LES VOIX DE L'AIEULE



Ces voix de sagesse venues de l'autre coté des parois du temps et du monde, guident mes pas depuis quelques années.Puissent t'elles aussi vous apporter un peu de paix et de lumière.Vous pouvez les partager en citant la source.

SI vous connaissez un éditeur je suis preneur.

Fred Sidarta



LES VOIX l’AÏEULE Part 2



IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR


Il y a quelques années déjà, dans une petite vallée perdue, nichée au pied des montagnes, le 16 avril 2014 pour être précis, un évènement allait bouleverser ma vie, rien de moins qu’une apparition.L’apparition de celle que faute de mieux j’appelle depuis la MÈRE.La Déesse aux milles noms.Je devrais plutôt dire «NOUS est apparut», car nous eûmes la chance d’être deux ce jour là, Toumaïa et moi.Parce que je crois ardemment que contrairement à l’usage, l’humour n’est aucunement incompatible avec le sacré, je dirais en employant un néologisme pittoresque, que nous fumes «bernadettifié».(humour de sœur de la perpétuelle indulgence que je fus.)Des basiliques pharaoniques, vite phagocytés par les marchand du temple, ont étés bâtit suite à de semblable miracles . Heureusement pour nous de tels évènements se démocratisant grandement, nous avons échappés à cette terrible malédiction en restant dans un confortable anonymat.Les années qui suivirent me fut enseigné, un vertigineux message d’Amour dont notre humanité ne sait être capable sans poser exclusions et conditions.Les religions du livre, hélas, trop souvent incapable d’aimer inconditionnellement qui ne croient, ni ne pensent comme elles, en sont souvent de parfait exemples.Les enseignements d’abord de la MÈRE, puis de l’AÏEULE, qui se déroulèrent au cours de ces années me firent faire face à une énergie d’ouverture vertigineuse que l’on pourrait voir comme source de laxismes quelque peu terrifiants.Il n’est pas facile d’en sentir, à la fois, toute la grandeur et simultanément d’en voir en soi et autour de soi les limites principalement morales.Quel sont ceux d’entre nous qui peuvent se targuer de maintenir une telle ouverture face à l’horreur de la tortures, du meurtre ou du viol?Parce qu’il me fut quasi impossible d’envisager pareille ouverture, face aux horreurs dont nous sommes capables, ce fut parfois une sorte de cataclysme émotionnel que de ressentir cet absolu « IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR » dans lequel, il n’y avait pas la moindre clause exclusive.Pourtant , plutôt que de souffrir des limites et incapacités que cet enseignement interrogeait en moi, l’Amour qui émanait D’ELLE, me fit profondément saisir, qu’au cœur de moi et peut être de nous, se tenait, bien enfouis sous les décombres et les strates des dévastations subis au cours des ages, un écho, une aspiration à pareil Amour.Il y eut pour moi, et encore maintenant, lors de certains de ces enseignements avec la MÈRE, des expériences ayant de profondes similitudes avec l’eau.Comme une pluie, une immersion, une EAU qui ne mouillerai pas.Ce qu’il y a de plus troublant, après coup et après coup seulement, c’ est à la fois leur inédite intensité, leur modalité d’action troublante par imbibition et surtout leur évidence ne laissant aucune place au doute.La raison en ces instants cède la place à d’autres modes de perception, sans processus, ni pensées, sans action ni temps.Je dois aussi préciser que le texte de l’AÏEULE, ci dessous, répond à une interrogation née suite à un post lu sur le web, qui m’avait mit mal à l’aise, qui affirmait que les «suicidés ne retournait pas à la source».Cela me semblait tellement éloigné de l’énergie de ce« IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR » et empreint d’un jugement spirituel qui m’inquiétait par les implications que cela pouvait avoir par son coté moralisateur déjà vue et usé jusqu’à la corde par les religions.S’il faut juger l’arbre à ses fruits, les fruits de pareille affirmation me semblaient bien amers et source de terribles souffrances.Cela me posait tout autant question que les courroux de ces Dieux , pourtant créateurs des étoiles et de splendeurs galactiques infinies, capables de vindictes cataclysmiques déclenchées par les peccadilles de tabous vestimentaires non respectés ou des blasphèmes.Bien que cela me serait plus confortable, il m’est impossible, dans ces questionnements, de prétendre détenir la vérité car j’ai conscience que chacun de nous ne peut se départir ses filtres personnels, familiaux et culturels.Je n’ai plus envie de reproduire un fois encore ce qui depuis l’aube de l’histoire nourrit la guerre.Je me dis que peut être voyons nous chacun un angle d’un gigantesque joyau facetté et qu’ensemble malgré les apparentes contradictions, nous parlons de la même chose.Les textes ci dessous, intitulées AIEULE 2, sont une deuxième "salve", survenue quelques mois après la 1ere dont les textes sont dans mon premier livre. Voici les textes:



Il n'y a rien que je ne puisse accueillir


Toutes les moissons en cette existence sont dignes d’être récoltées.

Aucun grain n’est insignifiant, aucun n’est à rejeter.

Car depuis le point absolu des réalités de celle que tu appelles la MÈRE,

chaque pas, chaque acte est enrichissement.

Le « bien » comme le « mal » ne sont que ondes dans une seule des strates infinis des réels.

Qui que tu sois, quoi que tu es fais, tu n’es jamais indigne de son Amour.

La Source MÈRE ne rejette jamais aucun de ses enfants.

Elle accueille tout fruits de tout chemin, car c’est ainsi qu’est le mystère,

ne rejetant aucune de ses parties.

Son ouverture est si absolue,survolant si haut tout ce que tu peux envisager

qu’elle peut en certains endroits,en te montrant tes propres limites,

te choquer comme t’effrayer.

