Gazette n°21 - Juin 2021

É D I T O R I A L
"La raison d'être" par Jean-Pierre VallaudeLors de sa dernière assemblée générale du 23 avril dernier, Jean-Dominique Senard a dévoilé la nouvelle formulation de la raison d’être de Renault : « nous faisons battre le coeur de l’innovation pour que la mobilité nous rapproche les uns des autres ». Il a également précisé que « la raison d’être », c’est à la fois les racines et l’étoile polaire de l’entreprise. Les racines qui donnent sa stabilité et sa profondeur à l’entreprise, et l’étoile polaire, ce futur désirable vers lequel convergent toutes les énergies.En lisant ces lignes, le rôle de Renault Histoire apparaît comme une évidence : en effet, notre association ne fait que s’occuper des racines de Renault.C’est d’ailleurs ainsi que sa raison d’être et ses missions sont formulées :- Etre le gardien, le « référent » de l’histoire de Renault.- Constituer, maintenir, enrichir les collections et fonds historiques.- Fournir à Renault les éléments de son histoire pouvant lui permettre d’éclairer son avenir.- Entreprendre et promouvoir toute recherche historique sur le groupe Renault.- Partager largement la passion de l’histoire de Renault en diffusant cette connaissance historique.Pour ma part, je considère donc que la définition de la raison d’être de Renault donnée par Jean-Dominique Senard vient conforter la légitimité de Renault Histoire.Renault traverse une période de transition complexe et nous souhaitons tous que l’entreprise réussisse à en ressortir renforcée. Concernant Renault Histoire, le mieux que nous puissions faire pour contribuer à cette réussite, c’est bien de continuer à consacrer notre énergie à être le meilleur gardien possible des racines de Renault.




























































É D I T O R I A LLa raison d'être Lors de sa dernière assemblée générale du 23 avril dernier, Jean-Dominique Senard a dévoilé la nouvelleformulation de la raison d’être deRenault : « nous faisons battre le coeur del’innovation pour que la mobilité nousrapproche les uns des autres ». Il a égalementprécisé que « la raison d’être »,c’est à la fois les racines et l’étoilepolaire de l’entreprise. Les racines quidonnent sa stabilité et sa profondeur àl’entreprise, et l’étoile polaire, ce futurdésirable vers lequel convergent toutesles énergies.En lisant ces lignes, le rôle de RenaultHistoire apparaît comme une évidence :en effet, notre association ne fait ques’occuper des racines de Renault.C’est d’ailleurs ainsi que sa raison d’êtreet ses missions sont formulées :- Etre le gardien, le « référent » de l’histoirede Renault.- Constituer, maintenir, enrichir les collectionset fonds historiques.- Fournir à Renault les éléments de sonhistoire pouvant lui permettre d’éclairerson avenir.- Entreprendre et promouvoir touterecherche historique sur le groupeRenault.- Partager largement la passion de l’histoirede Renault en diffusant cetteconnaissance historique.Pour ma part, je considère donc que ladéfinition de la raison d’être de Renaultdonnée par Jean-Dominique Senardvient conforter la légitimité de RenaultHistoire.Renault traverse une période de transitioncomplexe et nous souhaitons tousque l’entreprise réussisse à en ressortirrenforcée. Concernant Renault Histoire,le mieux que nous puissions faire pourcontribuer à cette réussite, c’est bien decontinuer à consacrer notre énergie àêtre le meilleur gardien possible desracines de Renault.Jean-Pierre VallaudeTROIS QUESTIONS À
Luca de Meo
Directeur Général de Renault Pourquoi une entreprise doit-elle s’intéresser à son histoire ?
Tout au long de ma carrière, je me suis efforcé de raccrocher les marques et entreprises à leurs racines. C’est dans l’histoire des groupes que se trouve leur force, parce que c’est là que s’est déve­loppée leur identité. L’histoire de chaque entreprise lui est unique, c’est en partie ce qui fait sa sin­gularité, sa signature. C’est ce qui donne de l’âme à ses produits et services. Même plus d’un siècle plus tard, il s’agit de cultiver cette spécificité, tout en l’an­crant dans l’époque. Il ne s’agit pas de nostalgie mais d’inté­grité : savoir d’où l’on vient, ce que l’on est, ce qui fait notre différence, nos aspérités par rapport à la concurrence, et où nous pouvons légitimement aller.
La culture de Renault, c’est… ? En interne, Renault ressemble à une grande famille, avec deux, voire trois générations qui se succèdent au service de l’entreprise. On dit avoir le « Losange à la place du cœur », car il y a une culture inclusive et sociale forte. C’est aussi une entreprise pétillante, innovante, qui se sort des crises avec la force de l’imagination en inventant des concepts uniques comme Twingo, Kan­goo ou ou la culture de Renault Scénic. Cette créativité très française, qui assume son côté clivant, son goût pour la dia­lectique, et son élégance, tout cela fait la « french touch » du Groupe. Avec Jean-Dominique Senard, nous avons remis le sens au cœur du projet de l’en­treprise, avec une nouvelle raison d’être et une nouvelle stratégie environnemen­tale et sociétale. Passer de la recherche de volume à la création de valeur, c’est aussi cela : concevoir et produire des véhicules avec des valeurs Renault. Nous sommes une entreprise humaine, chaleureuse, nos véhicules et services nous ressemblent. Nous allons au-delà de la réduction des coûts et de la course à la technologie, nous cherchons à avoir un impact positif, à proposer de la valeur. Nous concevons et développons nos véhicules et services en tenant compte de la santé et sécurité des salariés sur le lieu de travail comme de celle des usagers sur les routes, pour une mobilité soucieuse de l’environne­ment, partagée dans son usage et frugale dans son impact, en particulier en s’op­posant à l’obsolescence programmée.

