PAGE D'ACCUEIL
PAGE D'ACCUEIL
Le 21 JUIN 2025
Félicitations à ces deux adhérents de la Gaule Berjallienne pour leur classement au championnat de FRANCE 2025 de la pêche à la truite aux appâts naturels. En effet ils terminent respectivement PREMIER et SECOND.
Le Premier est Joris PERRIN.
Le Second est Nathan BEGLET.
Le 11 Mars 2025
Nous remercions Mr Frizon pour ces belles photos .
Où se trouve le tueur ?
Le Harle bièvre, une espèce carnivore invasive aux conséquences désastreuses pour nos milieux aquatiques.
Impossible de fréquenter les rivières du Bugey, des Alpes ou du Jura sans l’apercevoir : Des plus petits ruisseaux jusqu’aux berges du haut Rhône, plus aucune rivière n’est épargnée par cet oiseau. Les non-initiés ont tendance à les confondre avec des colverts, mais ce redoutable prédateur est tout sauf un gentil petit canard…
Tout d’abord, c’est quoi le harle bièvre ?
De la taille d’un gros colvert, exclusivement carnivore, ce canard originaire du nord de l’Europe consomme poissons, batraciens, écrevisses mais aussi reptiles, bref, à peu près tout ce qui passe à porter de son bec.
Il a besoin de 300 à 700 grammes par jour de nourriture selon sa croissance. Il s’est sédentarisé depuis une 20aine d’années en Rhône Alpes et Franche Comté. Il se
reproduit au printemps, avec des nichées allant de 8 à 12 canetons, leur espérance de vie importante et l’absence totale de véritable prédateur les rendent très prolifiques.
La fiche descriptive officielle de l’inventaire national du patrimoine naturel (INPN) donne une description très précise de l’espèce :
https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/Harle-bievre.pdf
Concernant ces mœurs (habitat, reproduction), ce document semble un peu obsolète, mais nous en reparlerons plus tard. Comme écrit précédemment, ils sont régulièrement confondus avec les colverts, notamment les mâles, dont la robe blanche éclatante est visible de très loin, contrastant fortement avec la discrétion des femelles, dont le camouflage les rend presque invisibles. Cette confusion, mais aussi le fait qu’ils fréquentent les mêmes secteurs que les colverts, est en partie « responsable » de l’ignorance de nombreux pêcheurs ou amoureux des milieux aquatiques qui ne font pas attention à sa présence.
Des capacités de chasse hors du commun, le rendant impactant sur tous les animaux aquatiques, des plus petits au plus gros Pour comprendre la « problématique » harle, il est primordial de les avoir vu en action de chasse (regardez bien cette vidéo en entier) :
https://www.youtube.com/watch?v=LL1iZiTCESo
Comme vous pouvez le voir, leurs aptitudes physiques sont hors du commun : vitesse, puissance, endurance, stratégie de chasse, ils ne peuvent être comparés à aucun autre
prédateur aquatique. Diurne, il passe la majeure partie de son temps à chasser, ses besoins énergétiques étant très importants.
Leurs capacités d’adaptation aux différentes proies disponibles sont remarquables : - Des poissons en banc dans une rivière ? Ils vont les disperser, comme sur cette vidéo, en tapant des ailes en surface. Comme vous pouvez le voir, un fort courant ne les gêne absolument pas. - Des poissons situés sous la surface ou dans très peu d’eau ? aucun problème, contrairement au cormoran, ils ont la capacité de chasse dans une couche très faible d’eau, sans même devoir plonger. Ils vont donc pouvoir fréquenter les plus petits ruisseaux :
https://www.youtube.com/watch?v=wOt8prMkMbo
Cela leur permet également de se gaver dans les roselières des lacs, lors des regroupements de batraciens ou de petits poissons pour la reproduction. Ils consomment également les œufs de batraciens (vu en 2019 sur le lac des Hôpitaux dans l’Ain) - Des poissons situés dans plusieurs mètre d’eau ? là encore, aucun souci, ils ont les mêmes capacités de plongée en profondeur que les cormorans :
- Des poissons ou animaux aquatiques cachés sous les cailloux ou enfouis dans le sable comme la Lamproie ci-dessous ? ils savent parfaitement les débusquer, fouiller ou déplacer les galets, d’où leur impact terrible sur les truites fario : - Les canetons se régalent des plus petites proies, notamment des juvéniles de salmonidés durant leur émergence en avril/mai(période durant laquelle les truitelles et ombrets sont peu mobiles et se tiennent en bordure) , qui coïncide avec l’éclosion des canetons…
Tous les autres habitants des cours d’eau et lacs (couleuvres, écrevisses, etc.) sont également consommés.
