Un travail autour du « coffrage » (2010/2011)

Après avoir travaillé sur les veines du bois dans une série de « gaufrages » sur papier, E.Claus fabrique des éléments moulés  dans des coffrages bois qui en impriment le veinage. Elisabeth parlait précédemment de racines, d’arborescences… Ici, un fouillis de ronces métalliques, s’échappent de ces petites  colonnes : proviennent-ils de l’intérieur ou enserrent-ils ces éléments ?

Sept éléments de 45 à 120 cm de hauteur, en elles-mêmes stèle et œuvre, prennent possession de l’espace,

Colonnes tronquées ? Stèles ? Nature fossilisée ? Rebuts de construction ou de démolition ? Traces de vie ? Mémorial ? Le doute règne sur cette sorte de jardin.

"La vie, rien d’autre" est le titre qu’E.Claus va retenir pour son installation. En  écho au  très beau film de B. Tavernier (La vie et rien d’autre) sur l’immédiat après guerre de 14 ; après la désolation, la vie reprend malgré tout.

Un texte accompagne l’installation

La vie, rien d’autre

Fossilisée

Tronquée

Brûlée

La vie couve sous la cendre

Debout

Avance

Arborescente

La vie coule dans ces veines de pierre

La vie

La mort

Indissociables

La vie, rien d’autre 

« la vie, rien d’autre » ; salon du Sud-Est ; novembre 2011

(Voir le montage de Christine Goyard :  http://vimeo.com/channels/vernissage , suivre « Lyon, salon du sud-Est » le titre du montage est : « Krakos »)