Biographie

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Joël Barbiero est né en 1948, de la rencontre d'un père vénitien et d'une mère parisienne installés en France, en Auvergne.

Il vit et travaille près de Clermont-Ferrand.

La toile, le papier, le carton restent les supports de prédilection du peintre, ainsi que les roches magmatiques pour les travaux monumentaux (assemblages, tables d'orientation panoramiques).

Après différentes périodes : paysages rocheux, chutes de masses (caduta massi), le travail de Barbiero a évolué vers une transposition de la nature.

Paysage épuré, terre, végétal, minéral, l’œuvre de Barbiero privilégie toujours la matière, une continuité chromatique et des jeux d'ombre et de lumière.

Parallèlement à son travail de plasticien, Barbiero a créé et animé de 1989 à 2006 l'atelier d'émaillage sur lave à l'école départementale d'architecture de Volvic.

Expositions personnelles :

2021 : Galerie AA Clermont-Ferrand

2019 : Galerie Jean-Louis Mandon (Lyon) œuvres sur papier - catalogue

2019 : Salle Gaillard Clermont-Ferrand (63) - Morceaux choisis

Reportage Salle Gaillard

2018 : AMAC Chamalières (63) - La roche la verdure et l'eau noire - catalogue

Pour visionner le film cliquez sur le lien ci-dessous :

Exposition Vichy

2017 : galerie Jean-Louis Mandon - Lyon (69002) - œuvres récentes

2017 : académie du Vernet - Centre Valery Larbaud - Vichy (03) - commissaire d'exposition Michel Bassot - "Un parcours en paysage"

2015 : salle des expositions - Ville de Tauves (63) - commissaire d'exposition Philippe D'Avout

2015 : musée Marcel Sahut - Volvic (63)

2015 : galerie Jean-Louis Mandon - Lyon (69002)

2014 : galerie Garnier Delaporte - Chavignol / Sancerre (18)

2012 : centre Nicolas-Pomel - Issoire (63) - Préface Jacques Magne - Texte et commissariat de l'exposition Alain Bouillet

2012 : galerie AA - Clermont-Ferrand (63)

2009 : église Saint-Pierre des Minimes - P'ART VIE - Clermont-Ferrand - exposition d'une pièce unique "Reliquaire"

2009 : galerie Gilles Naudin - Paris

2008 : ville de Beaumont (63) - galerie Arkos - journées du patrimoine - église Notre Dame de La Rivière

2007 : galerie Gilles Naudin - Paris

2005 : galerie Gilles Naudin - Paris

centre d'art Sébastien - Saint Cyr sur Mer (83)

2004 : galerie ARKOS - Clermont-Ferrand (monographie)

maison Fontpeyrouse - Cordes sur Ciel (Tarn)

1996 : galerie Jean - Paris (monographie) - préface de René-Jean Clot

centre Nicolas Pomel - salle Jean Hélion - Issoire - préface de Christian Karoutzos

1994 : Hall Saint Genès - conseil général du Puy-de-Dôme

1992 : A.M.A.C. - Chamalières (monographie)

1987 : Galerie Artès - Paris

1986 : Maison des congrès et de la culture - Clermont-Ferrand

1985 : Galerie Artès - Paris

Manifestations collectives et salons :

2020 - 2019 - 2018 - 2017 - 2015 : Château de Rochebonne - Theizé-en-Beaujolais (42) - Galerie Jean-Louis Mandon

2019 - 2018 - 2017 - 2016 : salon Sud-Est - Lyon

2018 : ART UP Lille - Galerie Garnier Delaporte

2017 : 4èmes chroniques d'art - chapelle de l'ancien hôpital général - Clermont-Ferrand (63)

2017 : centre d'art et du livre - Sainte-Colombe-sur-Gand (42)

2016 : 3èmes chroniques d'art - salle Gaillard - Clermont-Ferrand (63)

2015 : St'Art - Strasbourg - galerie Garnier Delaporte

2014 - 2013 - 2012 - 2006 : "les amis de l'AMAC" - galerie d'art contemporain de Chamalières

2007 : "osez l'art contemporain" - galerie ARKOS - Clermont-Ferrand

2006 : "tous ensemble" - galerie ARKOS - Clermont-Ferrand

2005 : St'art - Strasbourg - galerie Richard Nicolet ; Art Karksruhe - galerie GNG - Paris ; Holland Art Fair - Den Haag - galerie GNG - Paris