Inlassablement, elle ne cesse de vous répéter ceci :

« IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUSSE ACCUEILLIR. »

Ce que tu fais ici La MÈRE des infinis ne le juge pas mais l’accueille.

Absolue est la liberté dont tu jouis.

Tout ici est n’est pas plus, ni moins réel ni irréel qu’un songe.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Noir chef d’œuvre.


Il n y a pas de force noire en dehors de vous même.I

l n y a que la VIE en ces niveaux infinis.

Vous êtes le ventre des démons.

Vous êtes les enfanteurs de l'horreur.

Cessez de rejeter vos responsabilités sur des forces noires qui vous seraient extérieures car il n y en a pas.

Votre pouvoir est si grand et votre liberté si totale que vous en êtes créateurs et responsables.

Les enfers sont votre œuvre.

Les peurs qui vous corrodent et défigurent toute vos splendeurs,

couvrent chaque chose, chaque être du masque de vos démons et ont leur source au cœur de vous.

Elles sont votre œuvre, un chef d œuvre moribond splendide et mortifère.

Votre créativité s'est tellement épanoui dans la douleur qu elle menace votre existence

et celle de tout ce que vous touchez.

Quel noir chef d œuvre

Ces peurs sont uniques et ne sont pas celles qui s emparent de la vie sauvage pour se protéger.

Ces peurs sont faites de mémoires si anciennes et si répétées,

se nourrissant sans cesse d elles mêmes qu’elles prennent réalité,

ainsi se crée votre monde et ainsi peut il se désobscurcir car vous êtes plus que cela.

Toute cette douloureuse densité, toute cette épaisseur alourdit votre vol.

Vous êtes plus que cela.

Et vos peurs ne sont que les déjections de l histoire, de votre histoire.

Nul dans la nature ne produit ceci.

Vous êtes plus que cela et avez faim d autre choses.

Vous êtes plus vaste que cela.Laissez le passé se décomposer.

Laisser l histoire devenir ce qu elle est, l expérience vers la sagesse.

Que vous le conceviez ou non, vous marchez vers la sagesse d'un vol libre de toute entrave.

Que vous le sachiez ou pas arrive le temps des fleurissements.

La souffrance ne vous satisfait plus.

Vos œuvres voraces ne vous satisfont plus.

Le meilleur est devant vous.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





La Déesse danse


La Déesse danse et son pas élève l informé vers la forme.

Un autre pas et c est l inverse.

Tant que tu seras les pieds enracinés dans la Terre fertile, tu en connaîtras les flux et reflux.

Ceci est le lien.

La Déesse danse et quelque chose en toi s' élève ou s' effondre.

Tu pourrais, enclos dans la solitude de tes cécités ne voir en ces variations que les errances d'incertitude,

d instabilités comme d inconséquence…

Et tu le fais et tu en souffre car tu te crois hors nature.

Alors qu'en tant qu'enfant de la vie, fille et fils bien aimé(e) de la Grande Esprit

cela te fait sœur et frère de toute chose.

La vie danse et tes émotions en sont les ondes alors plutôt que de te mortifier,

peut être pourrais tu changer ton regard

et voir en toi et autour de toi cette richesse de cimes et de profondeurs, d ombre comme de lumière.

Ce qui est autour de toi est en toi.

Ce qui est en toi est autour de tout.

Tout est relié à la Danse de la Déesse qui est vie,

tout est interconnecté.

La vie est mouvement et tu es vivant(e) jouissant du cadeau de ses alternances.

Puissent mes mots apaiser tes meaux.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Alors que je me posais la question suivante, « Pourquoi, ces derniers temps, tant d’obstacles sur mon chemin, pourquoi donc ce manque de fluidité », je me décidais de demander à l’Aïeule.Voici ce que fut sa réponse, voici donc ses « mots d’eaux « qui comme à son habitude s’adressaient à moi tout autant qu’à d’autres qui pourraient y trouver, eux aussi, de quoi se désaltérer.Ces lignes firent en moi, leur travail d’irrigation et de nettoyage.


Les Eaux


Trace le signe qui est clef et porte à la fois

spirale le !

tourbillonne le !

et ouvre grand aux 4 coins du monde.

Du centre cœur il passe vers les cœurs

il va,il tisse, relit, unit et irrigue.

Fertilité, il te fait source

Parce qu’il fut donné ouvert tu ne peux l’oublier.

Ce serait l’enfermer l’enclore.

Laisse le circuler.

A celui à qui il fut offert de voir la source celui ci le devient ,

anfractuosité dans la paroi qui ne doit en retenir les puissants torrents.

Voici le flux généreux s’originant du cœur même de la Source Mère.

Que nul ne les retienne !

Que tous soient traversés !

La fertilité et la paix sont à ce prix sans sacrifice autre que l’ouverture.

Le sans obstacle autant que possible,

pour peu à peu humecter, ouvrir,puis traverser.

Ne retient pas,tu pourrais t’assécher.

Plus de fruits plus de prairies, plus de champs ni de forets.

L’eau qui ne mouille pas traverse toute porosité

avec une infini patience brise toute résistance.

Ce qui retient, telle est la douleur.

Nul retour possible telle est la règle du jeu.

celui qui possède doit partager.

Tout barrage finira par céder toute récolte par se gâter

si elle n’est pas consommée.

L’eau circule à plus soif

sans fin sans temps et finit toujours par trouver son chemin.

Jour après jour inlassablement laisser couler.

Ne jamais oublier pour soi, par soi et surtout au-delà de soi.

