Histoire des maths

Mathématiciens célèbres

1640 AVANT J.-C. : LE PAPYRUS RHIND

Le scribe égyptien Ahmes recopie le Papyrus Rhind.

C’est le plus ancien document de mathématiques connu. Il se compose de problèmes résolus dans deux différentes branches de la discipline : l’arithmétique et la géométrie. Nous y trouvons la première approche de la constante π (= 3,160).


VERS 590 AVANT J.-C. : THALÈS

Thalès fonde la discipline « géométrie ». De geo et metron¸ qui signifie la mesure de la Terre. Il décrit les principales caractéristiques du triangle, notamment que tout angle inscrit dans un demi-cercle est toujours un angle droit.

VERS 540 AVANT J.-C. : PYTHAGORE

Pythagore et les Pythagoriciens. Les mathématiques sont alors considérées comme l’expression d’un idéal de pensée. Des travaux mettant en relation les formes et les nombres font développer les connaissances en géométrie et amener à la découverte des nombres irrationnels.

VERS 300 AVANT J.-C. : EUCLIDE

Euclide écrit Les éléments. Premier traité de mathématiques qui décrit en 13 volumes la somme des connaissances de l’Antiquité en mathématiques. Il pose la méthode du théorème énoncé puis démontré. C’est, après La Bible, le livre qui connu le plus grand nombre d’éditions (plus de 1000).

628 APRÈS J.-C. : BRAHMAGUPTA

Brahmagupta définit le 0 dans le Brahma Sphuta Siddhanta (« La révision du système idéal »). Brahmagupta, mathématicien indien (598-660), définit dans ce traité d’astronomie le zéro comme la soustraction d’un nombre par lui-même (a - a = 0). Il définit également qu’un nombre multiplié par zéro est égal à zéro.

825 APRÈS J.-C. :AL-KHWARIZMI

Al-Khwarizmi écrit Al-jabr wa’l-muqâbalah. Ce livre dont le titre signifie « La transposition et la réduction », constitue le premier traité d’algèbre. Les Occidentaux tireront d’ailleurs le mot algèbre d’Al-jabr. Le livre de ce mathématicien persan à l’origine du mot « algorithme » constitue une somme d’informations considérables sur l’étude des sinus et surtout sur la résolution d’équation de premier et de second degré.

Evolution des chiffres du Xe au XVe siècle :

Source : lumni.fr

1202 : FIBONACCI

Fibonacci publie le Liber abaci (« Le livre de calcul »). Fibonacci (1175-1240) était un commerçant, originaire de Pise. Il utilise pour la première fois les chiffres indo-arabes. Il réalise également dans cet ouvrage un exercice de calcul, appelé la suite de Fibonacci, où il comptabilise l’évolution de couples de lapins sur une année. De ces travaux, il établit une relation entre cette progression et le nombre d’or.

1424 : AL KASHI

Al Kashi approche π dans Risala a-muhitiyya (« Le traité du cercle »). Ce mathématicien persan parvient à calculer le rapport de la circonférence à son rayon, c'est-à-dire 2 × π. Ces connaissances sur le langage décimal lui permette de définir la meilleure approximation alors jamais atteinte : 2 × π = 6,2831853071795865... Pendant deux siècles, personne ne parviendra à une telle approximation.

1637 : DESCARTES

Descartes écrit La Géométrie et Le Discours de la méthode. Le premier ouvrage va poser les bases de la géométrie analytique. Il « invente » également le repère en plan où l’on peut noter les coordonnées en abscisses et en ordonnées.

1642 : LA PASCALINE

Pascal construit « la Pascaline », première machine à calculer mécanique. Cet objet, que l’on peut toujours voir à Clermont-Ferrand, a été offert par le jeune Pascal à la reine Christine de Suède.

1684 : LEIBNIZ

Leibniz (1646 -1716)

Leibniz édite dans les Acta eruditorum de Leipzig sa Nova methodus pro minimis et maximis (« Nouvelle méthode pour les infinitésimaux »). Dans cet article, il annonce qu’il est parvenu à percer le secret du calcul infinitésimal, le plus grand enjeu du XVIIe siècle, à l’aide du calcul différentiel, c'est-à-dire par l’usage des dérivées.


1748 : EULER

Euler rédige Introductio in Analysin infinitorum. Le célèbre mathématicien suisse effectue une synthèse des connaissances mathématiques de son temps. En plus de travaux sur la fonction exponentielle et le nombre e, Euler va fixer définitivement la notation π d’après la lettre grecque et il notera i la racine carrée de -1.



1994 : ANDREW WILES

Andrew Wiles démontre la conjecture de Fermat. L’un des plus grands mystères de l’histoire des mathématiques est résolu, après plus de trois siècles de recherches. Cet évènement prouve à quel point la discipline est en mouvement, c'est-à-dire inscrite au cœur de l’histoire des hommes.

SOURCE : lumni.fr