Un des buts du club est de prévenir contre les dérives financières et les troubles liés aux jeux. En effet, on doit voir le poker comme un sport ou un jeu de semi-hasard. Il faut mettre en avant les aspects positifs comme la réflexion ou la stratégie. extrait de l’interview de Michel Abécassis pour 20minutes.fr : Vous considérez le poker comme un sport à part entière… Non seulement c’est un sport, mais c’est aussi un art ! Un sport, car pour gagner un championnat du monde, il faut jouer quinze heures par jour pendant plus d’une semaine. Cela nécessite une véritable hygiène de vie, si ce n’est un entraînement physique. Et un art, parce que la créativité et l’instinct jouent un rôle déterminant. N’y-a-t’il pourtant pas des risques d’addiction ou de blanchissement d’argent ? Comme dans de nombreuses activités humaines. Vous pouvez aussi vous ruiner en jouant aux courses, au kéno ou au casino. Je ne nie pas les dérives possibles du poker. Mais plutôt que d’interdire le poker sur Internet, la solution serait de réguler, d’encadrer ce secteur, plutôt que d’en faire une activité sous le manteau. On pourrait également décider que les sites paient des taxes aux pouvoirs publics. Bref, il y a des méthodes de contrôle qui ne passent pas par l’interdiction totale du poker. Je suis d’ailleurs prêt à participer à la mise sur pied d’un comité d’éthique qui réfléchirait à cette question. Comme beaucoup de jeux présents dans les casinos, il y a un risque d’addiction, de dépendance. Il faut lutter contre ses dérives. Le Jeu Pathologique se caractérise par : La phase de gain Que le joueur rencontre le jeu seul, ou lors d’une sortie entre amis, ce qui revient de façon constante c’est le souvenir d’avoir gagné une petite ou grosse somme dès les premières fois. Le souvenir de ce gain est le début d’une logique qui débute ainsi : « Pourquoi ne gagnerais-je pas de nouveau ? » Le plaisir de jouer et l’espérance de gagner augmentent au fur et à mesure de nouvelles expériences de jeu. La phase de perte La réalité rattrape vite le joueur : il perd. Alors, il joue plus souvent et augmente ses mises. Plus le joueur se met en difficulté financière plus il espère regagner l’argent perdu. Ses revenus sont absorbés dans le jeu. Chèques sans provisions, factures impayées, crédits souscrits s’enchaînent. Le joueur en arrive à dire qu’il joue à sa famille, laquelle rembourse les dettes, contracte des crédits. La phase de désespoir L’esprit du joueur est tout entier préoccupé par le jeu et par la façon dont il va pouvoir se procurer l’argent nécessaire pour tenter de se « refaire ». Pour certains de ces joueurs, le délit sera le seul moyen de se procurer « l’argent du jeu ». Le jeu est alors vécu comme une obsession. Le mot drogue ou enfer est employé pour en parler. A ce stade peuvent survenir des dépressions pour lesquelles il convient d’être vigilant. Pour d’autres informations : sosjoueurs |