L’« Eau-rigine », l’« Eau-source, » L’« eau plus que coule »,

l’« Eau fluide » cachée dans l’« eau-reflet « de lumière.

Sagesse de l’Eau pour les sourcièr.es

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)



LE TEMPS


Il n y a pas de moment solennel, des moments de grands rituels pour que surgisse la voix de l'Aieule. Elle est là ..Comme si c' était chose normale. Je venais à peine de finir un oeuf à la coque quand soudain le flux c est fait sentir. Un peu comme la fumée d un encens qui loin de tout courant d' air serpente dans une pièce, lentement répandant son parfum devenant de plus en plus sensible. Le flux arrive comme un téléchargement dont je ne saisis le sens qu après qu Il soit entièrement écrit. Cela souvent dépasse souvent ma compréhension et sur le moment je n en comprend qu' une partie, il me faut être patient, lire et relire plus tard, en apprendre sans cesse. Ces textes m' enrichissent avec le temps même si ici elle en nie l existence... Ces textes sont aussi pour d autres, pour certains d entre vous qui me dites combien ils vous parlent. Je continue donc à les transmettre ici et là. Belle journée à vous. L'Aieule. Le Temps. Dans cette réalité que vous avez collectivement créé tout est le fruit du passé. Le temps y est enfermé sur une ligne inexorable, passe, présent, futur. Pourtant le temps est bien plus que cela. Bien plus que ce qui est vu par celui qui regarde. Le temps n est rien d autre qu une ombre portée sur votre monde. Le temps ne connaît nul enfermement, il est le fruit de votre cécité. Le temps n' est pas. Réaliser cela ouvre grand les portes des possibilités Fred Sidarta Folle sorcière ou sage chaman ou l inverse

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)


La Magie.Je me suis allongé pour dormir. En regardant par la fenêtre qui m offrait le ciel étoilé j ai remercié les bienfaits de ce jour. Mon dernier regard sur le monde fut pour le grand chêne qui sur l' airial deposait sa fantastique silhouette sombre sur la nuit de lune noire. J allais m abandonner au sommeil quand la présence douce mais puissante de l' Aieule c'est faite sentir. Des blocs d informations ont commencés à s agglomérer en mots et j ai su qu'il me fallait me relever et donner forme à ce qui coulait d elle vers moi.Voici:

Il est un point de réalité où cessent les oppositions, où s effondrent les séparations.Il est un point de "réel" où tes frontières cessent d'être et où ce qui relie devient experience, réalité conscienteIl est un point où tu t augmentes et même t illimite, de ce qui se tient face à toi.C' est dans cette porosité naturelle, délicate pour l équilibre de vos psychés que se tient la Magie du lien.C est depuis cet état de réalité qu elle se réalise.Là, par fraternite d existence, tu peux sentir et te laisser traverser par autre chose , t augmenter de cette autre chose comme la devenir.Cette union t humecte de savoir.Cette union t augmente de plus que toi même, cette union te transforme et peut transformer jusqu à l' ordre de tes cellules. Et te faire autre.Cette union génère plus que toi même et génère d autres effets.Cette conscience du lien et l union à ce qui est relié peut te faire orage, pluie comme esprit.

C est là que se tient la Magie du lien.En ce point de folie, ce point d où cesse nos bords, ce point qui n en est pas un et qui est plus vaste que lui même.Pour trouver cette magie là, il te faudra trouver comment dépasser le vertige et la craintes de folie, il te faudra aller et revenir maintes fois jusqu à ce que ce chevauchement des réalités deviennent normal, jusqu à la stabilité. Le vol plutôt que l oiseau et tout autant l'oiseau que le vol.La nage plutôt que le dauphin et tout autant le dauphin que sa nage.Le balancement plutôt que l herbe et tout autant l herbe que sont balancement La tu seras plus que toi mais l espace où coule le flux, tout autant que toi et ce qui se tient en face.La conscience qui se tient là ne connaît plus la limite.C'est depuis là que s accomplissent les miracles.C est depuis là, depuis cet au-delà de ce que ce que tu appelles ton réel que coulera la source généreuse dont les eaux sont infiniment modelable.Une facette.Un angle.Un choix qui n en efface aucun autre.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Soir de peine lune


Dehors, la lune pleine éclaire la nuit et mon âme en métamorphose. La nuit sent les mystères. Je suis à vif, fragile comme un nouveau né dans cette nouvelle peau. Et au milieu des troubles de la mue, cet abandon de l ancien dont le deuil m'affecte, j ai allumé une flamme au pied de l' Aïeule. J ai brûlé les herbes sacrées. Le foyer près de moi est rouge de braise. Il fait bon. Le visage de l’Aïeule, tout aussi clair que la lune a pris vie sous la danse de la flamme et la voix douce et puissante c est faite entendre:


Tout en bas de toi, en tes profondes racines,

ne se tient pas la crainte mais le lien, le mycorhize de TERRE.

Ce qui te relie à ce qui est Vie

et te fait sœur et frère de tout le vivant.

Tout en haut de toi ,en tes cimes immaculée,

se tient, non pas le poids mais le vol .

Les cieux ouvert à tout les espaces et tout les voyages, le mycorhize de CIEL,

Ce qui te relie à l' aile

Au cœur de toi, en ce centre tambour.

La libre volonté du voyage que seule la peur t empêche de déployer.

Tu n es pas que d ici, enfant de la Terre .

Tu n' es pas que de là bas enfant des étoiles.

Mais aussi des interstices qui s ouvrent par ce que tu ne peux, ni vouloir, ni nommer.

Ce qui est sans temps, sans espace, tout temps et tout espace,

l’ immensité qui est tienne Et qui est RÉALITÉ.