Le harle bièvre est hélas le prédateur ultime pour tous les habitants des milieux aquatiques, capable de débusquer n’importe quel animal (poisson, batracien, reptile, crustacé), de 2 à 40cm : Il est le seul prédateur aquatique connu à consommer toutes les tailles de proies, des plus petites au plus grosses, et n’a aucun prédateur en France.
Comment est-il arrivé dans nos contrés ?
Oiseau totalement absent de nos cours d’eau il y a encore quelques années, la première question à se poser, face à toute espèce qui semble « nouvelle », est de savoir s’il s’agit d’un
retour, comme dans le cas de la Loutre ou du Castor, ou d’une arrivée récente, comme pour la Pyrale du Buis ou le Gobie d’eau douce.
Concernant notre ami le Harle, Michel Pascal, directeur de recherche à l’INRA et grand Défenseur de la biodiversité française, dans une étude menée en 2003, est très clair :
« Les données paléontologiques et archéozoologiques permettent d'avancer que le Harle bièvre ne s'est pas reproduit en France pendant l'Holocène. Allochtone de France, il a
colonisé une importante fraction de l'est du pays au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. Piscivore, l'impact de ses populations sur ses nouveaux écosystèmes d'accueil n'a
pas fait l'objet d'études en France. ».
Ces quelques mots devraient raisonner tel un gong dans l’esprit des plus fervents défenseurs de ce canard : il s’agit bel et bien d’une espèce allochtone, donc invasive.
Et comme pour bon nombre de nouvelles espèces, l’homme est souvent à l’origine de leur arrivée, en témoigne cet écrit de 1985, tiré d’une newsletter de la LPO :
« nous mettons à profit l'arrière-saison pour installer une dizaine de nichoirs et lâcher quelques jeunes issus de nids lémaniques. En 1975, un immature lâché l'année précédente est complètement domestiqué et fréquente les canaux du centre-ville »
https://auvergne-rhone-alpes.lpo.fr/images/bievre/b85t7n1_08.pdf
Le harle bièvre n’est pas donc arrivé chez nous par hasard ou par un quelconque besoin de mère nature à combler une forme de vide, mais bien par la main de l’homme, et il y a fort à
parier que ce type de lâchers et autres créations de nichoirs artificiels ont pu être menés de façon plus discrètes, sur l’ensemble des lacs et cous d’eau de notre région…
Etat des populations dans l’Ain
Depuis maintenant quelques années, les cours d’eau des bassins versants de l’Ain et du haut Rhône voient leur population augmenter de façon exponentielle : De quelques couples il y a une dizaine d’années, nous sommes passés à plusieurs centaines, et ce uniquement sur le bassin versant de l'Ain.
Notre secteur est tout particulièrement touché : lors d’une journée de prospection en mars 2019, sur à peine 10km de cours d’eau, entre le Suran, le Durlet(à peine 2 mètres de large !), l’Ain et le Veyron, nous en avons dénombré jusqu’à une cinquantaine, et ce alors même que les canes n’avaient pas encore pondu. Dès lors, les chiffres de prospection de certaines associations qui en dénombrent une 30aine sur tout le bassin versant de l’Ain devraient faire rire n’importe quel promeneur fréquentant régulièrement les bords de l’Ain et de ses affluents…
Pourquoi une telle explosion de ses populations ?
La première raison, c’est le terrain très favorable offert par les massifs du Bugey et du Jura :
Des falaises et de gros arbres creux à proximité des rivières : Cela permet aux femelles de pondre en toute tranquillité, et à l’abris de tout prédateur potentiel, les petits sautant dans le vide pour rejoindre ensuite très rapidement l’eau :
https://www.youtube.com/watch?v=FHUoECFGe-M
Leurs taux de survie sont donc très importants pour un canard, encore plus lorsque l’on sait qu’une femelle recueillera les canetons errants d’une autre couvée où la mère aurait pu avoir un souci.
