Découvrir le Bridge


Le principe du bridge: Un jeu de cartes qui ne manque pas d'atouts ...

Le bridge se joue à quatre, deux partenaires contre deux adversaires, et consiste à échanger avec son partenaire des informations - les "enchères" - pour parve­nir à un objectif - le "contrat", correspondant à la réalisation d'un certain nombre de "levées ou plis". Chaque partie se déroule donc en deux phases: les "enchères", où l'équipe annonce la quantité de plis qu'elle espère réaliser, et le jeu de la carte pour effectuer les "levées". Outre son côté ludique, le bridge est un excellent exercice pour les neurones: il implique des qualités de mémorisation, de logique et de psychologie. Et parce qu'il se joue en équipe, le bridge favorise également la communication et les rencontres.

Pourquoi jouer au bridge ?

    • Pour s'amuser : le bridge est un jeu passionnant.

    • Pour se faire des amis : Le club est un lieu convivial ou l'on échange avec la plupart des membres.

    • Pour le plaisir de la compétition : Comme au tennis il existe un classement national, avec 4 séries différentes. On participe a ce classement en faisant des tournois, soit dans son club, soit dans le cadre des compétitions de la Fédération Française de Bridge.

Pratiquer le bridge revient-il cher ?

Pour quelques euros vous pouvez faire un tournoi qui dure environ quatre heures.

Histoire du bridge

Il semble que les cartes à jouer sont introduites au XIVe siècle par les marchands du Moyen-Orient vers l'Italie et l'Espagne.

Le bridge est un jeu de cartes issu du "Whist".

Le "whist" apparaît en Grande-Bretagne dans le dernier quart du XVIIe siècle. Il fut pendant près de deux siècles pratiqué dans tous les pays anglophones et se développe en Europe et aux États-Unis. Synthèse du "Trump" en Angleterre, du "Quadrille" en France, du "Boston" aux États-Unis, de l"Hombre" en Espagne et du "Biritch" en Russie, le bridge trouve ses fondements dans le "Whist".

Le jeu va évoluer de façon permanente adoptant des améliorations telles que la hiérarchisation des couleurs ou la notion du sans atout. Vers 1880 les joueurs de whist eurent l'idée de faire choisir l'atout par le donneur, ou de lui permettre de passer la parole à son partenaire s'il n'était pas lui-même en mesure de choisir une couleur d'atout. Ce qui distingue le bridge du whist, c'est que l'un des deux jeux d'un camps, le mort, est étalé sur la table et que l'atout n'est plus désigné par le sort, mais mis aux enchères.

En Angleterre, quelques temps après, un progrès essentiel fait son apparition "le bridge plafond". Il permet aux deux camps de faire des enchères et introduit également l'attribution de primes au camps qui demande et réalise une manche.

Dès 1925, le bridge ne va cesser de s’améliorer grâce notamment à Harold Vanderbilt et Ely Culberston qui mettent au point le "bridge-contrat". Quant à Pierre Albarran (1893-1960), il va définitivement codifié le système des points d'honneur et de distribution. En plus de la création du système d'enchère "le canapé", il marqua l'histoire avec l'enchère d'ouverture qui porte son nom, "le 2 trèfles Albarran", servant à annoncer un jeu très fort d'au moins 24 points. Le succès du bridge moderne est lié également à de grands champions comme l'américain Charles Goren ou les français Pierre Jaïs et Michel Lebel qui ont codifié et vulgarisé des systèmes d'enchères pratiqués par la majorité des joueurs du monde entier.

Dès les beaux jours nous jouons dans le jardin