La peur un un lest.,

L amour une libération.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)







J' étais au coin du feu que je venais de rallumer, c' était là mon premier geste du matin, l' aube qui se levait me révélait la brillante étoile du matin, quand la voix de l' Aïeule s est faite entendre...


Les ombres ne le sont pas


Les sombres virus ont la bienveillance des anges.

La peur n est qu’une des ondes de votre sillage.

De nombreuses voix, y compris parmi celles que vous croyiez sages ,

insinuent en vous , malgré elle, de sombres forces

qui en fait ne sont que l émanation de leurs propres peurs et souffrances.

Elles vous veulent du bien

Et vous font du mal.

Ces "éveilleurs" vous détournent de vos espoirs,

vous enclosent dans leur tissage obscur

et malgré eux peuvent vous enseigner l au delà de la peur.

Ils sont l opportunité de bien sonder le cœur de vos fois en vous même et en la Vie.

Satan, c est vous !

C est nous !

C est la voracité au cœur de vos histoires, sans cesse transmise.

C est la poussière du chemin accumulé.

Je le répète une fois encore:

Vous êtes les maîtres de vos enfers et de vos démons.

Et ce que voyez en face qui vous fait si peur, c est vous et les squames de vos ancêtres.

Les démons sont des "anges" recouvert des oripeaux de vos peurs.

Allez au delà

Vous êtes plus que cela.

Votre nature est VIVE ET RAYONNANTE.




Enchaîner l obscur.


Ne retiens pas.

Laisse le couler.

Sombre hiver, puis printemps

Ne retiens rien.

Laisse couler.

Ce qu il y a de sombre en toi.

Cette morne saison

Comme toute chose ne fait que passer.

A le regarder avec tant d'intensité

Ne pas le lâcher du regard

Tu crées le barrage.

L enclave maléfiquement.

Retenir, accumuler donne force et présence à ce qui est par essence passant.

Telle est la Vie.

Tout passe.

Généreusement.

Telle est la danse

Sans cesse mouvante

La partie n est pas le tout.

Tu es plus que cela.

Laisse passer.

Danse.

C est plus que ça.

Bien plus.

Où est le sourire qui contemple cela?

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Récoltes


Sur ces chemins de vie, vous êtes ce que vous avez récolté.

Vous croyez en l' Amour.

Vous croyez en une sollicitude supérieure

Et dans l' épreuve oubliez ce qui vous donnerez pouvoir de vous élever

et depuis le regard de l'aigle ou de l'ange en vous, de VOIR comment grandir.

Vous croyez en la transmutation de la déjection et de la branche tombée au sol en humus fertile

et pourtant dans l' épreuve l oubliez.

L ennemi ce n est pas l épreuve, c est l' oubli.

Surtout aux moments difficiles.

Vous êtes la récolte.

Tel est l'ego.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Ensemencements


Nul n est hors de la Vie

et cet ensemencement, cet éveil

qui vous vient des cieux très lointains,

comme de vos racines très profondes,

vous fait peu à peu vous sentir

mains et jardinier(e)s de la Terre.

Ce qui était enclos en individualité

se libère par les magies du lien

qui unit toute chose.

Ce qui se tenait en vous enfoui

fort peu utilisé, trouve dans les craintes de ces jours, l humus de ses germinations.

Tout comme le désespoir, l' espoir en est l'onde annonciatrice,

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Il est l' heure.


Le monde qui déploie ses strates devant vos yeux,

les déploie vertigineusement delà de vos souffrances.

Depuis votre point de vue, ce n'est toujours que vous que vous voyez,

vous en tant qu’individu, vous en tant qu’égrégore d espèce.

Vous n êtes pas sorti de votre maison, pas même de votre jardin.

Pour certains, un nombre sans cesse croissant,

vous êtres en train d'ouvrir les volets

et la clarté d une aube naissante vous révèle la nature de ce qui se tenait dans l ombre

et qui illusoirement vous effrayait tant.

Votre réalité n est pas La Réalité,

mais n'est qu‘ne réalité au milieu d un espace infini.

Accusant l’autre de tout vos maux vous avancez, en vos réalités,

d'illusion en d'illusion.

Vous avez mal, vous souffrez et par cela passez beaucoup de temps dans la douleur.

Un fantasme n est qu’un fantasme, une émanation de votre psyché, un nuage de fumée.

L heure est venue de rendre poreuse la frontière de votre enclos et cela vous déstabilise.

Et dans les vertiges d'un premier envol que vous éprouvez,

vous vous accrochez désespérément au bord de vos gouffres.

Le vol est inévitable car il est votre nature.

Il est l heure.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Ce matin je pensais â deux ami(es) très proches qui se séparaient. Ils s étaient dit des mots terribles qui étaient vrais un instant mais qui n étaient pas le tout qu’ils ressentaient ni qu’ils étaient.

Ils avaient arrêté le temps, ce un long collier multicolore de ressenti dont ils ne voyaient plus que les perles noires. Il nous arrive souvent de nous sentir coupé, coupé de la Vie, coupé, de la Terre, des autres, de nos Dieuesses. Et si cette séparation là ne l était pas?Dehors la neige recouvre tout de blanc. Le matin est paisible au coin du feu. Voici ce que ce matin me dit l' Aïeule :


La séparation, n' est qu'un des pas de la DANSE de toutes les vies,

ce qui semble vous éloigner , ce qui depuis votre point de vue semble vous séparer,

n est qu fragment d un tout plus vaste qui vous enlace de la sollicitude de ses bras infini.

Les bras berceaux de la VIE qui aime.

Les bras berceaux de la Vie qui s'aime.