2003 - 2004 : St'art - Strasbourg - galerie Gnaccarini ; Arténim - Nîmes - galerie Richard Nicolet

2001 : St'art - Strasbourg - galerie Gnaccarini ; Linéart - Gent - galerie Gnaccarini

2000 : réalités nouvelles ; la bible - centre Valéry Larbaud - galerie M. L. Lesec - Vichy (catalogue) ; Artexpo - Barcelone - galerie Gnaccarini ; Linéart - Gent - galerie Gnaccarini

1998 : 1ère biennale d'art contemporain - Nîmes (catalogue)

1995 : symposium - ville de Saint Dier d'Auvergne

1993 : Gnaccarini galleria d'arte - Bologna

1990 - 1991 : salon des réalités nouvelles - Paris

1983 : galerie Del Vicolo Quartirolo - Bologna

1980 : prix des volcans - conseil général du Puy-de-Dôme (lauréat)

1979 : 1ère rencontre autour de Georges Bataille - Billom

1976 à 1978 : l'art dans la ville - Billom


Acquisitions et commandes publiques :

2020 : achat musée Marcel Sahut - tondo - lave émaillée

2012 : fontaine assemblage - Sète (34)

2006 : assemblage - hôpital de Brioude (43)

2003 : portique "la croisée des chemins" - Bussy Saint Georges ; murale "la pierre et l'eau" - NAFSEP - Courcouronnes

2002 : fontaine lumineuse - arts et bâtiment - Issoire

2000 : murale assemblage - ville de Cournon d'Auvergne

1998 : murale assemblage en lave - NAFSEP - Riom es Montagne (15)

1995 : FDAC collèges

1991 : FDAC n°2

1990 : murale et céramique en lave - ville de Beaumont (63)

1989 : murale "le pays de Nina" - centre de recherche - Veyre Monton (63)

1988 : FDAC - conseil général du Puy-de-Dôme


Médias :

2018 : "Puits que de dire" - Philippe Berthaut - Joël Barbiero - éd. Trames - réalisation d'une eau forte

2018 : Cahier de l'Entour n°43 Léon Bralda - Joël Barbiero - un étrange matin

2018 : MIROIR DE L'ART n° 89 - 500 artistes - illustration page 12

2015 : Journal Kulturo n°2 page 11 "chemin de silence" texte de Annick Faurot

2015 : Film "Le passage secret" 12 mn réalisation Didier Blandin avec la participation de Roland Duclos

2015 : Miroir de l'Art n°66 ; Miroir de l'Art n°65 - supplément des abonnés ; Miroir de l'Art n° Liberté - page 63

2014 : Auvergne Architecture n° 63 - mai 2014 - page 16 - texte de Michel Renaud

2013 : Miroir de l'Art n° 43 - 100 peintures contemporaines - page 14

2011 : AZART 10 ans - 276 rencontres insolites - pages 42 et 43

2007 : magazine AZART n° 26 - mai/juin - pages 84 à 92 - texte de Gérard Gamand ; magazine Gestion de Fortune - n° 175 page 93 oct 07 - texte de M. J. Estrade

2006 : guide des céramistes - page 42 ; journal Réforme n° 3184 page 9 - texte pour dossier Rembrandt - article de Martine Lecoq

2004 : interview radio Arverne - Philippe Regnoux ; Artension n° 15 page 47 - texte de Anne-Sophie Reineke ; DVD la bible et l'art contemporain - fondation E. Bersier ; 7ème biennale d'art contemporain miniature - Ville-Marie - Québec - jury international

2002 : illustration "le consentement à la vie" édition CRDP Auvergne

2001 : reportage chaîne Régions - des sourires et des hommes - Jean-Paul Merlin - 25 mn

2000 : reportage FR3 "les assemblages" Christian Silman

1998 : interview pour atelier 4 - FR3 Auvergne

1996 : reportage à l'atelier - Françoise Attaix - FR3 Auvergne

1982 : peintures et sculptures dans un jardin - FR3 Auvergne



Texte de Daniel ROURE pour "élévation" - église Notre Dame de La Rivière :

TENTATIVE DE PRÉSENTATION D'UN TRAVAIL D'ÉLÉVATION

Un cinéaste japonais (Mishima il me semble) disait : il faudrait se laver les yeux après chaque regard. C'était sans doute pour lui une façon sans cesse renouvelée de regarder le monde. Comme la lumière au petit matin sort de la nuit purgée de la lourdeur de nos rêves, pour accompagner ce mouvement, il faudrait que l'oeil réinvente le monde visible à chaque aube. L'artiste nous oblige, au moment qui nous est arraché, à composer une autre partition du regard, un nouveau découpage de l'espace, car voir deux fois la même chose c'est déjà oublier. Souvenons nous Louis à Elsa : c'est toujours la première fois...