La deuxième raison de cette « bonne santé » est certainement l’état de ses populations sur les grands lacs alpins : Ils représentent en théorie leur habitat préférentiel, et ne devraient pas ou peu fréquenter les eaux courantes et plus petites. Hélas, les premiers signes de surpopulation au lac Léman sont déjà observés dès 1985 par la LPO :
« L'augmentation spectaculaire de l'effectif des nicheurs du Léman qui a doublé depuis 1966, et les signes de surpopulation qui y sont observés maintenant, peuvent
expliquer cette expansion vers le lac le plus proche »
La description officielle de son habitat et de ses habitudes alimentaires montre qu’il existe clairement un problème, car en théorie « L’habitat caractéristique de l’espèce est constitué par des cours d’eau lents et profonds, des lacs naturels (lacs Léman, d’Annecy, du Bourget) ou de retenue (retenues de Vouglans et de Coiselet sur l’Ain, partie amont de la retenue de Génissiat sur le Rhône, entre autres). » et « Ce sont essentiellement des Cyprinidés qui constituent son régime Alimentaire”. On se demande alors pourquoi on en retrouve autant sur la basse Albarine, le Furans, le Veyron et surtout la Valserine, où la seule espèce présente est la truite fario.
Soit cette description officielle de l’espèce est volontairement erronée afin de minimiser son impact sur des espèces en difficultés(salmonidés), soit ses populations actuelles le pousse à coloniser des milieux en théorie moins propices, mais où les dégâts qu’il occasionne sont bien plus importants.
Quel est son impact sur les milieux aquatiques ?
Que disent les études sur le sujet ?
A l’heure actuelle, peu d’études sont disponibles concernant son impact, tant l’explosion de ses effectifs est récente. Cela rappelle aux plus anciens la situation du Cormoran dans les années 90 : plusieurs années de perdues avant que le sujet ne soit traité.
Il existe tout de même quelques études, notamment chez les britanniques, qui souffrent terriblement de cet oiseau là aussi nouvel arrivant, combinant souvent l’impact du harle avec celui des cormorans. Pour les études en anglais, n’hésitez pas à utilise google traduction :
« Harle bièvre :
Comme les cormorans, les harles bièvres sont des prédateurs opportunistes qui se regroupent souvent en grand nombre pour tirer parti des fortes densités de proies. La prédation sur les poissons par les harles a été moins étudiée que la prédation par les cormorans, ce qui pose des difficultés pour définir les impacts sur les populations de poissons.
Les harles sont perçus comme un problème pour les parcours de pêche sportive, en particulier dans les rivières à salmonidés. leur régime alimentaire a montré que les salmonidés juvéniles sont un élément important de ce régime dans certaines parties de l'aire de répartition de l'oiseau. Les smolts, par exemple, seraient les cibles privilégiées des harles.
Sur certaines rivières, comme la Tweed en Écosse, la prédation par le harle lors de la devalaison des saumoneaux est citée comme un facteur clé, facteur affectant la valeur
économique de la pêche touristique du saumon. »
https://www.wildtrout.org/assets/files/advice/Avian%20predation%20information%20paper%20%2014022013.pdf
https://www.wildtrout.org/assets/files/advice/Avian%20predation%20information%20sheet%201 4022013.pdf
« Il y a trente ans, il n'y avait aucun harle sur le Wye. Selon l'enquête du MAFF de 1999, jusqu'à 98% des tacons de saumon produits dans l'Upper Wye sont consommés par ces derniers »
https://www.wyeuskfoundation.org/predation-of-fish
Une autre étude a été commandée par le service environnement du canton de Genève en 2016, au sujet de l’impact des Harles et Cormorans sur les rivières lémaniques du Canton(Versoix, Allondon, Arve) : les chiffres sont terribles, mais cette publication n’a étonnamment jamais été publiée : Pour ne pas vexer les (pseudos) écolos Suisses du canton?
Globalement, les études disponibles montrent donc un impact allant de 50 à 98% de prélèvement sur les biomasses disponibles.
Baisse de la biomasse, de la biodiversité, mais aussi de l’attractivité des parcours de pêche.
