens qui ont des valeurs différentes.

Non, il s’agit d’une entraide entre adhérents, pour des coups de main ponctuels, non répétitifs et de courte durée . En revanche un professionnel doit déclarer en euros son revenu en grains de riz, et payer la TVA. Par exemple, si je suis garagiste, je peux aider quelqu’un à repeindre sa cuisine sans rien déclarer, mais si je répare sa voiture, je dois le déclarer. La pratique montre qu’énormément d’échanges qui n’auraient pas pu voir le jour dans le cadre classique du marché se font au sein des SEL. D’ailleurs, même si Marie demande à Bernard de l’aider à retapisser son appartement parce que ses fins de mois sont difficiles, c’est un autre artisan ou commerçant qui bénéficiera de l’argent économisé par Marie. Plus il y a de convivialité et de rencontres, plus il y a d’échanges, plus se créent des liens de proximité, entraînant de nouveaux échanges. De plus, les adhérents d’un SEL continuent, dans leur vie quotidienne, à gagner et dépenser de l’argent, à payer des impôts directs et indirects : le SEL n’est qu’un à-côté de l’économie actuelle.

Non, car, pour dépenser des euros, il faut d’abord en posséder. Alors qu’avec un compte à zéro je peux échanger tout de suite. Non, parce que les grains de riz ne sont pas convertibles en euros, ni les euros en grains de riz. Non, car il s’agit d’une représentation du temps locale sans utilisation en dehors de l’association: 1 grain de riz correspond à une minute de service. Le grain de riz est simplement une "mémoire d'échange". Non, car cette unité d'échange locale n’est pas capitalisable, ne produit pas d’intérêts et n’est donc pas spéculative, elle est équitable, indémodable et à l'abri de toute dévaluation.

Parce que tout simplement, cela devient alors du travail au noir et que c'est interdit. Le Code du travail (art. L324, 9 à 14 et Circulaire du 8/10/87) pose l’interdiction du travail clandestin (caractérisé par la publicité, l’utilisation de matériel professionnel, etc. Bien relire les articles). Sont toutefois autorisés les travaux bénévoles d’entraide et les activités ponctuelles exercées par des particuliers pour des particuliers.

C’est ce que dit tout le monde ! Ce que vous pouvez proposer ne vous paraît pas intéressant, s’il n’est pas compté comme travail salarié en euros. Pourtant chacun possède une richesse à donner aux autres : faire de la pâtisserie, du bricolage, proposer les noix de son jardin, raconter des histoires aux enfants, écouter celui qui a un gros coup de cafard. Tout le monde, enfants, retraités, chômeurs, a quelque chose à proposer. Il suffit d’être à l’écoute de ses différences. C’est fou ce qu’on peut découvrir alors comme nouveaux échanges quand on est à l’écoute de ses différences. Les ressources personnelles = une mine de richesse: Vous êtes riche!... d'un savoir faire, d'un talent, d'un objet à prêter, d'une place dans votre voiture, votre maison, à votre table. Vous avez des légumes du jardin, des fruits au verger, des meubles en trop... Toutes ces richesses peuvent être échangées. Une réparation de vélo contre un cours d'appui. Un tapis ou un meuble contre un service, un repas ou une conversation dans votre langue maternelle.

Effectivement au sens d'une association de 1901, il n'y a pas de président, de bureau etc... En revanche, par la charte nous nous engageons à être TOUS RESPONSABLES. D'ailleurs un de nos slogans est : Quand j'ai une idée, je la mets en oeuvre"

Aucune. C’est aux adhérents de discuter, pour savoir si l’un a le niveau de qualification que souhaite l’autre ou ce qui se passe si l’objet tombe en panne le lendemain, afin de se mettre d’accord avant l’échange. Pas de solution toute faite, ça passe par la discussion et la confiance. En cas de mécontentement, vous n'échangerez plus avec cette personne, Un échange peut être refusé, sans donner d'explications.

Chaque SEL définit la valeur de sa mémoire d'échange. Nous avons décidé qu'une minute = 1 grain de riz. Dans certains SEL les services sont directement comptés en minutes et heures. Une heure d'activité = une heure d'une autre activité ou service quelle qu'en soit la nature. Exemple: une heure de jardinage = une heure d'un cours d'informatique. Mais, en fin de compte, le montant d’une transaction est toujours fixé de gré à gré entre deux adhérents.

Réponse d'une SELrizienne : Pour moi c'est beaucoup plus difficile de garder des enfants que de donner des cours d'informatique.

Ainsi, garder des enfants a donc beaucoup plus de valeur pour moi, c'est beaucoup plus fatigant, et il y a beaucoup de gens qui n'ont pas envie d'entendre brailler après leur travail.(j'en parle en connaissance de cause, je suis 2 fois grand-mère et ex ingénier en électronique.)

Mais pour d'autre c'est l'inverse, la valeur est donc ce que chacun y met.