La peinture de Barbiéro, dans l'épaisseur de sa matière et dans ses transparences, dans ses brumes et ses granites, à chaque scansion de son rythme propre, nous reformule un réel inépuisable. Pour le spectateur, une oeuvre n'est jamais que ce qu'on en peut dire, pour l'auteur, ce n'est jamais que ce qu'il peut en peiner (hésitation, reprise et rature, mon beau souci).

Elévation : toute construction passe par la recherche d'un équilibre. C'est la rencontre de vouloir et devoir. Je veux donc je construis et c'est une verticale qui se dresse vers le ciel jusqu'à cet inaltérable bleu du ciel - peut-être celui d'Yves Klein - je peux c'est une horizontale qui repose sur terre et lie chacun dans une réalité d'interdépendance. Voilà ce que me dit Barbiéro et ce que ses élévations me laissent entrevoir.

Que dire d'autre de celui qui nous pousse de l'épaule sur un chantier intérieur où règne ordre, beauté et d'où part un chemin qu'il nous demande de prendre. Connaissez-vous cette histoire chinoise de l'artiste qui, après avoir peint un sentier dans un sous-bois, est parti sur ce sentier et n'en est pas encore revenu ? ... On signale de nombreuses disparitions de voyageurs du hasard... on dit qu'ils ont trouvé la sérénité...

Daniel ROURE - juillet 2008.



Texte de Anne-Sophie REINEKE, exposition Galerie Gilles NAUDIN en 2009 :

GRACE ET PESANTEUR

Les pierres sont des âmes silencieuses. Barbiero le sait bien, lui qui cherche sans relâche à en rompre le mutisme. Trop longtemps prisonnières de leur corps minéral, condamnées à une interminable immobilité, elles se tiennent figées, encore toutes engourdies. Elles reposent en leur tombeau de cendre, d'humus et de poussière. Elles attendent, masses sombres à la merci des étreintes terrestres et de la redoutable et redoutée finitude. Les pierres se sont tues.

Alors le peintre, en un langage gris, brun et bleuté, relate. Il se fait interprète. Il nous conte d'abord la conspiration de la matière inerte, celle qui réprime toute aspiration à l'élévation et fait taire les désirs, les possibles. Lentement, elle façonne des corps-prisons où viennent s'éteindre la vie et le mouvement. Ensevelie sous la terre glacée, la roche se meurt.

Et pourtant, n'est-ce pas une respiration, qui soudain semble s'élever de la froide immobilité ? Quelque chose palpite, c'est certain. Un reste de vie souterraine. Peut-être un appel à la grâce ? Un presque rien qui émerge de la solitude horizontale.

Peut alors venir le temps du combat vertical. La grâce contre la pesanteur, le sacré contre le profane. La main pressent et suit le pouvoir de la pierre à déjouer les lois de la nature et à s'élever, bien au-delà d'elle même, vers un lieu incertain. Oui, cela apparaît désormais, les pierres cherchent à quitter l'ancienne demeure et à prendre leur envol.

Peintre des contraires, Barbiero rend alors visibles ces forces combattantes et ces luttes intestines : de la pesanteur ou de la grâce, qui va gagner ? Bien sûr, la guerre semble perdue d'avance. Qui peut croire en la prétention de la roche pesante à s'évader d'elle-même pour rejoindre un univers éthéré ? Dans cette joute acharnée, il en va pourtant du sort du monde. Ce qui se donne à voir ici est davantage qu'un simple et vain jeu : c'est le pouvoir du sensible à se défaire des apparences et de ses lois.