Les conséquences de la présence de cet oiseau, notamment sur les cours d’eau salmonicoles, sont donc très rapidement visibles : On trouve dans l’Ain plusieurs rivières salmonicoles en excellent état écologique, qui passent les différentes sécheresses sans problème majeur grâce à leurs eaux abondantes et froides : La Valserine et le Furans en sont les deux meilleurs exemples. La première, classée rivière sauvage, possède une des plus grosses populations existantes de Harles à la confluence avec le Rhône : ces derniers remontent la rivière jusqu’à la limite Chezery/Lelex. Le second voit les harles remonter le Rhône jusqu’à la limite amont de Chazey-Bons, ou venir par l’ouest depuis le lac des hôpitaux. De quoi se plaignent les pêcheurs de la Valserine et du Furans depuis son arrivée ? D’une baisse plus que significative des effectifs de truites et d’ombres sur tous les secteurs fréquentés par les Harles : On pense toute de suite au parcours de chatillon en Michaille(Valserine) ou de Chazey-Bons(Furans) , qui étaient il y a encore 7 ou 8 ans les deux tronçons les plus poissonneux(hors Albarine) et de véritables vitrines pour notre département. Sur notre parcours, le Veyron amont, froid et ne souffrant pas des sécheresses, permettait de contempler de très nombreuses truites de 10 à 35cm, le parcours parait vide depuis leur arrivée, les vairons ont complètement disparu. Ces rivières constitu(ai)ent les dernières oasis de biodiversité d’eau vive du département, sur un bassin versant où les deux principaux grands cours d’eau (Rhône et Ain) ont été fortement modifiés par les barrages : Le Rhône n’abrite plus que des populations résiduelles de salmonidés, tandis qu’une rivière comme le Veyron était le principal fournisseur en truitelles de la basse rivière d’Ain, où la reproduction des salmonidés est fortement perturbée par l’hydroélectricité. Dès lors, le prélèvement des Harles sur ces ruisseaux pépinières ne peut être que dramatique pour l’avenir d’une rivière comme l’Ain.
Les plus petits cours d’eau sont de loin les plus impactés .
On sait que les harles consomment des proies jusqu’à 35-40cm : lorsque ces derniers s’installent sur un ruisseau pépinière où la seule espèce présente est la truite fario, et où presque aucun poisson ne dépassent les 40cm, cela signifie que 100% des poissons présents sont potentiellement consommables, dont la totalité des géniteurs. C’est ce qui est arrivé avec les vairons sur le Veyron, que les harles ont harcelé durant leur reproduction, les empêchant d’assurer leur cycle biologique. Idem pour les truites, où les (rares) poissons pêchés en pêche électrique depuis quelques années dépassent presque tous les 35 40cm :
La pyramide des âges est complètement inversée. Le plus gros poisson pêché dans le Veyron présentant des blessures mesurait 34cm, mais on sait que dans les Alpes, certains poissons jusqu’à 50cm sont souvent marqués :
Concurrence avec les espèces piscivores autochtones
Les défenseurs du harle, qui n’ont souvent aucun autre argument que la beauté de cet animal « oh qu’ils sont mignons ! » ou encore l’invective « vous les pêcheurs dès qu’un animal mange du poisson vous gueulez ! » oublient que Loutre, Héron, Martin pêcheur, Couleuvre et encore bien d’autres prédateurs autochtones doivent être LA priorité de toute personne ou association qui défend la biodiversité des milieux aquatiques, et même si parfois vous pourrez entendre un pêcheur se plaindre d’un Héron, tout le monde se tolère et vit en bons termes depuis longtemps :
Nous ne haïssons pas tous les animaux piscivores, et sommes favorables à leur protection, lorsqu’elles sont autochtones !
Il est d’ailleurs intéressant de constater que les pêcheurs remontent souvent les premiers indices concernant le retour de la Loutre : Notre AAPPMA en a signalé deux ces dernières
années, fière d’imaginer le retour de ce superbe prédateur, meilleur indicateur de qualité des milieux aquatiques :
Territoriaux, dépendants de la biomasse disponible dans le secteur où ils sont nés, et souvent utiles pour consommer les poissons âgés ou malades, les effectifs de tous ces prédateurs ne menacent aucun équilibre, puisqu’ils font partie de l’équilibre !
Le Harle, comme le Cormoran, a la capacité de nettoyer un secteur puis de le déserter pour en chercher un nouveau : Pire, il consomme toutes les classes d’âge de proie, des juvéniles aux géniteurs. Dès lors, il n’y a rien d’étonnant à voir s’effondrer les effectifs de Martins pêcheurs ou ne pas observer de retour de la Loutre : la biomasse disponible n’est pas illimitée, et tout ce qui est consommé par les Harles et Cormorans ne profite plus aux espèces autochtones !