Jamais vous n êtes hors de la Danse,

cette sensation de déchirure que vous croyez être

n est qu’une vibration que vos filtres floutent.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)



LES VOIX l’AÏEULE Part 2



IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR


Il y a quelques années déjà, dans une petite vallée perdue, nichée au pied des montagnes, le 16 avril 2014 pour être précis, un évènement allait bouleverser ma vie, rien de moins qu’une apparition.L’apparition de celle que faute de mieux j’appelle depuis la MÈRE.La Déesse aux milles noms.Je devrais plutôt dire «NOUS est apparut», car nous eûmes la chance d’être deux ce jour là, Toumaïa et moi.Parce que je crois ardemment que contrairement à l’usage, l’humour n’est aucunement incompatible avec le sacré, je dirais en employant un néologisme pittoresque, que nous fumes «bernadettifié».(humour de sœur de la perpétuelle indulgence que je fus.)Des basiliques pharaoniques, vite phagocytés par les marchand du temple, ont étés bâtit suite à de semblable miracles . Heureusement pour nous de tels évènements se démocratisant grandement, nous avons échappés à cette terrible malédiction en restant dans un confortable anonymat.Les années qui suivirent me fut enseigné, un vertigineux message d’Amour dont notre humanité ne sait être capable sans poser exclusions et conditions.Les religions du livre, hélas, trop souvent incapable d’aimer inconditionnellement qui ne croient, ni ne pensent comme elles, en sont souvent de parfait exemples.Les enseignements d’abord de la MÈRE, puis de l’AÏEULE, qui se déroulèrent au cours de ces années me firent faire face à une énergie d’ouverture vertigineuse que l’on pourrait voir comme source de laxismes quelque peu terrifiants.Il n’est pas facile d’en sentir, à la fois, toute la grandeur et simultanément d’en voir en soi et autour de soi les limites principalement morales.Quel sont ceux d’entre nous qui peuvent se targuer de maintenir une telle ouverture face à l’horreur de la tortures, du meurtre ou du viol?Parce qu’il me fut quasi impossible d’envisager pareille ouverture, face aux horreurs dont nous sommes capables, ce fut parfois une sorte de cataclysme émotionnel que de ressentir cet absolu « IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR » dans lequel, il n’y avait pas la moindre clause exclusive.Pourtant , plutôt que de souffrir des limites et incapacités que cet enseignement interrogeait en moi, l’Amour qui émanait D’ELLE, me fit profondément saisir, qu’au cœur de moi et peut être de nous, se tenait, bien enfouis sous les décombres et les strates des dévastations subis au cours des ages, un écho, une aspiration à pareil Amour.Il y eut pour moi, et encore maintenant, lors de certains de ces enseignements avec la MÈRE, des expériences ayant de profondes similitudes avec l’eau.Comme une pluie, une immersion, une EAU qui ne mouillerai pas.Ce qu’il y a de plus troublant, après coup et après coup seulement, c’ est à la fois leur inédite intensité, leur modalité d’action troublante par imbibition et surtout leur évidence ne laissant aucune place au doute.La raison en ces instants cède la place à d’autres modes de perception, sans processus, ni pensées, sans action ni temps.Je dois aussi préciser que le texte de l’AÏEULE, ci dessous, répond à une interrogation née suite à un post lu sur le web, qui m’avait mit mal à l’aise, qui affirmait que les «suicidés ne retournait pas à la source».Cela me semblait tellement éloigné de l’énergie de ce« IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUISSE ACCUEILLIR » et empreint d’un jugement spirituel qui m’inquiétait par les implications que cela pouvait avoir par son coté moralisateur déjà vue et usé jusqu’à la corde par les religions.S’il faut juger l’arbre à ses fruits, les fruits de pareille affirmation me semblaient bien amers et source de terribles souffrances.Cela me posait tout autant question que les courroux de ces Dieux , pourtant créateurs des étoiles et de splendeurs galactiques infinies, capables de vindictes cataclysmiques déclenchées par les peccadilles de tabous vestimentaires non respectés ou des blasphèmes.Bien que cela me serait plus confortable, il m’est impossible, dans ces questionnements, de prétendre détenir la vérité car j’ai conscience que chacun de nous ne peut se départir ses filtres personnels, familiaux et culturels.Je n’ai plus envie de reproduire un fois encore ce qui depuis l’aube de l’histoire nourrit la guerre.Je me dis que peut être voyons nous chacun un angle d’un gigantesque joyau facetté et qu’ensemble malgré les apparentes contradictions, nous parlons de la même chose.Les textes ci dessous, intitulées AIEULE 2, sont une deuxième "salve", survenue quelques mois apres la 1ere dont les textes sont dans mon premier livre.Après cette introduction voici le texte:



Il n'y a rien que je ne puisse accueillir


Toutes les moissons en cette existence sont dignes d’être récoltées.

Aucun grain n’est insignifiant, aucun n’est à rejeter.

Car depuis le point absolu des réalités de celle que tu appelles la MÈRE,

chaque pas, chaque acte est enrichissement.

Le « bien » comme le « mal » ne sont que ondes dans une seule des strates infinis des réels.

Qui que tu sois, quoi que tu es fais, tu n’es jamais indigne de son Amour.

La Source MÈRE ne rejette jamais aucun de ses enfants.

Elle accueille tout fruits de tout chemin, car c’est ainsi qu’est le mystère,

ne rejetant aucune de ses parties.

Son ouverture est si absolue,survolant si haut tout ce que tu peux envisager

qu’elle peut en certains endroits,en te montrant tes propres limites,

te choquer comme t’effrayer.

Inlassablement, elle ne cesse de vous répéter ceci :

« IL N’Y A RIEN QUE JE NE PUSSE ACCUEILLIR. »

Ce que tu fais ici La MÈRE des infinis ne le juge pas mais l’accueille.