Contre toute attente, la légèreté gagne sur la pesanteur. Les corps de pierre deviennent corps de lumière. La masse, transfigurée, tend à rejoindre le ciel. Ou bien est-ce le ciel qui descend jusqu'à elle, s'étire et s'étend pour la frôler et, dans un souffle caressant, l'attirer à lui ? C'est comme une aile qui soudain s'abat sur la surface, la polit et la sculpte en de douces et sobres sphères. La lumière a acquis ici la puissance de mouvoir. Elle donne forme également, et n'en fait qu'à sa tête.

Barbiero met ainsi le monde au pas, à son pas, qui n'est ni plus ni moins que celui de la nature poétisée, réussissant enfin à se libérer du joug de l'inertie. Il y a chez ce peintre un parti pris des choses, un parti pris de la matière inorganique qui, tout autant que le reste, aspire à être autre qu'elle-même et à vivre, simplement.

Contre le poids des choses, contre le chaos : le destin caché de la matière, celui de la pureté ayant à ressusciter sans cesse.

Anne-Sophie REINEKE, janvier 2009



RELIQUAIRE

Texte de Bernard BONNET pour l'exposition à l'église St Pierre des Minimes, dans le cadre de l'exposition "Reliquaire et Renaissance" - octobre 2009

Mesdames, Messieurs,

Il y a des tableaux qui laissent indifférents.

On dit en les voyant :

Ça me regarde pas !

Mais il y en a d’autres qui plaisent et nous regardent.

Le tableau exposé me regarde deux fois.

D’abord il me concerne et il a – en dedans – comme un œil qui m’observe.

La toile me regarde !

Les fenêtres ont des yeux.

C’est vrai.

Je l’ai vérifié en voyant au milieu apparaître une forme qui me faisait de l’œil en me tendant les bras.

Je me suis avancé, puisqu’elle m’appelait et je me suis trouvé dans un monde irréel, éclatant et étrange, un monde imaginé par un artiste peintre.

En effet, l’œuvre de Barbiero n’exprime pas le monde ordinaire, mais le monde du peintre, subjectif, discret et silencieux.

L’œuvre s’adresse à l’œil.

Une toile se tait. La peinture est muette. Pourtant, je suis à peu près sur de l’avoir entendue.

Les fenêtres ont des yeux.

Les murs ont des oreilles !

On découvre ce soir, un monde en peinture enfermé dans une œuvre et non pas comme on le dit parfois « la peinture du monde ».

La toile qu’il nous montre, c’est « un monde en peinture ».

C’est un monde intime.

S’il est vrai qu’un objet est perçu dans le temps et l’espace ; à l’inverse, c’est un tout autre temps et un tout autre espace qui s’ouvre dans son œuvre. Dans sa toile, il abroge le temps, le langage parlé, l’espace et les catégories.

Nous sommes en ce moment, en regardant sa toile, non pas dans une église. Nous sommes hors du temps, dans un ailleurs figé dans un instant fixé, dans un monde où le corps ne peut pas accéder et où un illettré, un muet, un voyou, un évêque se sentent concernés.

Barbiero dans cette œuvre, ne change pas le monde trépidant du dehors ; mais il change la vie – à savoir : la vision qu’on porte sur les choses, car la réalité se résorbe dans ce qui apparaît.

L’œuvre n’est relative à rien, elle est close et n’a pas d’entourage.

Elle s’arrête au cadre. Elle n’a rien à voir avec les à-côtés et les objets réels. Elle est toute enfermée dans son outrecuidance.

Le peintre, en ce qui me concerne, m’invite dans l’instant, à vivre, un monde différent, à jamais accessible – et pourtant, comme on dit – j’en aurais bien envie, puisque ma route est plate, sans éclat et bridée, car je vis à l’étroit dans mon propre destin.

C’est en quoi, l’œuvre qui me transcende, rejoint ce qu’on appelle « l’art » le « religieux » ou si vous préférez l’expérience sacrée, car il y a dans tout art – je le ressens ce soir – une commune union qui me lie à cette œuvre et me relie aux autres.

En allant plus avant, dans ma contemplation, je découvre un miroir, une harmonie des formes, une composition, l’équilibre des nombres, la symétrie des choses, des symboles chiffrés et même une musique – j’allais dire du Bach !

En avançant encore, je découvre ce que je ne vois pas, ce qu’un parfait miroir ne peut pas révéler – mon intériorité ! –

Je découvre en peinture l’ombre de mon portrait !

Une œuvre qui relie, dévoile, dérange et transporte est forcément sacrée.