Que demande Renault à l’Association Renault-Histoire ? L’association joue un rôle essentiel : être le gardien et le garant de l’histoire de l’entreprise, en fédérant les historiens, en valorisant et faisant vivre les archives, pour produire et diffuser de la connais­sance de qualité sur l’histoire de Renault. Je suis très heureux de pouvoir m’appuyer sur ses experts qui, selon nos besoins, nous apportent du fonds et du contenu et nourrissent notre réflexion, au présent et pour l’avenir.

La Gazette • La Newsletter de Renault Histoire • N° 21 • juin 2021 • 1
ACTUALITÉS
Renault Histoire rénove son site Internet
Le nouveau site Internet a été mis en place le 4 février 2021. Le look est modernisé et conforme à l’état de l’art. Il s’adapte maintenant aux différents outils de visualisation : PC, tablettes, smart-phones. La structure et le classement des rubriques du site ont été revus en visant une meilleure cohérence des rubriques de l’es­pace public et de l’espace adhérents. En dehors du look, voici les principales modifications sur lesquelles nous attirons votre attention :
Structure et classement Nous avons mis en place des passerelles au niveau des grandes rubriques entre le site public et l'espace adhérents. Les rubriques de l’espace adhérents sont ainsi la prolongation de celles de l’espace public.



Le site public est peu changé en contenu Un effort a été porté sur les explications de la procédure d’adhésion, des modalités d’accès à l’espace adhérents et des procé­dures ciblées pour résoudre les principales difficultés rencontrées par nos adhérents.

L’espace adhérents est maintenant décomposé en 2 sites réservés aux adhérents L’espace adhérents proprement dit consa­cré à Renault Histoire (tous les contenus des publications, des conférences, des informations sur l’association, des hom­mages aux bénévoles disparus) et les Magazines Renault (Global, Synchro, Magazine des Actionnaires de Renault).

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ACTUALITÉS
La navigation a été revue

Convention GCR du 21 janvier L’accès aux rubriques principales se fait par le menu à gauche de l’écran. L’accès aux sous-rubriques se fait depuis les pages principales. L'accès à l'espace adhérents se fait via le site public, et une fois l'espace adhérents ouvert, il est très simple de passer de l'un à l'autre, il faut cliquer sur l'onglet voulu dans votre navigateur. Lecture des publications RH Les publications sont dorénavant intégrées dans une liseuse (c'est Calaméo que nous avons retenu) qui permet de feuilleter vir­tuellement une revue. Ainsi les revues ne sont plus découpées en autant de pages web que d’articles, comme c'était le cas jusqu'à maintenant.