A l’heure de la reconquête de nos rivières par certaines espèces emblématiques qui avaient pratiquement disparus (Loutre, Castor), de la labélisation des cours d’eau en « site Rivières Sauvages » et de leur gestion patrimoniale, du travail pour la reconquête de la continuité écologique, la présence voire la promotion d’une espèce exogène comme le Harle nous semble complètement illogique. La LPO elle-même estime que les populations de martins pêcheurs dans l’Ain sont « médiocres ». Comment peut-il en être autrement, quand les ruisseaux où les martins pêcheurs pullulaient il y a encore quelques années comme le Veyron, riche en petites proies, sont devenus de véritables déserts piscicoles depuis l’installation des Harles ?
Que devons-nous faire face à cette invasion ?
Toutes les AAPPMA de France victimes de cet oiseau doivent absolument remonter leurs doléances à leur fédération de pêche, qui doivent elles-mêmes les remonter à la FNPF.
Nous savons que la FD01 et l’ARPARA ont déjà bien avancé sur le dossier, et que le département de l’Ain a pris à bras le corps le problème en contactant le ministère de
l’environnement, conscient de l’importance de préserver ses cours d’eau et leur biodiversité.
Il faudra rapidement espérer une prise de conscience d’autres organismes (AFB, NOCFS), afin
d’obtenir des autorisations de tir…
Deux truites portant des blessures caractéristiques de Harle lors d’une pêche scientifique sur le Veyron en 2018. Sur ce même secteur, une femelle Harle avec 9 petits a été observée quelques jours auparavant.
Pour Info:
Une des missions d'une AAPPMA est la protection des milieux aquatiques.
C'est pourquoi la Gaule berjallienne apporte son soutien sans ambiguïté à l'Office Français de la Biodiversité .
le président de la GB : pierre Sabiac
07Janvier 2025
Bonne année et bonne santé à tous nos adhérents .
- Les cartes de pêche 2025 sont disponibles chez nos dépositaires habituels:
- Décathlon Bourgoin-Jallieu
- Cap Animal à Nivolas-Vermelle
- Bar Tabac de Domarin
et sur le site: cartedepeche.fr
Une carte de pêche, c'est un vrai cadeau même après les Fêtes...
Le 23 Septembre24
Voici quelques photos de la 1ere coupe de Renouée du Japon faite sur les berges du bion. Préparation pour le projet de renaturation malheureusement retardé à cause de cette renouée.
Coupe réalisée par la société CB environnement.
Travaux de récupération des végétaux tombés dans l'eau réalisés par la Gaule Berjallienne et la Fédé 38 (avec des filets adaptés et des épuisettes).
Le 04 Octobre 2024
La Gaule Berjallienne tient à remercier Mr le maire de Ruy et son équipe pour leur présence aux étangs Charlan ce 28 septembre 2024 pour notre fishing day
ainsi que l'équipe de décathlon pour leurs conseils techniques auprès des jeunes pêcheurs .
Merci aux pêcheurs qui aiment faire partager leur passion.
Le 24 Mai 2024
Le 24 Mai 2024 a été effectué un nettoyage aux étangs Charlands.
La gaule de Bourgoin remercie très sincèrement tous les volontaires et leurs bonnes énergies pour le travail remarquable qu'ils ont effectué.
Le 05 Mai 2024
Lors de cette journée, une restauration rapide et des boissons vous serons proposées.
06 MARS 2024
Lâchers de truites:
Dimanche 3 Mars 2024:
Mardi 5 MARS 2024
Une très bonne ambiance et une belle efficacité pour ces lâchers de truites.
Un grand MERCI aux personnes s'étant portées volontaires 👍👍
22 Janvier 2024
Informations:
- Le dossier pour un nouveau garde pêche est pratiquement fini et nous travaillons sur une 2ème demande.
Si quelqu'un est intéressé pour être garde pêche et environnement ce serait super. N'hésitez pas à vous renseigner.
Le 06 Novembre 2023
AMIS PECHEURS:
Pour l'école de pêche nous recherchons des bénévoles.
Contacter le bureau si vous êtes intéressé.
Nous recherchons aussi une ou plusieurs personnes pour être garde pêche.
FORUM DES ASSOCIATIONS
au Parc des Lilattes à Bourgoin Jallieu le 02 sept 2023
Journée réussie pour la Gaule Berjallienne avec beaucoup d'inscriptions pour une future école de pêche.
Nous avons eu beaucoup de de contacts pour parler de nature et d'environnement ainsi que des belles rencontres.
Nous remercions vivement nos dépositaires DECATHLON et CAP ANIMAL NIVOLAS pour nous avoir prêté du matériel de pêche à exposer.