L’œuvre de Barbiero n’est pas figurative ou non – figurative.

C’est une œuvre – à part, et hors catégorie, car elle est symbolique.

Voyons ça de plus près.

Il y a une croix, avec tout son symbole, en plein cœur de la toile.

Deux carrés symétriques complètent le tableau, et dans chaque carré, des carreaux blancs et noirs.

C’est une partie gauche, un envers de l’endroit, mais l’une n’est pas l’autre. C’est la croisée fermée qui s’ouvre à l’infini.

La moitié d’une toile qui a rejoint son double, inversé, et forme l’unité.

C’est le yin et le yang – le noir, le blanc, l’énergie des contraires.

Paradoxalement, la toile est dynamique.

Les carreaux sont nombreux, mais chacun a son style, son trait particulier qui trace à l’envie une cuisse ou un doigt, déterminant ainsi sa personnalité.

Pourtant, ils se ressemblent, on dirait les enfants d’une même famille qu’on aurait isolés pour qu’ils restent tranquilles en mettant un écran pour les immuniser.

Les carrés blancs et noirs n’ont entre eux pas de lien apparent – c’est du chacun pour soi et le bon Dieu pour tous. D’ailleurs il est parti – puisque la croix est vide, c’est qu’il est disponible –

Et ça tombe très bien –

Le ciel fera le lien !

Le symbole et ouvert !

En tout cas, s’il y avait jusque là, des choses dans le ciel, le peintre nous signale qu’il y a du sacré et du ciel dans les choses !

En observant encore, on est surpris de voir, dans la toile du Peintre, venir comme un refrain le symbole du 9.

1 - Chaque carré mesure 18 cm de coté 1 + 8 = 9

Voilà pour le premier !

2 – La longueur du tableau comporte 12 carrés et la largeur 6.

J’additionne et je trouve 1 + 2 + 6 = 9 – pour la 2ème fois.

3 – Douze carrés de long que multiplie 18 – le coté du carré – nous donne 216

J’additionne les chiffres 2 + 1 + 6 et je trouve le 9

4 – Six carrés de largeur que multiplie 18 – le coté du carré – nous donne 108

J’additionne 1 + 0 + 8 = toujours 9 !

5 – Si j’additionne tout

216 + 108 – je trouve 324

j’additionne : 3 + 2 + 4 = 9

6 – En comptant le total des carrés, de la partie à droite, ou de gauche

j’arrive à 36

6 + 3 = 9

7 – En additionnant les carrés dans leur totalité – La gauche + la droite

J’en trouve 72

et 7 et 2 ça fait encore 9 !

Il y a 7 fois 9 dans la toile du Peintre. Vous avez bien compté – ça fait soixante trois.

C’est la griffe du peintre.

Il a signé sa toile.

Et en voici la preuve !

Et la preuve par 9

6 + 3 ça fait neuf !

C’est un soixante trois.

Il est donc Auvergnat !

Dans les chorals de Bach, le musicien faisait chanter les chiffres.

Dans la passion selon Saint Matthieu, - par exemple – le choral qui revient le plus souvent dans l’œuvre est formé de 8 phrases.

Chaque phrase a 8 temps.

Les mesures ont 8 notes. Et il y a 8 voix.

Le choral s’articule sur un 8 vertical et l’autre horizontal. C’est un carré de huit, transformé en musique !

Mieux que moi, un aveugle vous expliquerait ça.

C’est pourquoi, le tableau sur ce mur, construit comme du Bach, me donne à espérer qu’un sourd pourrait l’entendre.

Enfin, à droite, à l’écart, le peintre a exposé un carré blanc et noir. C’est le fils égaré de la même famille.

On dirait une tête !

Il est seul, isolé, enfermé et bouclé.

N’est-il pas là, au fond, pour nous faire observer dans sa désolation une tête au carré et la nécessité d’intégrer, son frère délaissé.

Le symbole est ouvert !

L’œuvre de Barbiero, nous invite ce soir, à ouvrir la fenêtre !!

Vous l’avez deviné, cette toile me touche, me regarde, m’attire.

Faites bien attention, cher Monsieur Barbiero, les toiles qui m’accrochent sont vite décrochées.

Si elle disparaît, ne soyez pas surpris, c’est qu’on l’aura volée.

Merci.

Bessèges le 1.10.09.