Absolue est la liberté dont tu jouis.

Tout ici est n’est pas plus, ni moins réel ni irréel qu’un songe.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Noir chef d’œuvre.


Il n y a pas de force noire en dehors de vous même.I

l n y a que la VIE en ces niveaux infinis.

Vous êtes le ventre des démons.

Vous êtes les enfanteurs de l'horreur.

Cessez de rejeter vos responsabilités sur des forces noires qui vous seraient extérieures car il n y en a pas.

Votre pouvoir est si grand et votre liberté si totale que vous en êtes créateurs et responsables.

Les enfers sont votre œuvre.

Les peurs qui vous corrodent et défigurent toute vos splendeurs,

couvrent chaque chose, chaque être du masque de vos démons et ont leur source au cœur de vous.

Elles sont votre œuvre, un chef d œuvre moribond splendide et mortifère.

Votre créativité s'est tellement épanoui dans la douleur qu elle menace votre existence

et celle de tout ce que vous touchez.

Quel noir chef d œuvre

Ces peurs sont uniques et ne sont pas celles qui s emparent de la vie sauvage pour se protéger.

Ces peurs sont faites de mémoires si anciennes et si répétées,

se nourrissant sans cesse d elles mêmes qu’elles prennent réalité,

ainsi se crée votre monde et ainsi peut il se désobscurcir car vous êtes plus que cela.

Toute cette douloureuse densité, toute cette épaisseur alourdit votre vol.

Vous êtes plus que cela.

Et vos peurs ne sont que les déjections de l histoire, de votre histoire.

Nul dans la nature ne produit ceci.

Vous êtes plus que cela et avez faim d autre choses.

Vous êtes plus vaste que cela.Laissez le passé se décomposer.

Laisser l histoire devenir ce qu elle est, l expérience vers la sagesse.

Que vous le conceviez ou non, vous marchez vers la sagesse d'un vol libre de toute entrave.

Que vous le sachiez ou pas arrive le temps des fleurissements.

La souffrance ne vous satisfait plus.

Vos œuvres voraces ne vous satisfont plus.

Le meilleur est devant vous.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





La Déesse danse


La Déesse danse et son pas élève l informé vers la forme.

Un autre pas et c est l inverse.

Tant que tu seras les pieds enracinés dans la Terre fertile, tu en connaîtras les flux et reflux.

Ceci est le lien.

La Déesse danse et quelque chose en toi s' élève ou s' effondre.

Tu pourrais, enclos dans la solitude de tes cécités ne voir en ces variations que les errances d'incertitude,

d instabilités comme d inconséquence…

Et tu le fais et tu en souffre car tu te crois hors nature.

Alors qu'en tant qu'enfant de la vie, fille et fils bien aimé(e) de la Grande Esprit

cela te fait sœur et frère de toute chose.

La vie danse et tes émotions en sont les ondes alors plutôt que de te mortifier,

peut être pourrais tu changer ton regard

et voir en toi et autour de toi cette richesse de cimes et de profondeurs, d ombre comme de lumière.

Ce qui est autour de toi est en toi.

Ce qui est en toi est autour de tout.

Tout est relié à la Danse de la Déesse qui est vie,

tout est interconnecté.

La vie est mouvement et tu es vivant(e) jouissant du cadeau de ses alternances.

Puissent mes mots apaiser tes meaux.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Alors que je me posais la question suivante, « Pourquoi, ces derniers temps, tant d’obstacles sur mon chemin, pourquoi donc ce manque de fluidité », je me décidais de demander à l’Aïeule.Voici ce que fut sa réponse, voici donc ses « mots d’eaux « qui comme à son habitude s’adressaient à moi tout autant qu’à d’autres qui pourraient y trouver, eux aussi, de quoi se désaltérer.Ces lignes firent en moi, leur travail d’irrigation et de nettoyage.


Les Eaux


Trace le signe qui est clef et porte à la fois

spirale le !

tourbillonne le !

et ouvre grand aux 4 coins du monde.

Du centre cœur il passe vers les cœurs

il va,il tisse, relit, unit et irrigue.

Fertilité, il te fait source

Parce qu’il fut donné ouvert tu ne peux l’oublier.

Ce serait l’enfermer l’enclore.

Laisse le circuler.

A celui à qui il fut offert de voir la source celui ci le devient ,

anfractuosité dans la paroi qui ne doit en retenir les puissants torrents.

Voici le flux généreux s’originant du cœur même de la Source Mère.

Que nul ne les retienne !

Que tous soient traversés !

La fertilité et la paix sont à ce prix sans sacrifice autre que l’ouverture.

Le sans obstacle autant que possible,

pour peu à peu humecter, ouvrir,puis traverser.

Ne retient pas,tu pourrais t’assécher.

Plus de fruits plus de prairies, plus de champs ni de forets.

L’eau qui ne mouille pas traverse toute porosité

avec une infini patience brise toute résistance.

Ce qui retient, telle est la douleur.

Nul retour possible telle est la règle du jeu.

celui qui possède doit partager.

Tout barrage finira par céder toute récolte par se gâter

si elle n’est pas consommée.

L’eau circule à plus soif

sans fin sans temps et finit toujours par trouver son chemin.

Jour après jour inlassablement laisser couler.

Ne jamais oublier pour soi, par soi et surtout au-delà de soi.

L’« Eau-rigine », l’« Eau-source, » L’« eau plus que coule »,

l’« Eau fluide » cachée dans l’« eau-reflet « de lumière.

