G.G.M. La saison 1962


Notre saison 62 (Bulletin du G.G.M. - G.Livanos)

Attablé chez Giraud (à Ailefroide, évidemment !) l'un de nous, autrefois, hochait la tête gravement et d'un ton sentencieux confiait : "C'est plus les saisons d'avant ..."

Eh bien, oui ! (comme dirait qui vous savez) pour une fois ce n'était plus les "saisons d'avant", et pour un club aussi léger en effectifs que le nôtre, les résultats de cet été peuvent être qualifiés de très honorables. Ils le sont d'autant plus que seul un tout petit nombre, trop petit, a fait montre d'un esprit d'entreprise qui devrait être normal. Certains ont eu des motifs valables pour ne faire que ce qu'ils ont fait ou même ne rien faire du tout, mais il en est d'autres qui devraient se botter ! .....






Eric Vola dièdre de 75 m Walker (31/08/62)

Vercors, Oisans, Mont-Blanc, Dolomites etc ... l'activité du G.G.M. a été Européenne, que dis-je, Eurafricaine, puisque Robert Romanetti, notre délégué "chez les Turcs", a effectué plusieurs courses dans le Djurdjura.

Comme la liste complète des lots est publiée plus loin ; je ne soulignerai que les plus marquants. S'il est un nom à inscrire en lettres d'or (découpées dans la masse) au tableau d'honneur du G.G.M. c'est bien celui d'Eric qui avec la Walker et la face ouest du Dru, sans parler d'un cortège impressionnant où l'on trouve des Crocodiles et des Fous, des Diables et du même coup des Capucins, s'est taillé la part du lion (britannique ?)......

Côté Elysée on remarquera, d'autant mieux que je ne saurais laisser à un autre le soin de faire remarquer, les brillants débuts de Ma Présidence dans l'alpinisme "super-moderne" à la Roda di Vael ; la première annuelle (il eut beau voir que la drôlesse nous échappât) : voie directe de la Torre Gilberti ; et une corrida Franco-espagnole (légèrement pléonastique sur les bords mais ce n'est pas de ma faute) au grand dièdre du Crozzon di Brenta.

Quand à Robert Varèse, il complète le tiercé d'une façon aussi heureuse qu'inattendue. Certes seule la Soldà de la Marmolada est de grande classe mais étant donné "l'activité" de Robert dans les Calanques, si chacun en avait fait autant nous ne compterions pluslles Walker en solo (à la descente, en nocturne, et d'une main avec gant de boxe bien entendu !).

J'hésite à citer le Breton et sa remarquable répétition d'une très importante voie à Sialouze .... ça sent la combine, l'axe Quimper-Athènes. Et si je mentionne Sonia (là on dira : pardi !) c'est parce que la Vael constituait sa course d'entrainement (allez-y ... vous verrez ...) ou parce que Sonia a effectué cette année sa première voie en tête : rassurez-vous, c'était le plus souvent à mi-chemin du VI.

Et Pépé ? Et bien Pépé, l'Abominable Pépé des calanques abandonne Marseille sans doute pour longtemps, et nos recherches aurifères, à la rigueur "billets-de-millifères", ne lui ont pas permis de consacrer beaucoup de temps à l'Alpe. Une seule pièce au tableau : en Oisans, en Août, en solo, en deux heures : le pilier nord des Bans.

Denise, Habib, Eric, Walker (E.Vola 31/08/62) Habib & Eric sommet de la Walker (E.Vola 01/09/62)

Bonne saison donc, excellente même, mais en guise de conclusion je crois qu'il n'est pas mauvais de rappeler que de même qu'il existe une différence entre une ED de 200 mètres et une TD de 1.000 mètres, il en existe une également entre les courses que l'on fait :

  • En premier,

    • En premier parfois second

    • En second parfois premier

  • En second jamais premier

    • En second de la deuxième cordée

  • En premier de la seconde cordée

etc ... ça peut durer longtemps. Réfléchissez ... ça peut servir

G. Livanos (G.G.M. 62 3ème et 4ème trimestre)

"Les mots historiques"

J'ai failli attendre (Louis XIV)

J'ai failli faire la Walker (Tostin)

J'ai failli ne pas faire la Walker (Eric)

"Mieux vaut un piton de plus qu'un grimpeur en moins, surtout si ce grimpeur c'est moi" (Au delà de la Verticale)

envoi de contributions à eric.vola (chez Wanadoo.fr)