Est-ce que parmi vous, pêcheur ou non, il y aurait des bonnes volontés pour nous aider à encadrer des jeunes dans ce projet d'école de pêche ? N'hésitez pas à nous contacter.
Mais aussi pour être sentinelle de l'eau...
Le 26 MAI 2023
LE 31 MAI 2023 un nettoyage et entretien des étangs CHARLAN a été effectué. Principalement l'étang du haut.
Merci aux personnes présentes.
Une nouvelle date sera programmé pour l'étang du bas.
Depuis le 1er JANVIER 2023 nous vous proposons 2 nouveaux étangs .
LES ÉTANGS CHARLAN
Accessibles à toute personne en possession de son permis valide.
Ils sont situés sur la commune de RUY-MONTCEAU
.
La 45°35'25.91° N
Lo 5°20'21.68° E
VOIR CI-DESSOUS LA RÉGLEMENTATION
Vous trouverez les espèces suivantes:
- gardons /rotengles
- tanches
- carpes
- F1
- carnassiers
ÉTANGS CHARLAN
RÉGLEMENTATION Étangs de 2ème catégorie
carte de pêche OBLIGATOIRE annuelle, hebdomadaire ou journalière des AAPPMA de l'Isère réciprocitaires ou munie du timbre du club halieutique interdépartemental, ou similaire : Ehgo ou Urne.
SUR LES DEUX ÉTANGS :
LA PÊCHE AU VIF EST INTERDITE
DEUX CANNES PAR PÉCHEUR
AMORÇAGE MODÉRÉ
PÊCHE AU MOULINET A MI-DISTANCE D’ÉTANG
POUR LE BROCHET ET LE BLACK BASS UNE DOUBLE MAILLE EST APPLIQUÉE.
BROCHET : PRÉLEVÉ ENTRE 60 cm ET 75 cm
BLACK BASS : PRÉLEVÉ ENTRE 35 cm ET 40 cm
ÉTANG NORD ( inférieur)
Vous pouvez garder : PAR JOUR 1 Carpe de 2 à 3 kilos.
1 Tanche
1 kilo de friture.
ÉTANG SUD (supérieur)
DANS LA MESURE DU POSSIBLE TOUS LES POISSONS ( HORS NUISIBLES) DOIVENT ÊTRE REMIS A L'EAU VIVANT.
CARPES AMOURS PHOTOS RAPIDES ET RELÂCHÉ .
HAMEÇONS SANS ARDILLON
Garez vous correctement
Pêche du bord uniquement
Garder les lieux propres. Remporter vos déchets. Art. R.635.8 du code pénal.
SONT STRICTEMENT INTERDITS :
L'usage d'engins prohibés : harpons, foënes, la pêche sous la glace, la construction de pontons.
L'utilisation de bateaux amorceurs.
La baignade des personnes et des animaux .
La pêche en bateau, float tub, canoë …...
La pêche de nuit, le camping, le caravaning.
Le lavage des véhicules.
Les Barbecues.
NE GÊNEZ PAS LES AUTRES PÉCHEURS, LES CHIENS DOIVENT ÊTRE TENUS EN LAISSE .
La gaule de Bourgoin-Jallieu se réserve le droit de fermer la pêche en cas : d'alevinage, de nettoyage, de vidange, d'animations, de concours, etc...
LA GAULE BERJALLIENNE , LE PRÉSIDENT, Pierre SABIAC.
Tel : 04.74.93.32.47
Le 24 Octobre 2022
Message important : sécurité de vos données d’adhésion.
Chère adhérente, cher adhérent de la pêche de loisir,
Grâce au site cartedepeche.fr, la Fédération Nationale de la pêche en France a rendu la pêche de loisir plus accessible.
Malgré notre vigilance et celle de notre prestataire spécialisé en informatique, nous souhaitons vous informer d’un incident de sécurité ayant récemment impacté ce site internet.
Eolas, filiale d’Orange Business Services, hébergeant notre site internet, a fait l’objet d’une intrusion informatique. Les mesures adéquates de sécurisation ont été immédiatement prises pour clôturer l’incident, notamment l’arrêt temporaire de l’accès au service.
Après des investigations approfondies menées par notre prestataire, nous avons appris une fuite de données issues de notre site.
Pour rappel, sur cartedepeche.fr sont consignées les informations nécessaires à l’adhésion (Nom, Prénom, sexe, date de naissance, photo, adresse postale, e-mail, mot de passe...).
