Un certain nombre de personnalités se sont exprimées sur l'éolien et leurs propos ne sont pas flatteurs.... Livre "L'imposture" de Jean-Louis Butré, président de la FED - Édition du Toucan - Octobre 2008 Extrait de la préface rédigée par Valéry GISCARD d'ESTAING : "...Il s'agit de dénoncer : - un gaspillage inacceptable des fonds publics, - un discours officiel trompeur, - un business souvent douteux…" Citation de Nicolas SARKOZY. Discours de clôture du Grenelle de l'Environnement" - Octobre 2007 S'agissant de l'éolien industriel et s'adressant à José Manuel BARROSO : "…et franchement quand je survole certains pays européens... cela ne donne pas envie... " Citation d'Yves COCHET. Politis "Face à la catastrophe" - Février 2005 : "Nous pouvons dire que nous sommes face à la catastrophe. Choc certain, pour des raisons géologiques – le pic de production du pétrole est atteint (…) On peut bien amuser la galerie avec le boum spectaculaire des éoliennes, c'est hors sujet, tellement nous sommes éloignés des ordres de grandeur sur lesquels il faut agir. Il n'y a pas de "plan B". La seule politique qui vaille : opter pour une sobriété massive et généralisée, et serrer radicalement la ceinture aux hydrocarbures." Citations de Nicolas HULOT.
Livre "Le divorce français" - Edition Fayard - Février 2008 Le vent du conformisme Dans les années 70, les risques écologiques du nucléaire s'opposaient aux risques économiques du pétrole. Il n'était pas déraisonnable de préférer une hausse des prix à une fuite radioactive. Au tournant du siècle, le risque d'une catastrophe climatique provoquée par l'accumulation du gaz carbonique est unanimement admis et les antinucléaires ne sont pas les moins ardents à dénoncer ce péril. Nous voilà pris en tenaille entre les déchets atmosphériques de l'énergie fossile, que l'on ne sait ni réduire ni contenir, et les déchets radioactifs de l'énergie nucléaire, que l'on doit finir par confiner. Choix dramatique, car les premiers représentent une menace immédiate et certaine, et les seconds, une menace hypothétique à long terme. Par malheur, nous ne saurions faire l'impasse sur les deux, car l'électricité représente pour l'humanité la voie obligée du progrès. S'en remettre aux seuls combustibles fossiles pour assurer ce surcroît de production, c'est doubler notre couverture chauffante de CO2. Ne reste qu'à miser sur l'électronucléaire pour réduire la part de l'électro-carbone. Cette nouvelle donne n'a en rien modifié les positions des antinucléaires. Menace du CO2 ou pas, la diabolisation reste la même. Ils ont donc postulé que les énergies renouvelables pourraient dans une large mesure prendre la relève du fossile et du nucléaire. Champion de cette « autre solution » : l'éolien. L'éolien : une énergie chère et... polluante Cette énergie peut-elle assurer une part significative de notre consommation électrique et réduire d'autant les gaz à effet de serre ? Le Conseil européen, dont pas mal de sièges sont tenus par des écologistes, a choisi de le croire [...]. Certains pays, notamment le Danemark, les Pays-Bas, l'Allemagne, se sont lancés à corps perdu dans la construction d'aérogénérateurs. Cédant à l'air du temps, au propre comme au figuré, la France a entrepris de les suivre. Sur fond de subventions, il va de soi. Dans la France du XXIe siècle, la construction-exploitation d'une éolienne assure une rente de situation plus juteuse que le monopole des moulins à vent dans la France d'Ancien Régime ! « PEUT-ON ESPÉRER QUE LE VENT VA DISSIPER LA MENACE DU GAZ CARBONIQUE ? NOS POLITICIENS SAVENT PERTINEMMENT QU'IL N'EN EST RIEN. » |