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TRANSCENDANCE OU PLURIDIMENTIONALISME CULTURELLE DANS L’ŒUVRE DE LHERISSON DUBREUSNatif du bélier, Dubreus lherisson nait un 14 avril 1971 au cap Haïtien de parents très modeste. Il rejoint sa mère à Port-au-Prince en 1981 au bel-air. Connaissait une expansion extraordinaire dans la fabrication des drapeaux vodous et des objets paillettes liés au culte vodou. Dès son jeune âge lherisson entre dans le cercle des <<Lakous>> lieu ou se tient d’habitude les cultes, les cérémonies vodous. Il devient rapidement le petit protégé de hou gan appelé ‘’Tibout’’ par son amour et son attachement pour la fabrication des drapeaux vodous. Sur l’initiative de prospère chef de l’atelier de ‘’tibout’’ qui deviendra le mentor de lherisson, il encourage ce dernier à bénir non pas à regarder mais a travailler dans la fabrication des drapeaux vodous en ces termes :’’Cela te sera utile plus tard dans la vie‘’. Conseil qu’il a su mettre a profit lorsqu’on sait que quelques années plus tard à la mort de ‘’Tibout’’ lherisson devient le chef d’atelier accompagne de son ami de toujours David broyer pailletier comme lui. L’atelier de ‘’Tibout’’ dès lors se spécialise surtout dans la fabrication des costumes paillettés liés au raras (bandes à pieds) faisant référence aux différents loas ou esprit vodous deambrilant à travers toutes les villes d’Haïti suivis de différentes encartations ou chants mystiques accompagnés d’instrument musicaux liés au culte vodou. Un jour comme par hasard c’est le déclic, Lhérisson et son ami David Broyer au mois de février 1989, font la connaissance de pierrot Barat au marde Hyppolite dés lors une confiance s’installe entre le talentueux Barat et les deux amis qui mis a part ce qu’ils auraient appris de chez ‘’Tibout’’ augmente leurs bagages culturels avec un style plus avance que la paillette traditionnelle. Lherisson se lance dans une dimension pluridimensionnelle en passant de la production artisanale à la création artistique où chaque tableau durant une œuvre augurale lié au mysticisme Vodou et au Syncrétisme religieux. Dorénavant ce qui fait toute la beauté et l’origine de l’œuvre chez Lhérisson dans les tableaux paillettés : Les sujets paillettés sont remboursés et subissent l’effet de relief, la gamme chromatique des paillettés démontrent une maitrise chez l’artiste qu’est Lhérisson dont lui seul en a le secret, en témoigne : ‘’ Erzulie Freda’’ ; ‘’Erzulie Mapian’’ ; ‘’Agwé’’ pour ne citez que ceux là. En observateur averti, Lhérisson ne veut s’arrêter en si bon chemin, il poursuit sa quête d’inventorier et d’expérimenter sans cesse l’art des tableaux paillettés. En ce sens, dés 2010, un nouveau style voit le jour c’est l’art de la récupération qui est à l’honneur, tout y passe, poupées d’enfants, coquillages, bandes électroniques, miroirs etc. Les amants de l’art sont séduits, l’art des drapeaux Vodous atteint chez Lhérisson son paroxysme le Vaudou n’est plus l’apanage des unités, mais plutôt durant l’affaire des amants de l’art et de la culture transcendante. A rappeler que Lhérisson et son ami David Boyer à partir de 2008, vu leur complémentarité dans ce domaine, ont crée l’atelier ‘’Kongo Lawouze’’ qui est situé au Bel-Air. Il est aussi membre de coordination des artistes et des artisans du Bel-Air.
A noter que Lhérisson a participé à de nombreuses expositions telles dont la Galerie Monin en a l’exclusivité de ses œuvres.
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