En direct du Mali par Idrissa KEITA Le Président Dioncounda Traoré
et les Ministres concernés ont organisé une grande cérémonie à laquelle a pris
part le fameux " Parlement des Enfants". Des engagements ont été pris
à la fin des travaux de cette rencontre symbolique, la semaine passée.
Le Mali, à
l’instar des pays de la Communauté africaine a célébré le 16 Juin dernier ,
la journée de l’enfant africain en souvenir des massacres de Soweto sous
le régime de l’Apartheid qui reste quand même omniprésent en Afrique du Sud. Ce
sont les chefs d’Etats de l’OUA lors de la 26e session en 1990 qui ont proclamé la journée dédiée à
l’enfant africain. Ce, en souvenir des massacres du 16 juin 1976 de Soweto lors d’une manifestation des écoliers et des
étudiants noirs. Ces derniers avaient protesté contre l’obligation qui leur
était faite de suivre leurs cours en « afrikaans », langue de
la principale communauté blanche du pays et identifiée à l’apartheid. Ce
jour là, 176 morts, 1135 blessés
tombèrent sous les balles du régime de l’apartheid, en grande majorité des
enfants.
Etaient
aussi présents, la représentante de l’Unicef dans notre pays, Mme Françoise
Ackermans, le président de la Coalition malienne des droits de l’enfant
(Comade), Mouhamadou Lamine Cissé, les présidents des institutions, les
ambassadeurs et les chefs de missions diplomatiques accrédités au Mali sans
oublier de nombreux enfants. Ces derniers avaient à leur tête leur parlement
qui existe depuis plus de 5 ans maintenant. Le thème retenu a été :
« Crise sécuritaire et violences faites aux enfants ».
En réponse à cette extrême situation de vulnérabilité des enfants, a expliqué Mme Alwata Ichata Sahi, le Gouvernement Malien prévoit dans un élan de solidarité nationale jeter les bases de la promotion intégrale des enfants maliens. Ce chantier à court terme a lancé le ministre de la Famille, de la Promotion de la Femme et de l’Enfant devra « rehausser » le niveau d’intervention de son département en la matière. Il permettra donc de « relever des défis prioritaires à savoir le renforcement du système national de protection de l’enfant à travers le développement de politiques, la prévention de vulnérabilité et des risques et l’application effective des instruments internationaux de protection des enfants et des femmes ratifiés par le Mali ». La vision
des hauts responsables Maliens consiste
au renforcement du système national de protection de l’enfant à travers le
développement de politique, la prévention de vulnérabilité et des risques
et l’application effective des instruments internationaux de protection des
enfants et des femmes ratifiés par le Mali. Une place de choix sera
donnée à la réduction des causes structurelles de vulnérabilités (économiques
et l’insécurité alimentaire chronique) à travers le développement de mécanisme
d’autonomisation des ménages vulnérables. Mme Alwata Ichata Sahi a plaidé pour une fédération des énergies afin d’apporter une réponse adaptée à la prise en charge intégrale des femmes et les enfants victimes des atrocités des bandits armés. Aussi a-t-elle ajouté, la transversalité du domaine de la protection exige une synergie dans les stratégies de réponse pour une réhabilitation de ces victimes. L’on comprendra que le récent Comité de Réconciliation Nationale aura fort a faire quand à la dite réhabilitation. Même si elle reste contestée par les Maliens pour diverses raisons , reste qu’elle sera au cœur des pourparler inclusifs prévus pour début Octobre afin de tourner de façon définitive la problématique Touarègue !KEITA IDRISSA |
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