Recherche de documents C'est via la « petite loupe » affichée en haut à droite de chaque page, que vous pouvez lancer une recherche, elle se fait en 2 temps : . d'abord vous obtenez la liste des pages qui contiennent les mots recher­chés,
. puis, quand il s'agit de pages web pré­sentant des revues, il est possible mainte­nant de retrouver avec précision dans chaque revue les pages qui contiennent ce que l'on cherche. On ne manipule plus des articles mais des revues complètes. Ces nouveaux sites vont maintenant être progressivement améliorés et nous comp­tons sur vous pour nous aider grâce à vos commentaires et remarques. Merci de nous adresser vos remarques à : shgr.adherents@gmail.com

Amicalement L’équipe internet de Renault HistoireLa convention s’est tenue sur ZOOM et était animée par Jérôme Daumont, président du GCR, sur le thème de la Transition. Six dossiers ont été traités : la transition énergétique, les nouvelles mobilités, l’après-vente, la gestion des concessions, les projections : « Si le temps m’était compté », la transition digitale. La DCF était représentée par Y. Segal, le directeur du marketing, Laurent Diot et le directeur APV Monde, Sylvain Devos, le directeur du développement réseau Antoine Corre. A chaque fois un expert hors automobile introduisait le sujet. Ainsi Nicolas Louvet (du cabinet 6T), de l’école nationale des Ponts et Chaussées, a donné la vision future de l’autopartage. Sur l’après-vente Sylvain Devos, directeur APV Europe, s’est montré confiant quant à l’avenir des ateliers d’entretien, et a souligné que le parc vieillit avec maintenant 12 ans de moyenne d’âge. En 2036, le parc comprendra encore 40 % de véhicules en essence, 20 % en électrique et 30 % en diesel.


Une réunion de haute tenue Sur la gestion des concessions, Antoine Corre de la DCF, a précisé que l’on ferait une analyse plus fine par marque suite au nouveau plan annoncé par Luca de Meo. Philippe Silberzhan, professeur à l’école du management de Lyon, a développé l’idée que la prospective est utile pour réfléchir, mais qu’il faut, pour agir, bien distinguer entre le possible et le réel. Il appliquait cette réflexion à la voiture auto­nome. Il faut remettre en question les modèles mentaux existants, comme le rapport de l’homme de l’automobile à l’in­dividu, ou comme le rapport à la posses­sion, qui a changé. Sur la transition digi­tale, Laurent Diot, directeur du marketing France, a précisé l’interface nécessaire avec le réseau, et insisté sur le dévelop­pement de nouveaux outils comme la signature en ligne d’un dossier de crédit. Le président du GCR a conclu cette réunion de haute tenue par un rappel de la force du réseau Renault : sa relation avec ses clients. La convention était animée par Jérôme Daumont,
président du GCR.



Hommage à Serge CHAPUT
Nous venons d'apprendre avec émotion le décès survenu le 25 avril au Portugal, où il vivait depuis un certain temps, de Serge Chaput. Il était né en 1949 et avait une formation de statisticien (ENSAE) et de Gestion & Management (université de Paris-Dauphine). Chez Renault, il a eu une carrière variée et a travaillé entre autres à la Planification, aux Ressources Humaines, à Renault Portuguesa, à la DAI, à Renault Consulting... Il avait pris sa retraite en 2010 et depuis 2013, il était un de nos adhérents et membre du CORED (Comité de Rédaction de Renault Histoire), et à ce titre, il avait rédigé ou participé à nombre d'articles, qui témoignent de la richesse et la diversité de sa carrière : la saga des Pick-Up, Renault au Portugal, Renault en Asie, tour de l'Ile Seguin d'un stagiaire, article sur les effectifs pour le numéro 14-18, la DRM, la tentative Skoda. Renault Histoire adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches La Gazette • La Newsletter de Renault Histoire • N° 21 • juin 2021 • 3