Sagesse de l’Eau pour les sourcièr.es

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)



LE TEMPS


Il n y a pas de moment solennel, des moments de grands rituels pour que surgisse la voix de l'Aieule. Elle est là ..Comme si c' était chose normale. Je venais à peine de finir un oeuf à la coque quand soudain le flux c est fait sentir. Un peu comme la fumée d un encens qui loin de tout courant d' air serpente dans une pièce, lentement répandant son parfum devenant de plus en plus sensible. Le flux arrive comme un téléchargement dont je ne saisis le sens qu après qu Il soit entièrement écrit. Cela souvent dépasse souvent ma compréhension et sur le moment je n en comprend qu' une partie, il me faut être patient, lire et relire plus tard, en apprendre sans cesse. Ces textes m' enrichissent avec le temps même si ici elle en nie l existence... Ces textes sont aussi pour d autres, pour certains d entre vous qui me dites combien ils vous parlent. Je continue donc à les transmettre ici et là. Belle journée à vous. L'Aieule. Le Temps. Dans cette réalité que vous avez collectivement créé tout est le fruit du passé. Le temps y est enfermé sur une ligne inexorable, passe, présent, futur. Pourtant le temps est bien plus que cela. Bien plus que ce qui est vu par celui qui regarde. Le temps n est rien d autre qu une ombre portée sur votre monde. Le temps ne connaît nul enfermement, il est le fruit de votre cécité. Le temps n' est pas. Réaliser cela ouvre grand les portes des possibilités Fred Sidarta Folle sorcière ou sage chaman ou l inverse

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)


La Magie.Je me suis allongé pour dormir. En regardant par la fenêtre qui m offrait le ciel étoilé j ai remercié les bienfaits de ce jour. Mon dernier regard sur le monde fut pour le grand chêne qui sur l' airial deposait sa fantastique silhouette sombre sur la nuit de lune noire. J allais m abandonner au sommeil quand la présence douce mais puissante de l' Aieule c'est faite sentir. Des blocs d informations ont commencés à s agglomérer en mots et j ai su qu'il me fallait me relever et donner forme à ce qui coulait d elle vers moi.Voici:

Il est un point de réalité où cessent les oppositions, où s effondrent les séparations.Il est un point de "réel" où tes frontières cessent d'être et où ce qui relie devient experience, réalité conscienteIl est un point où tu t augmentes et même t illimite, de ce qui se tient face à toi.C' est dans cette porosité naturelle, délicate pour l équilibre de vos psychés que se tient la Magie du lien.C est depuis cet état de réalité qu elle se réalise.Là, par fraternite d existence, tu peux sentir et te laisser traverser par autre chose , t augmenter de cette autre chose comme la devenir.Cette union t humecte de savoir.Cette union t augmente de plus que toi même, cette union te transforme et peut transformer jusqu à l' ordre de tes cellules. Et te faire autre.Cette union génère plus que toi même et génère d autres effets.Cette conscience du lien et l union à ce qui est relié peut te faire orage, pluie comme esprit.

C est là que se tient la Magie du lien.En ce point de folie, ce point d où cesse nos bords, ce point qui n en est pas un et qui est plus vaste que lui même.Pour trouver cette magie là, il te faudra trouver comment dépasser le vertige et la craintes de folie, il te faudra aller et revenir maintes fois jusqu à ce que ce chevauchement des réalités deviennent normal, jusqu à la stabilité. Le vol plutôt que l oiseau et tout autant l'oiseau que le vol.La nage plutôt que le dauphin et tout autant le dauphin que sa nage.Le balancement plutôt que l herbe et tout autant l herbe que sont balancement La tu seras plus que toi mais l espace où coule le flux, tout autant que toi et ce qui se tient en face.La conscience qui se tient là ne connaît plus la limite.C'est depuis là que s accomplissent les miracles.C est depuis là, depuis cet au-delà de ce que ce que tu appelles ton réel que coulera la source généreuse dont les eaux sont infiniment modelable.Une facette.Un angle.Un choix qui n en efface aucun autre.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Soir de peine lune


Dehors, la lune pleine éclaire la nuit et mon âme en métamorphose. La nuit sent les mystères. Je suis à vif, fragile comme un nouveau né dans cette nouvelle peau. Et au milieu des troubles de la mue, cet abandon de l ancien dont le deuil m'affecte, j ai allumé une flamme au pied de l' Aïeule. J ai brûlé les herbes sacrées. Le foyer près de moi est rouge de braise. Il fait bon. Le visage de l’Aïeule, tout aussi clair que la lune a pris vie sous la danse de la flamme et la voix douce et puissante c est faite entendre:


Tout en bas de toi, en tes profondes racines,

ne se tient pas la crainte mais le lien, le mycorhize de TERRE.

Ce qui te relie à ce qui est Vie

et te fait sœur et frère de tout le vivant.

Tout en haut de toi ,en tes cimes immaculée,

se tient, non pas le poids mais le vol .

Les cieux ouvert à tout les espaces et tout les voyages, le mycorhize de CIEL,

Ce qui te relie à l' aile

Au cœur de toi, en ce centre tambour.

La libre volonté du voyage que seule la peur t empêche de déployer.

Tu n es pas que d ici, enfant de la Terre .

Tu n' es pas que de là bas enfant des étoiles.

Mais aussi des interstices qui s ouvrent par ce que tu ne peux, ni vouloir, ni nommer.

Ce qui est sans temps, sans espace, tout temps et tout espace,

l’ immensité qui est tienne Et qui est RÉALITÉ.

La peur un un lest.,

L amour une libération.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)







J' étais au coin du feu que je venais de rallumer, c' était là mon premier geste du matin, l' aube qui se levait me révélait la brillante étoile du matin, quand la voix de l' Aïeule s est faite entendre...