Vos données bancaires ne sont pas concernées.
Nous attirons votre vigilance sur les risques liés à la réception d’emails ou de SMS frauduleux.
Pour ceux qui sont titulaires d’un compte sur notre site, nous avons décidé de renforcer les modalités d’accès en imposant le changement de mot de passe.
Nous vous invitons à vous connecter le plus rapidement possible au site cartedepeche.fr qui vous indiquera la démarche à suivre pour choisir un nouveau mot de passe sécurisé.
Si vous utilisez ce même mot de passe sur d’autres sites internet, nous vous recommandons de le modifier.
Retrouvez plus d'infos pour naviguer sur le web en toute sécurité sur www.cartedepeche.fr/securite
Pour votre information, la FNPF ainsi que notre prestataire informatique avons fait une déclaration à la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) et porté plainte auprès du procureur de la République.
Pour toute question ou pour nous signaler tout message qui vous semblerait suspect, vous pouvez nous écrire à l’adresse dpo@cartedepeche.fr
Vous pouvez également consulter le site www.cybermalveillance.gouv.fr.
Soyez assuré-e, chère adhérente, cher adhérent de notre mobilisation en faveur de la pêche de loisir et tous ses pratiquants.
Le 20 juin 2022
--------- Forwarded message ---------
De : Contact Fédération de Pêche de l'Isère <contact@peche-isere.com>
Date: ven. 17 juin 2022 à 12:05
Subject: GESTION DE LA SECHERESSE ET SES CONSEQUENCES EN ETE 2022 + AP Sécheresse N° 38-2022-06-16-00006 du 16 juin 2022 plaçant le département de l'Isère en Alerte Sécheresse du territoire Isérois
To: Contact Fédération de Pêche de l'Isère <contact@peche-isere.com>
Bonjour,
La sécheresse qui sévit cette année est très sévère mais malheureusement, compte tenu du changement climatique maintenant bien installé et sera probablement commune dans les années à venir.
Les conséquences sur l’ensemble de notre domaine est très impactant en particulier pour la faune aquatique et plus particulièrement la faune piscicole. Il est, pour nous pêcheurs, désespérant de voir mourir les poissons par manque d’eau.
Cette situation est désolante, peu d’eau en hiver, très chaud au printemps et des niveaux de nappes très inquiétantes. C’est un paramètre sur lequel il est difficile, pour nous pêcheurs, d’agir.
En ce qui concerne les possibles pêches de sauvetages à pratiquer, si les AAPPMA souhaitent les engager, il sera très difficile pour la Fédération, de généraliser cette pratique.
Elle ne pourra se faire qu’au cas par cas, en étant conscient, que transférer des poissons est risqué pour plusieurs raisons.
Pêcher en manipulant des poissons affaiblit avec des températures élevées puis les transférer dans un milieu qui risque d’être aussi perturbé, fait que ces opérations ne seront pas simples voir même très délicates. C’est difficile à dire mais les risques sont réels.
Du côté de la Fédération, nous agissons du point de vue politique en participant aux différents comités de l’eau auprès des acteurs du territoire et en défendant les milieux aquatiques aux côtés des autres Associations de protection de la nature. C’est un rapport de force où bien souvent l’intérêt des milieux n’est pas au centre des préoccupations, voire pas la priorité des priorités.
C’est pour cette raison que nous sollicitons les AAPPMA sur l’état de leurs domaines afin de disposer d’éléments concrets à présenter.
Le prochain CDE aura lieu en préfecture le 23 juin, nous serons présents afin de veiller à ce que des mesures fortes soient prises limitant les usages de l’eau dans tous les domaines afin de préserver ce qui peut encore l’être. Nous indiquerons que ces mesures doivent être suivies de contrôles stricts afin qu’elles soient respectées par l’ensemble des usagers (en pièce jointe, l’arrêté préfectoral suite à précédent Comité de l’eau qui met les cours d’eau en alerte).
Nous vous tiendrons bien entendu informés des suites à donner. N’hésitez pas à nous faire remonter un maximum d’informations.