Ainsi dans notre SEL, nous avons choisi de mettre la valeur sur le temps consacré à un service et non sur la "réputation" de ce service.

Pas du tout. Dans la plupart des SEL, chacun commence avec un compte à zéro. Si j’ai versé 800 grains de riz pour la guitare de Denis, son compte devient positif mais le mien, négatif, remontera au fur et à mesure que j’écoulerai mes confitures de banane à 10 grains de riz le pot. Ainsi, dans un SEL, il y a nécessairement des adhérents qui ont un compte négatif, et d’autres un compte positif. A SELriz "Etre négatif n'est pas péjoratif"

La plupart des SEL ont mis des limites : par exemple entre - 2000 et + 2000 grains de riz. Si un adhérent atteint ces limites, il faudra qu'il se force à faire des échanges pour que SELriz puise vivre et cela qu'il soit positif ou négatif.

Un débit constitue un engagement à rendre au groupe des biens, des services, ou des savoirs. Or, dans le SEL, entre les personnes qui se rencontrent et font connaissance naît la confiance en même temps que l’engagement moral. En pratique, ça suffit pour que ce genre de comportement irresponsable soit très rare.

C'est la participation aux fournitures: Quand un service nécessite l'achat d'ingrédients ou de matériel, la personne qui rend le service peut demander le remboursement de son achat ou de ses dépenses, soit en frais réels en euros, soit en convertissant en grains de riz. Tout cela est bien entendu à préciser à l'avance avant l'échange.

Une Bourse Locale d'Echanges, on l'on vient échanger des objets, la "mémoire d'échange" est toujours le grain de riz si la BLE est organisée par SELriz.

En effet, chaque SEL est différent. Les soirées ne sont pas l'objectif principal de SELriz. Cependant, si dans le cadre des échanges de savoirs ou des hobbies de chacun, vous découvrez que vous pouvez faire une activité avec quelqu'un d'autre, rien ne vous empêche de le contacter (ou les contacter) et dans ce cas, il est bien évident qu'il est inutile de remplir la feuille d'échanges, puisque le temps consacré est commun. Vous pouvez aussi organiser des stages,

Par ce moyen, vous participez à l'organisation du SEL, comme les personnes qui répondent au téléphone, aux mails, qui maintiennent et alimentent les différents documents nécessaires à la vie du SEL . De plus vous pouvez choisir, la date et la forme de réunion qui vous convient pour être le moins dérangé possible. Ce contact vous permet aussi d'être encore mieux connu de tous.

Idée pour évaluer la contribution à un stage inspirée de ce qui se fait au le SEL de Gabare: Nous proposons que celui qui organise le stage compte son temps passé à la préparation, organisation, trajet, durée du stage, exemple : 8 heures (8x 60 grains de riz)= 480 grains de riz. Ce calcul fait (coût du stage global), le cout du stage pour chaque participant, dépendra du nombre de participants (on partage). Exemple : s'il y a 3 participants, le coût du stage sera pour chacun de : 480 grains de riz : 3 = 160 grains de riz.; avec 6 participants : 80 grains chacun.

Ce n'est pas exact, plusieurs membres du sel proposent comme service l'accès à leur ordinateur (cyber-café) . Il est toujours possible, que les non-internautes s'organisent entre eux pour faire circuler l'information. De plus, les réunions mensuelles sont faites pour l'information directe,

Dans le catalogue, s’il a été correctement renseignée par le selrizien lui même.

L’utilisation à des fins commerciales ou de diffusion dans le public de données copiées à partir du catalogue de SELriz est formellement interdite, sous peine des sanctions pénales prévues par les articles 226-16 à 226-24 du Code pénal qui sanctionne notamment le délit de collecte illicite de données personnelles. Et c'est à ce titre que nous serons intransigeants: si un membre de SELriz sollicite un autre membre pour autre chose que des échanges en particulier pour des cercles de dons (abondances, bulles randonnées,,,) ou tout autre système pyramidal, il sera immédiatement exclus.

La présence et l'activité en commun est fortement recommandée. Votre partenaire dans l'échange n'est pas un artisan et ne doit pas être considéré comme tel. Il est préférable qu'un transfert de savoir soit associé à cet échange en mettant la main à la pâte. C'est ainsi que peut-être interprété aussi : " le lien plutôt que le bien". Le plus simple est de préciser tout cela avant l'échange.

Il est fortement recommandé de répondre, par politesse, par respect du demandeur et pour lui permettre de rapidement s'adresser à quelqu'un d'autre en cas de réponse négative. En cas d'absence prolongée, le demandeur se sentira moins frustré si la réponse même tardive arrive lors d'une réunion ou directement. Et ceci que la réponse soit un OUI ou un NON, il n'y pas obligation d'échange avec tout le monde et tout le temps, même si la prestation est au catalogue. Apprendre à dire "non" est donc une compétence qui peut se développer au cours des échanges ou non-échanges. A SELriz, tout échange doit rester un plaisir.