Les ombres ne le sont pas


Les sombres virus ont la bienveillance des anges.

La peur n est qu’une des ondes de votre sillage.

De nombreuses voix, y compris parmi celles que vous croyiez sages ,

insinuent en vous , malgré elle, de sombres forces

qui en fait ne sont que l émanation de leurs propres peurs et souffrances.

Elles vous veulent du bien

Et vous font du mal.

Ces "éveilleurs" vous détournent de vos espoirs,

vous enclosent dans leur tissage obscur

et malgré eux peuvent vous enseigner l au delà de la peur.

Ils sont l opportunité de bien sonder le cœur de vos fois en vous même et en la Vie.

Satan, c est vous !

C est nous !

C est la voracité au cœur de vos histoires, sans cesse transmise.

C est la poussière du chemin accumulé.

Je le répète une fois encore:

Vous êtes les maîtres de vos enfers et de vos démons.

Et ce que voyez en face qui vous fait si peur, c est vous et les squames de vos ancêtres.

Les démons sont des "anges" recouvert des oripeaux de vos peurs.

Allez au delà

Vous êtes plus que cela.

Votre nature est VIVE ET RAYONNANTE.




Enchaîner l obscur.


Ne retiens pas.

Laisse le couler.

Sombre hiver, puis printemps

Ne retiens rien.

Laisse couler.

Ce qu il y a de sombre en toi.

Cette morne saison

Comme toute chose ne fait que passer.

A le regarder avec tant d'intensité

Ne pas le lâcher du regard

Tu crées le barrage.

L enclave maléfiquement.

Retenir, accumuler donne force et présence à ce qui est par essence passant.

Telle est la Vie.

Tout passe.

Généreusement.

Telle est la danse

Sans cesse mouvante

La partie n est pas le tout.

Tu es plus que cela.

Laisse passer.

Danse.

C est plus que ça.

Bien plus.

Où est le sourire qui contemple cela?

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Récoltes


Sur ces chemins de vie, vous êtes ce que vous avez récolté.

Vous croyez en l' Amour.

Vous croyez en une sollicitude supérieure

Et dans l' épreuve oubliez ce qui vous donnerez pouvoir de vous élever

et depuis le regard de l'aigle ou de l'ange en vous, de VOIR comment grandir.

Vous croyez en la transmutation de la déjection et de la branche tombée au sol en humus fertile

et pourtant dans l' épreuve l oubliez.

L ennemi ce n est pas l épreuve, c est l' oubli.

Surtout aux moments difficiles.

Vous êtes la récolte.

Tel est l'ego.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Ensemencements


Nul n est hors de la Vie

et cet ensemencement, cet éveil

qui vous vient des cieux très lointains,

comme de vos racines très profondes,

vous fait peu à peu vous sentir

mains et jardinier(e)s de la Terre.

Ce qui était enclos en individualité

se libère par les magies du lien

qui unit toute chose.

Ce qui se tenait en vous enfoui

fort peu utilisé, trouve dans les craintes de ces jours, l humus de ses germinations.

Tout comme le désespoir, l' espoir en est l'onde annonciatrice,

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)




Il est l' heure.


Le monde qui déploie ses strates devant vos yeux,

les déploie vertigineusement delà de vos souffrances.

Depuis votre point de vue, ce n'est toujours que vous que vous voyez,

vous en tant qu’individu, vous en tant qu’égrégore d espèce.

Vous n êtes pas sorti de votre maison, pas même de votre jardin.

Pour certains, un nombre sans cesse croissant,

vous êtres en train d'ouvrir les volets

et la clarté d une aube naissante vous révèle la nature de ce qui se tenait dans l ombre

et qui illusoirement vous effrayait tant.

Votre réalité n est pas La Réalité,

mais n'est qu‘ne réalité au milieu d un espace infini.

Accusant l’autre de tout vos maux vous avancez, en vos réalités,

d'illusion en d'illusion.

Vous avez mal, vous souffrez et par cela passez beaucoup de temps dans la douleur.

Un fantasme n est qu’un fantasme, une émanation de votre psyché, un nuage de fumée.

L heure est venue de rendre poreuse la frontière de votre enclos et cela vous déstabilise.

Et dans les vertiges d'un premier envol que vous éprouvez,

vous vous accrochez désespérément au bord de vos gouffres.

Le vol est inévitable car il est votre nature.

Il est l heure.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)





Ce matin je pensais â deux ami(es) très proches qui se séparaient. Ils s étaient dit des mots terribles qui étaient vrais un instant mais qui n étaient pas le tout qu’ils ressentaient ni qu’ils étaient.

Ils avaient arrêté le temps, ce un long collier multicolore de ressenti dont ils ne voyaient plus que les perles noires. Il nous arrive souvent de nous sentir coupé, coupé de la Vie, coupé, de la Terre, des autres, de nos Dieuesses. Et si cette séparation là ne l était pas?Dehors la neige recouvre tout de blanc. Le matin est paisible au coin du feu. Voici ce que ce matin me dit l' Aïeule :


La séparation, n' est qu'un des pas de la DANSE de toutes les vies,

ce qui semble vous éloigner , ce qui depuis votre point de vue semble vous séparer,

n est qu fragment d un tout plus vaste qui vous enlace de la sollicitude de ses bras infini.

Les bras berceaux de la VIE qui aime.

Les bras berceaux de la Vie qui s'aime.

Jamais vous n êtes hors de la Danse,

cette sensation de déchirure que vous croyez être

n est qu’une vibration que vos filtres floutent.

(Densifié par Fred Sidarta, folle sorcière ou sage chaman ou l’inverse.)