Hervé Bonzi, Président
www.peche-isere.com - www.cartedepeche.fr
Fédération Départementale de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de l'Isère
301 rue de l'Eau Vive - Fontbesset - 38210 St Quentin sur Isère
Ouverture des bureaux : du lundi au vendredi 9h-12h/13h30-16h
Tél : 04 76 31 06 00
Le 11 JUIN 2022
---------- Forwarded message ---------
De : Contact Fédération de Pêche de l'Isère <contact@peche-isere.com>
Date: ven. 10 juin 2022 à 16:13
Subject: TR: Sollicitation des AAPPMA sur la problématique de la sécheresse 2022
To:
Cc: Hélène WATT <helene.watt@peche-isere.com>
Bonjour,
La sécheresse qui sévit sur la France touche malheureusement aussi le département de l’Isère avec des impacts importants sur les cours d’eau et la faune aquatique.
Nous avons déjà participé à un Comité de l’eau (sécheresse) à la Préfecture le mois dernier pour lequel nous avions sollicité les AAPPMA sur des éléments factuels et qui s’est traduit par la mise en vigilance des cours d’eau du département, accompagné de restrictions liées aux usages de l’eau.
Nous venons d’être sollicités pour une autre participation le 23 juin ; nous souhaiterions à nouveau faire remonter des informations du terrain aux services de l’Etat. Vos retours nous sont très utiles : en effet, ils donnent à la fois des éléments concrets pour informer les acteurs de l’eau sur le département mais indiquent aussi la mobilisation des AAPPMA et des pêcheurs sur ces problématiques qui sont de plus en plus fréquentes en été.
Aussi nous vous sollicitons pour nous faire parvenir des données : photos, témoignages, historiques si possible avant le 23 juin.
Votre mobilisation est importante ! Merci de vos retours ….
Le Président
www.peche-isere.com - www.cartedepeche.fr
Fédération Départementale de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique de l'Isère
301 rue de l'Eau Vive - Fontbesset - 38210 St Quentin sur Isère
Ouverture des bureaux : du lundi au vendredi 9h-12h/13h30-16h
Tél : 04 76 31 06 00
Le 19 Novembre 2021
Alevinage à L'Etang des Sources (CHEZENEUVE)
Le 18 Novembre2021.
Il a été déversé : 150 Kgs de gardons de 2 étés
150 Kgs de gardons de 3 étés
100 Kgs de carpes
150 Kgs de tanches ceci dans les 2 Etangs.
Merci aux personnes qui se sont déplacées.
Le 19 Octobre 2021
RECENSEMENT POINTS DE NON ACCES AU DOMAINE PUBLIC FLUVIAL
Bonjour
Les Fédérations de pêche de la Drôme, de l'Ardèche et de l'Isère se sont réunies au siège de la Fédération 26 le Vendredi 27 Aout 2021 pour faire le point sur l'accessibilité à l'activité pêche sur le Domaine Public fluvial et notamment le Fleuve Rhône.
Votre AAPPMA étant concernée, il vous est demandé d'effectuer le point sur les accès fermés par des barrières ou gros blocs de pierres. Cette liste comportera le lieu, le linéaire bloqué, les nom de la commune ainsi que les coordonnées GPS avec photos si possible.
L'envoi de la liste vous est demandée pour le Vendredi 24 Septembre 2021.
une réunion aura lieu la semaine suivante pour effectuer le point sur l'ensemble des 3 Départements concernés et permettre ainsi de contacter les autorités.
Les documents sont à transmettre à chabriere.pierre@wanadoo.fr.
Cordialement
Pierre Chabriere
Vice Président Fédéral FDPPMA 3
Le lundi 18 oct. 2021 à 10:56, La Gaule Bourgoin Jallieu <lagauleberjallienne@gmail.com> a écrit :
TRÈS URGENT
Bonjour à tous,
Je vous renvoie le document de travail adressé par Pierre Chabrière.
Il est urgent que l'un de vous prenne le temps de traiter ce dossier.
Nous avons l'occasion de nous exprimer. Plusieurs fédération se sont associées pour secouer le cocotier et réclamer le rétablissement de nos droits d'accès à nos secteurs de pêche. Les voies vertes, via Rhôna et autres voies où les pêcheurs ont été exclus de fait, pour exemple notre association, La Gaule de Bourgoin-Jallieu a des droits de pêche depuis 1907 sur la Bourbre, nous avons beaucoup de personnes qui ne peuvent marcher longtemps on pourrait avoir accès en nous créant de petits parking le long de la voie verte. Nous n'avons pas été calculés, mal défendus ?
Je ne suis pas Homme-Orchestre il faut vraiment réagir et donner vos résultats au plus vite.
A vous lire.
Francine