Connaissance & compréhension

La donnée n’est pas l’information ;

L’information n’est pas la connaissance ;

La connaissance n’est pas la compréhension ;

La compréhension n’est pas la sagesse.


Clifford Stoll

Les données :

Les données sont l’ensemble des éléments factuels bruts, dépourvues de tout raisonnement, constatation, supposition ou probabilité.

Un travail de réflexion et d’interprétation doit être fait sur les données brutes pour leur attribuer un sens et obtenir une information.


L’information :

L’information est une donnée qui a été interprétée. Quelle soit écrite, numérique, verbale ou sensorielle.

L’information doit ensuite être mémorisée pour devenir une connaissance.


La connaissance :

La connaissance est une information qui a été assimilée et mémorisée par notre cerveau. La connaissance nécessite des capacités mémorielles.

La connaissance est individuelle et propre à chacun. Ainsi, des individus pourront retenir des concepts différents même s’ils ont reçu des informations identiques, car celles-ci se modifient en se combinant aux informations et aux expériences déjà acquises qui sont propre à chacun.

La connaissance est l’étape préalable à la compréhension.


La compréhension :

Comprendre, c’est avoir assez d’informations et être capable de réfléchir, d’adapter et de conceptualiser. Ce sont les connaissances assimilées et maîtrisées d’un sujet. Ce qui nécessite d’avoir des capacités cognitives et intellectuelles.


La sagesse :

La sagesse est un concept utilisé pour qualifier le comportement qui allie conscience de soi et conscience des autres. Les piliers de la sagesse sont : justice, tempérance, sincérité, prudence, discernement.

Le sage, dans l’optique classique d’Aristote, est d’abord un être qui contrôle ses désirs et ses plaisirs. Cela signifie qu’il y a une recherche d’équilibre, notamment entre notre partie rationnelle (la logique) et notre partie irrationnelle (les émotions). Le sage n’est pas celui qui ne ressent aucune passion mais celui qui les domine et les maîtrise. Le sage est à distinguer du saint. Le sage n’est pas un ascétique qui fait vœu de pauvreté ou d’abstinence.

Par ses connaissances, sa compréhension du monde et de lui-même, le sage est capable de définir ce qui est bon pour lui et pour le monde qui l’entoure. Il comprend que le bonheur se trouve dans l’équilibre, pas dans la cupidité et l’égoïsme ou les extrêmes.